Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Libre Cours par Candide
  • : Décryptage sans complaisance de l'actualité.
  • Contact

Retrouvez Candide
alias Phénix sur

Recherche

Texte libre

Archives

27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 12:26

vlb.jpgLes images sont tétanisantes, le séisme est à l’échelle de Clichy. Les commentateurs s’interdisent d’user du terme, guère civil, qui décrit la situation à Villiers le bel : c’est un climat de guerre civile.


A force d’euphémismes, à parler d’incivilités quand il s’agit de crimes ou de délits, à évoquer des troubles quand il s’agit d’émeutes, à fustiger les bandes quand on a affaire à des milices, le jour où l’on se réveille dans un Villiers le Bel ravagé, malgré la présence de centaines de policiers, dont 3 grièvement touchés par des armes à feu, n’a-t-on pas quitté le stade de la confrontation musclée, de l’émeute localisée pour entrer en situation de guerre civile ?


Il ne s’agit pas de crier au loup mais de montrer que le glissement sémantique qui interdit d’appeler les évènements par les mots qui les définissent ne fait que rendre impossible l’utilisation des moyens appropriés pour circonvenir l’ennemi. Celui qui de sang froid avec son fusil tire sur un policier n’est pas un citoyen, n’est pas un forcené c’est au choix un terroriste ou un guerrier qui détruit les symboles de l’État et cherche à tuer.


Les sociologues fatigueront leur voix à justifier ces exactions, les scribouillards noirciront le papier pour culpabiliser le petit blanc qui n’a pas su intégrer ces fils d’immigrés et passeront à coté de la vérité : ce sont des émeutiers qui sévissent librement dans un pays civilisé. Et aussi longtemps que la doctrine du zéro défaut n’aura pas été appliquée, la contagion de la guérilla urbaine se répandra jusqu’à ce que des milices anti émeutes se substituent à la puissance publique défaillante.


Ce jour là la guerre civile ne sera pas qu’un climat, mais un état.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

C
@FlorentNulle part je n'indique que le pb est simple et pour cause... Quant à ma provoc supposée elle n'est que scripturale. Je sais que les mots peuvent tuer, mais avec les balles c'est quand même plus certain. La repentance du petit blanc dont se gargarise la gente socialo gaucho a conduit au statut de non droit de zones entières des cités. Et quelque puissent être les responsabilités passées il faut un jour décider que trop c'est trop, oublier les causes et forcer la cohabitation.Après le génocide des tutsis par les hutus, le Rwanda a imposé la juxtaposition des communautés (ce qu'il en restait) nonobstant les crimes commis par les hutus très majoritairement graciés. Ils ne sont pas remontés à Adam et Eve pour savoir qui d'eux était Tutsi ou Hutu : ils les ont obligé à vivre cote à cote, assassins au milieu des survivants et des enfants des trucidés.Alors arrétons de se poser la question de qui est reponsable de cet enchaïnement infernal, ramenons l'ordre au prix de zéro défaut et mettons en place le protocole rwandais. On aura au moins appris quelque chose des "nègres" ( comme vs dites), mais je redeviens provocateur ...!
Répondre
F
le problème n'est pas aussi simple que vous le dites, et ne se reduit pas à l'affrontement petit "blancs" contres grands "negres" puisqu'e vous la joue provoc' allons y franco..Reprnez les images que j'ai mis sur mon site en 93 c'était des blancs contres des blancs et le problème etait déjà le même.Les ghettos qui n'avaient pas été rénovés et qui n'étaient pas ouverts sur l'exterieur.Vous avez en ce moment des ghettos de riches dans lesquels les problemes entre gens de bonnes familles (quand il y a vol , ou accident on se rembourse, on ne va pas porter plainte allons allons...) dans les cités de pauvres on se castagne !Les solutions : Du travail et revoir l'aménagement du territoire dans son entier .Première priorite mettre des forces de police en nombre suffisante partout et tout le temps ! Si le commissariat est detruit on recommence jusqu'à epuisement ! Les populations contrairement à il y a 10 ou 15 ans sont demandeuses de sécurité et d'agents de police dans les cités !Encore faut il que l'Etat veuille bien deplacer celles qui sont à neuilly et paris !
Répondre
A
@Pierre LacourCes ânes n'ont-ils pas vu des enseignants faire des autodafés dans l'allégresse, avec les livres de Luc Ferry, quand ce dernier était leur ministre de tutelle ?De quoi pouvons-nous nous étonner ensuite ? La barbarie est partout dans notre bonne république.
Répondre
L
Entièrement d'accord avec toi, candide.Les glissements sémantiques accompagnent la confusion des idées. Ils en sont à la fois la cause, et la conséquence.Raison de plus pour rappeler, comme tu le fais, qu'un crime est un crime, et un chat, un chat.à bientôt !
Répondre
L
Je ne vois pas ce qu'il y a d'extrémiste à appeler un chat un chat, candide a bien raison.Après, il y a certes des pbs, mais on les règlera une fois que les agités auront déposé leurs armes.
Répondre