Triste week end au cours duquel des enfants ont été les victimes de crimes sordides. La résonance prise par ces faits divers exprime l’émotion légitime ressentie lorsque des êtres inoffensifs autant qu’innocents subissent les outrages des plus tarés d’entre nous.
La question récurrente à laquelle on ne peut échapper : est-il possible d’identifier le risque qu’un individu devienne l'un de ces monstres capables de tels agissements ?
L’Inserm a récemment suggéré des tests permettant la détection très précoce des troubles du comportement. Etabli sur l’hypothèse que les troubles des adultes sont identifiables très tôt et permettent des traitements, L’Inserm proposait un dépistage dès l’age de 3 ans. Fustigé par le slogan « pas de zéro de conduite pour les enfants » cette initiative conduite par des équipes médicales et scientifiques a du être stoppée.
Au nom du débat démocratique et de la sacro sainte défense des libertés individuelles des enfants en bas age, les associations de bien-pensants auront eu raison de ce projet. Nul ne doute que les familles des petites victimes de ce week end ne leur décernent un zéro de conduite pointé.