La situation n’est guère enviable. De quelque coté qu’elle se retourne Martine est entourée d’amis de la dernière heure ou d’ennemis de la première.
Les uns comme les autres seront mobilisés. Non seulement contre l’ennemi de l’Elysée, l’ultra libéral, le grand méchant représentant du capital – la terminologie guerrière de la lutte des classes va refleurir – mais aussi animés d’une volonté de revanche. Ceux qui ont du abandonner le combat à Reims, les Delanoistes et consorts ralliés sur le tard dans un front tout-sauf-Royal à Mme Aubry feront cause commune avec les royalistes qui n'ont digéré pas leur défaite électorale.
L’inversion du front populaire en un Tout sauf Aubry n’est pas le moindre paradoxe de la situation des socialistes. Combien de temps Aubry supportera-t-elle d’être l’otage de ces groupes antagoniste? Pas sur qu’elle résiste longtemps aux tirs croisés de ses "amis" et de ses ennemis.