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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 18:36

Le constat est amer. Mais l’échec est total. Non seulement la menace terroriste plane toujours sur ses villes comme se plaisent à le rappeler les responsables américains mais le désordre mondial s’est accru depuis que Bush a décrété la guerre à l’axe du mal.

L’Amérique de Bush se révèle le plus gros pourvoyeur de vocations terroristes à la surface du globe. Niant ou bafouant les principes au nom des quels il poursuit ses croisades il excelle à faire basculer dans le camp islamiste les peuples les plus exposés aux sirènes des extrémistes.

 La déroute de l’Irak post Saddam se mesure au quotidien au nombre d’attentats dont est victime sa population. Le président du tribunal jugeant Saddam ayant manqué de docilité est forcé de renoncer.

 L’Iran a mis à sa tête un ennemi notoire de l’occident. Libéré du risque irakien l’Iran croule sous les revenus du pétrole dont la hausse se nourrit des risques de pénurie que font peser les conflits au Moyen Orient. Financé par nos soins les islamistes radicaux peuvent faire chanter les économies occidentales avec l’arme de la réduction des approvisionnements. La politique des Etats-Unis les a mis dans une configuration de jeu gagnant gagnant. D’autres pays ont fait la bombe sans avoir plus de raison.

 Quant aux palestiniens, ils ont été propulsés dans les bras du Hamas autant par l’unilatéralisme de la politique de Bush au seul profit d’un état d’Israël impuissant à dominer sa puissance et son expansionnisme congénital, que par un Sharon politicien provocateur protégé des américains, agitateur dont le passé aurait du interdire de jeter à quiconque l’anathème pour faits de terrorisme.

 

 

 

 

 

 

 

Résultats incontestables, en quelques années la chaleur qui se dégage de la poudrière Moyen orientale n'a fait qu’augmenter. Si vous y ajoutez une poignrée de Guantanamo pour maintenir vivace la haine anti occidentale développée par des religieux alors qu’aucune raison d’état ne le justifie plus, une once de vols spéciaux de la CIA prouvant la duplicité du langage de l’administration américaine, on s’étonne que le pire ne soit pas déjà revenu.

 A quoi pouvait bien penser Bush lors de son discours sur l’Etat de l’Union pour se décerner un satisfecit sur sa conduite des affaires du monde? Comprendra-t-il un jour que le mot démocratie n’a pas de sens dans les pays où la religion est une affaire d’Etat. Dieu ne détient pas son pouvoir de ses électeurs, mais ses fidèles, au premier rang des quels Bush prétend siéger, doivent discerner ce qui relève de la sphère privée, de la conduite des affaires de la Cité. Pour l’avoir occulté Bush est tombé dans le piège que d’autres fanatiques – encore plus illuminés – nous ont dressé. L’échec est consommé.

 

 

 

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