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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 14:51

A l’évidence la première a été ruinée. Les douze premiers mois n’ont pas produit le train de réformes que la campagne du candidat laissait augurer, et que le pays désespère de se voir imposer. Malgré la doxa officielle les changements produits par les « Marcheurs » sont loin d’avoir chamboulé le paysage économique du pays. Ni la SNCF, ni le code du travail, ni l’École n’ont vu leurs fondamentaux changés, tout juste a-t-on dépoussiéré ces monstres sacrés.

 

Et ce ne sont pas ces réformettes qui ont précipité Jupiter à terre. Globalement elles ont été acceptées. C’est une palanquée de petites décisions aussi inutiles que brutales et vexatoires ; pour la plupart des caprices de petits chefs, comme cette baisse de 5€ des APL, la super taxe sur le gazole ou la réduction à 80km/h.

 

Pour la vulgate réduire la vitesse c’est décupler le flashage des automobilistes pour encaisser des sommes conséquentes. Qui croit à la théorie du sauvetage d’une centaine de vie humaine quand un hiver très rigoureux ou un été trop radieux cause régulièrement des milliers de disparitions précoces chez les petits vieux.

 

Décisions-sanctions dont l’effet cumulé a produit le résultat, jamais observé au bout de 18 mois, d’un président conchié par une majorité de français, dont les plus revendicatifs rêvent de le congédier. N’est ce pas là l’esprit du referendum révocatoire ?

 

La question que chacun des gilets jaunes peut se poser est celle de la deuxième chance. Faut-il continuer à guerroyer ou permettre à Macron de rebondir avec l’espoir de poursuite des changements dont la nécessité ne fait pas encore loi !

 

Ainsi posé le problème n’a qu’une solution. Aucune alternative constructive ne peut sortir des urnes présidentielles avec les acteurs phare du paysage politique.

 

Hormis ses nervis et les profiteurs de son système qui pourrait souhaiter un Mélenchon ?

Sauf quelques proches et familiers qui prêtent une stature étatique à Laurent Wauquiez ?  Idem pour les quelques seconds rôles qui gravitent dans des partis dit de gouvernement. Marine le Pen confrontée aux grands problèmes du moment ayant fait la preuve de son immaturité le repli sur le « prince » qui nous gouverne n’est-il pas un moindre mal ?

 

Inacceptable en l’état de l’opinion certes, mais incontournable en l’état des institutions. Lui seul peut se doter des cornaques qui rendraient son maintient tolérable. Déchu de son statut de roi de France, Louis XVI pouvait être roi des français. Il ne l’a compris que trop tardivement. Reste à Macron à faire sa révolution, à destituer ceux qui ont toléré ses égarements et à trouver au sein d’une nouvelle assemblée la coalition qui permettra la refondation de sa légitimité.

 

Pour Macron une dernière chance, avant d'être "guillotiné"  ?

 

 

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