Passé totalement inaperçu ce résultat électoral ne parvient ni de la Corée du nord, ni du Kampuchéa démocratique comme la faucille de l’élu pourrait le laisser croire mais du canton de Chevagnes (Allier) en terre métropolitaine. Le candidat communiste y bat la droite et l’Allier passe à gauche.
Que l’on puisse encore voter pour un parti qui revendique la même idéologie que les pays pré cités laisse rêveur sur ce qui tient lieu de culture à certains concitoyens.
Au cœur de la capitale, autre lieu autres mœurs. Un certain Cavada,, estampillé bras gauche « for ever » du béarnais, rejoint l’écurie UMP. Il aurait réalisé – ce fin renard – que l’illuminé du Modem trompe son monde. Quant au Bayrou, il ne peut plus perdre de bras, s’il veut encore compter ses troupes avec les doigts.
On ne jettera pas la pierre au transfuge de la télé. N’eut-il tué le père il ne pouvait être adoubé par les politiciens ses pairs. Le parricide commis, il peut rejoindre la confrérie et se voir attribuer le maroquin promis par Sarkozy.
Pas plus à Chevagnes qu’à Paris la démocratie ne sort grandie par ces brèves d’isoloirs.