Il aura eu sa minute de gloire. Sa diplomatie est sortie de l’anonymat dans lequel son alignement sur les positions israéliennes le condamnait. Quelques astuces sémantiques qui font la joie des exégètes et le cauchemar des traducteurs, pour commettre une résolution qui ne récolterait aucun veto des membres permanents du conseil de sécurité, voila pour le cocorico !
C’est vrai que ce n’est pas avec un Douste bla bla aux affaires qui lui sont étrangères qu’on pouvait rêver d’un tel résultat. Mais qui a nommé Douste bla bla à un poste clé ?
A peine les trompettistes avaient-ils reposé leur instrument que le Liban déclare qu’il refuse ce compromis qui donne toute latitude à l’armée israélienne pour y poursuivre son occupation. Chirac avait oublié que dans une guerre il y a en général deux camps dont les avis sont divergents.
Les libanais sont entrain de découvrir qu’avec des amis comme Chirac ils n’ont pas besoin d’autres ennemis.