Il ne brocardera plus les hommes politiques, il ne croquera plus les vieilles petites bourgeoises. Il n’apparaissait déjà plus à
C’était Faizant, un faiseur d’histoire, un observateur hors pair dont le génie tenait dans l’art de croquer, de résumer par les traits d’un dessin ce qu’un article aurait peiné à expliquer.
C’est un art mineur celui que possède le dessinateur politique car on n’imagine pas qu’il puisse à lui seul nous informer, qu’un quotidien ne soit qu’une suite de bandes dessinées. Mais quel pouvoir évocateur quant on maîtrise le stylo mine, c’est du condensé de billet à lecture instantanée ce que ne sera jamais le travail de l’échotier.
Pour être un besogneux du clavier, incapable de tracer un trait à main levée je salue bien bas celui qui laisse un vide dans le petit monde des journalistes polémistes engagés.