Edgar Hoover et l'Iran

Ce n’est pas le genre de la maison. Si la géo politique n’est pas notre tasse de thé ce que l’on doute quelquefois d'être équipé pour décrypter les sujets d’actualité avec un minimum de valeur ajoutée.

Alors pourquoi parler de l’Iran ? Serions nous mieux informé sur le pays des ayatollahs que sur l’avenir de Cuba où les incendies de Sumatra. Ce qui est en cause avec l’Irak c’est un processus que nous français avons bien connu et qu’en son temps nous avons combattu.

N’oublions pas qu’Edgar Hoover est devenu le plus célèbre des patrons du FBI non pas pour  les coups d’éclat de sa police mais pour la méthode qu’il généralisa pour venir à bout de ses ennemis : « better to have them in the tent pissing out, than out of the tent pissing in* »

Formule sans doute apocryphe mais au combien efficace pour décider d’une stratégie à l’échelle du globe.

Revenons à nos moutons noirs, les iraniens. L’enjeu est stratégique : il s’agit de la possession de l’arme nucléaire et les européens, toutes voiles dehors, vont candidement expliquer aux iraniens tout le mal qu’ils pensent de leur programme nucléaire. Pourquoi voudriez vous que les iraniens obtempèrent et ne soient pas aussi résistants que ne le fut de Gaulle devant le diktat des anglo saxons. Et nous eûmes notre bombe même que Chirac nargua la communauté des nations en la faisant exploser, à peine nommé : il semble qu’on ait oublié.

Dans la rubrique fait ce que je dit, ne fait pas ce que je fais on est rarement allé aussi loin. L’Histoire depuis l’a montré, Edgar Hoover avait sûrement raison. Si vous ne pouvez pas empêcher vos ennemis de nuire, faites en des amis.

Après tout l’Iran mérite autant d’égard qu’Israël, le Pakistan, l’Inde et tout ces autres pays qui ont en catimini mais sans aucune sanction développé leur propre arsenal nucléaire ; ne les a-t-on jamais vu menacer quiconque de s’en servir ?

Non, et ce pour deux raisons :

D’abord ils démentent haut et fort en avoir la possession mais surtout et plus sérieusement ils sont condamnés à être éliminés si d’aventure ils s’en servaient.  Ce qui a permis  de survivre malgré les capacités destructrices accumulées depuis des décennies par tous les membres de ce club aux membres pas toujours bien recommandables.

Alors l’Iran : ne vaudrait-il pas mieux l’admettre dans cette confrérie au nom de la doctrine d’Edgar Hoover plutôt que de se battre pour les en exclure sachant que de toute façon, nous les français on est très mal placé pour donner ce genre de leçon.