Il en reste six, enfin six zombies rescapés de Zoé dont plus personne n’a rien à cirer. Sarkozy les a enterré en promettant de venir les chercher. Depuis ils croupissent au Tchad. Le Tchad pour certain ça rappelle Françoise Claustre qui y fut otage pendant 33 mois dans les années 70. On comprend que l’évocation de cette séquestration ne rassure pas les familles des nouveaux otages français du successeur du sinistre Hissène Habré.
« Monsieur le président vous fûtes bien imprudent de vous engager à les ramener vite à la maison, à moins que ce ne fut plus morts que vivants, depuis que l’on a appris qu’ils ne s’alimentaient plus.
Vous qui savez traiter avec les grévistes, savez négocier pour qu’il n’y ait ni gagnant ni vaincu, n’êtes vous sensible qu’au grèves qui prennent les usagers en otage, aux grèves sur le tas, aux grèves perlées, aux grève larvées, aux grèves avec vote à main levée. Bientôt ceux du Tchad n’auront plus la force de se lever, ne seront que des larves dont la sueur perlera sur le front.
Eux ne sont que des otages sans pouvoir de nuisance, sans relais médiatique pour leur porter assistance, leur seul espoir c’est une grève de la faim pour s’éviter la fin qu’au nom d’une raison d’État vous aurez à justifier. »
Il vaut mieux dans ce pays du droit d’ingérence, du principe de précaution, de la déclaration des droits de l’homme pour être considéré bloquer des trains, des avions, des navires de commerce que de tenter maladroitement certes, de sauver des enfants. Les Zoé découvrent à leur dépens que la seule grève qu’ont peut poursuivre sans fin, sans risquer d’être visité par le président, c’est la grève de la faim…