Son nom ne mérite pas d’être cité tellement le personnage est insignifiant ; il est sous ministre de la république ; on espère en écrivant ces lignes qu’il a déjà rédigé sa lettre de démission.
C’est une carpette de la plus vile espèce qui déshonore tout un gouvernement. Son fait d’arme est avéré, même si les gazettes ont été priées de taire l’outrage que le sous secrétaire aux anciens combattants vient de commettre sous la pression, dit-on, de son entourage.
Un ancien combattant qui se camoufle derrière son cabinet ça n’a pas du être très vaillant quand les balles sifflaient.
Elle a du démissionner ; Elle fut forcée de quitter son poste au ministère quand un délateur a informé le sous secrétaire qu’elle était la petite fille du sinistre Papon. Dans la république de Chirac toutes les turpitudes sont autorisées, mais être le descendant d’un triste sire vaut lettre de cachet.
Si tous les descendants de français peu reluisants sont ainsi offerts à la vindicte populaire on va regretter l’ancien temps où sous le Vichy de Papon on permettait aux juifs d’afficher à leur boutonnière leur fière appartenance. Ca n’avait qu’un mérite : c’était la transparence.
Il y avait longtemps qu’une histoire aussi sordide ne nous avait été contée : mais cette vendetta orchestrée par un ministre du gaullien Villepin sonne le glas d’un régime délétère incapable de faire face aux rancoeurs abjectes de soi-disant résistants.
Et si ce monsieur Hamlaoui Mekachera, puisque c’est son patronyme, n’a pas le courage de revendiquer son exploit, qu’il nous fasse connaître par quels autres faits d’armes il a gagné son fromage de ministre des anciens combattants.