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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 20:30
D’abord 2. Deux c’est le pourcentage des transactions financières en support de l’économie des biens, produits et services. 98 % des mouvements financiers concernent des opérations spéculatives sans contrepartie dans la sphère réelle.

Ce chiffre explique à lui seul la déconnexion entre le monde de la finance bâti sur l’hypothèse folle d’une hausse permanente des valeurs des biens matériels, matières premières, immobiliers…et la réalité fait de mouvements alternatifs, d’ajustements, de prises de bénéfices, de réussites et d’échecs. La valeur « à la casse » d’une économie ne pouvant chaque année croître de plus de quelques points, le jeu global n’était pas à somme nulle, mais au mieux enrichi de ces quelques points. Loin des taux de croissance mirobolants qu’offraient certains placements.

Ensuite 2. Il est significatif que personne n’ait cherché à comprendre comment une denrée aussi universellement disponible que le pétrole, dont l’usage comme la production obéit à des cycles longs a pu en quelques jours voir son cours doubler. C’était en juin juillet 2008.

Les Etats étaient gagnants à laisser les financiers jouer la spéculation. C’est tellement vrai que depuis le début de la crise financière le cours du pétrole a été divisé par 2. Aucun économiste ne saura expliquer qu’une anticipation d’une baisse d’activité de quelques point de PIB puisse expliquer cette baisse brutale et inattendue.

Seule la crainte d’une régulation à venir des marchés à terme explique aujourd’hui cette désaffection. Pourquoi a t-on attendu pour mettre en place les mécanismes dont l’absence a permis au pétrole de flirter en juillet avec les 150 $ avant de se retrouver aujourd’hui à 75. parce que les Etats s’enrichissaient plus en taxant les profits des « profiteurs » des prix élevés qu’en défendant les intérêts des consommateurs.

Michel COUDERT Candide


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