Coup de chapeau pour un coup de semonce. L’Iran met la marine anglaise à terre. Peu importe, in fine, que les eaux territoriales aient été ou non violées, le vainqueur de ce bras de fer est le président iranien devant le quel Albion a capitulé. La tête de Blair en disait plus long que tous les démentis de
Cela donne un avant goût de la détermination du régime persan aux va-t-en guerre qui à Washington, comme à Londres, préparent leur opinion à une guerre « éclair » contre le régime iranien.
Pas encore guéris d’avoir semé la désolation en Irak, les faucons (mal nommés) des deux pays laissent bruisser des rumeurs de préparatifs d’invasion de l’Iran. Le bref séjour des marins anglais dans les geôles du président Mahmoud Ahmadinejad aura eu pour effet de rappeler aux agresseurs éventuels qu’il peut être mortel de sous estimer l’intelligence de son adversaire.
Les israéliens ont payé un lourd tribut au Liban pour avoir commis l’erreur de croire que Yahvé était de leur côté, Bush a entraîné son pays dans la guerre en Irak parce que God le lui aurait demandé. Il vaudrait mieux pour ce bas monde que les dirigeants les mieux armés cessent de croire que leur Dieu a le monopole des cieux, des airs et de la mer. Avant de mettre genou à terre comme vient de le faire piteusement ce pauvre Blair.