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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 10:14
La seule certitude en ces temps troublés, c’est qu’il y a toujours une limite à la baisse… C’est sans doute la seule raison de ne pas céder à la déprime ambiante. L’or ne peut être une valeur refuge pour les investisseurs institutionnels qui doivent rémunérer des déposants en leur versant des intérêts. Les liquidités dégagées par les ventes de ces dernières semaines sont condamnées à être ré employées.

Le détenteur anticipant la baisse ne peut se refaire que si celle-ci s’accentue lui permettant de rafler le montant initial plus la différence provoquée par la chute. C’est cette logique qui amplifie le mouvement, mais avant de ne plus rien valoir les valeurs auront une telle attractivité que par effet inverse la hausse permettra d’effacer l’essentiel des pertes : le processus s’est déjà joué lors des nombreux mini krach boursiers qui se sont déroulés dans les 20 dernières années.

La reconfiguration du paysage boursier se fera comme un jeu à somme nulle : car il n’y a pas eu à ce jour de destruction de richesses. Les produits dérivés non adossés à des produits ou services verront leur valorisation ramenée à leur espérance de gains futurs soit une valeur infiniment plus réaliste que ce qu’elle fut avant l’explosion de cette bulle. Quant aux valeurs adossées à des biens et services réels ils ne souffriront que pour la part correspondant à la baisse momentanée de l’activité.

Les éminences peuvent toujours discourir, se concerter, palabrer elles n’ont aucun moyen d’empêcher un ajustement qu’elles n’ont pas su éviter. Puisqu’un rebond est inévitable, le détenteur de capitaux peut être avisé de faire le dos rond. Il évitera  de nourrir les courtiers qui dans le cas présent, se payent à la baisse, avant de se rémunérer quand le yoyo s’inversera. Toujours ça d'économisé !


Michel COUDERT  Candide
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