Un Jospin béni sur la droite, une madone immolée sur la gauche, au centre son ex porte la croix, vous voyez la cène …
C’est une métaphore bien spirituelle pour les héritiers du petit père Combes que l’évocation de la crucifixion de Jésus a du réveiller en sursaut. Le PS cherche sa voix et celle d’outre tombe du vieux Lionel n’a pas fini de résonner aux oreilles de militants déboussolés.
Malraux l’avait prophétisé, Ségolène la fait : ce siècle sera religieux ou ne sera pas ! On erre en plein mysticisme, en déni de réalités. Le monde Royal est peuplé d’illusions, de faux semblants et de vraies tromperies. Son entourage la béatifie pendant qu’elle abêtit, la sanctifie alors qu’elle s’enlise et la déifie dans la défaite. Jésus n’a-t-il pas prophétisé : « les derniers seront les premiers… » ?
La charge jospinienne n’a rien de très catholique, elle a un relent de vachard revanchard. Sûr qu’il ne l’emportera pas au paradis ! Avec de tels amis la Jeanne du PS peut se dispenser d’adversaires. Elle pourra toujours se consoler si elle échoue, n’est –elle pas la seule à pouvoir reprendre à son compte l’apostrophe du Christ à ses ennemis : « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Et ça c’est carrément Royal !