Qui peut encore prétendre qu’en France la justice est lente ? A voir la promptitude avec laquelle le premier président de la cour de cassation dégaine face aux remarques proférées par le ministre de l’intérieur on admettra que chez ces gens là on peut quand on veut réagir avec célérité. Le problème comme l’a noté Sarkozy c’est qu’on ne veut pas très souvent, surtout quand on sévit – si l’on peut encore employer ce terme - à Bondy.
Etrange ce monsieur Canivet dont la première préoccupation n’est pas que la justice soit rendu avec équité mais qu’on ne touche pas au moindre cheveux de ses protégés. Esprit de caste, refus d’accepter une mise en cause que les chiffres publiés rendent pourtant nécessaire.
Quel mal aura donc fait ce Montesquieu dont la lecture ânonnée par des politiques est rabâchée par ceux la même qui ne cessent de démissionner. La séparation des pouvoirs : la tarte à la crème au nom de laquelle on devrait tolérer toutes les lâchetés, les insuffisances quand ce ne sont même des violations par l’institution de l’Etat de droit.
Les juges rendent la justice au nom du peuple français, dont