C'était pendant leurs vacances américaines.
On revoit la scène. Nicolas tour à tour patelin, exaspéré, furibard devant la moue dédaigneuse d’une Cécilia teigneuse refusant au denier moment d’aller déjeuner chez maman Bush. Tous les couples ont connu ces crises qui mettent les nerfs à dure épreuve : « non j’irai pas ! » et bien empêtré après avoir usé de toute la panoplie des armes de persuasion, hormis le feu nucléaire, le Nicolas - président invente une angine de circonstance pour excuser la défection de la première dame de France.
Hier c'était son trip à Belgrade que Mme Cécilia décidait de bouder, au grand dam de son entourage, laissé sans explication.
Qui doute encore que le président n’ait à faire face à des caprices de femme caractérielle monnayant ses apparitions de première dame dans le cadre d’accords bien tarifés. Cet extra chez les paysans texans, comme chez les lointains bulgares n’avait sans doute pas été prévu au contrat et l’avenant n’a pas paru suffisamment convaincant pour obtenir l’agrément de la "chère" Cécilia.
La situation pourrait rapidement devenir grotesque. Après un départ au milieu d’un sommet européen, une absence lors d’un banquet texan, un faux bond auprès des infirmières otages, le tout épicé d'arrogance et d'un dédain bien marqué pour tout ce qui n’appartient pas au monde du strass et des paillettes. Le président, alors que les rumeurs vont bon train, doit régler le cas Cécilia avant qu’un dérapage autrement plus dégradant pour son image de chef d’état ne vienne parasiter sa crédibilité.
N'a-t-il pas déclaré le 14 juillet :"mon seul problème c'est Cécilia !" A en croire les augures, ce sera la première "rupture" du quinquennat. Celle qu'on attendait pas.