Nommer ministre de l’information Sibeth N'Diaye, la conseillère élyséenne responsable de la diffusion d’un video-montage visant à exonérer Benalla de ses turpitudes clôture une semaine calamiteuse pour la crédibilité de Macron 1er.
On sait depuis la lecture du Monde daté 29 mars que le conseiller spécial Ismaél Emélien a tripatouillé les bandes de la place de la Contre-escarpe pour fabriquer un fake montrant un gentil Benalla volant au secours de policiers méchamment agressés. Tout cela était bidon !
Mais la conseillère qui s’est employée à faire diffuser à tous les media ce faux est nommée ce soir ministre de la manipulation de l’information ! On va finir par regretter Alain Peyreffite.
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Madame Legay a contre son gré défrayé la chronique. Victime à Nice de charges policières visant à disperser de pacifiques septuagénaires au motif qu’ils contrevenaient à une interdiction de manifester madame Legay souffre d’une double fracture du crane. L’omniscient président Macron décréta sur le champ qu’elle manquait à la plus élémentaire sagesse, mais qu'aucun policier n’était responsable de cette voie de fait.
Fake news ou mensonge d’Etat ? Le procureur dut admettre – les vidéos étant accablantes - qu’un Pandore aux ordres de ses supérieurs était bel et bien impliqué dans cette ratonnade. Le président serait-il premier prévenu en application de loi sur les fake news qu’il a récemment imposé au vote de ses godillots ? Non bien sûr, il est protégé pat son immunité !
Le pire était à venir, la bouillie officielle déversée sur toutes les chaines de télé par le ministère de l'information mérite qu’on s’y arrête :
Madame Legay, 75 ans et toutes ses dents, en parfaite possession de ses moyens comme tous les français ont pu le noter en l’entendant exprimer des convictions pacifistes en marge de la manifestation, a été « poussé » par un gentil CRS … résultat la double fracture du crane … elle est depuis dans le noir absolu selon ses enfants.
De qui se moque-t-on ? Comment une mammy poussée dans les orties niçoises peut-elle subir de telles fractures mettant sa vie en danger ?
Cette présentation des brutalités policières sur des retraités paisibles et simples contrevenants – présentation reprise par la majorité des média - fait honte à liberté d’informer.
C’est une fake news, doublée d’un mensonge d’État puisque cette info a été donnée par le procureur de la république aux ordres du gouvernement.
Dans quel pays civilisé risque-t-on une fracture du crane pour une simple contravention ... hormis la Macronie ... ?