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27 août 2005 6 27 /08 /août /2005 23:00

Il n’y a ni trêve, ni pause. Pas un jour sans que pointe le nez d’une nouvelle loi. Tout est prétexte à resserrer la toile qui limite nos droits, restreint nos autorisations, régit les tolérances, les dérogations, définit les exceptions et liste les interdictions.

 

 Hier les piscines, aujourd’hui les vides greniers, demain la vitesse sur les autoroutes : rien n’échappe à la vigilance de l’Etat-surveillant.

 

 

 A quand l’heure d’ouverture des vespasiennes, ou la durée légale de la sieste.

 

 

 On en peut plus, on suffoque sous cette avalanche de contraintes. Qu’un gouvernement soi disant libéral devienne le plus prolifique des législateurs contredit toutes ses prétentions à restaurer dans ce pays les conditions de la confiance.

 

 

 La confiance: ça se mérite, ça se fait ou ça ne se fait pas, mais ça ne se restaure pas à coup de lois ou de règlements. A restreindre tous les jours un peu plus le champ des initiatives, à légiférer sur des sujets pichrocholinesques Villepin se situe dans le droit chemin des Jospin, des Raffarin pour qui l’Etat doit se mêler de tout. Comment osent ils s’étonner que les français qui ont la fibre entrepreneuriale se délocalisent sous des cieux plus hospitaliers ?

 

 

 Les dernières initiatives de ce gouvernement sur les contrôles des vides greniers comme sur la limitation à 115 km/h de la vitesse sur autoroutes éclairent mieux que tout discours d’investiture sur la hauteur de vue des gens de Matignon.

 

 

 Incapable d’offrir aux français des perspectives pour sortir d’une situation difficile, paralysé par la crainte d’être rejeté aux prochaines échéances, par un électorat versatile, Villepin navigue à vue, ballotté par les vents contraires du prix de l’essence, des logements précaires ou des accidents d’avion.

 

 

 Si de Gaulle pouvait craindre que la politique de la France ne se décide à la « corbeille », au temps de Villepin elle ne dépend plus que du dernier fait divers à l’ouverture du J.T.

 

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