Total mutisme des politiques après la déclaration du général Rondot exprimant son refus de se rendre à une convocation des juges.
Comme le général Rondot s’est illustré par la géométrie variable de ses propos on ne prendra pas ces derniers au pied de la lettre. Mais si il devait persister et refuser de s’expliquer sur les différentes versions de Clearstream qu’il a livré, on s’interrogera : sommes nous encore dans un état de droit quand un militaire dans l’exercice de ses fonctions met la justice à sa botte ?
Pour que des politiques laissent des militaires se mettre au dessus des lois, faut-il qu’ils n’aient ni les mains très propres, ni qu’ils envisagent être lavés de tout soupçon. Silence fracassant de la classe politique : sont-ils nombreux dans ce cas ?