48 heures de silence, c’est le cadeau « royal » que la loi électorale offre aux français après le tohu-bohu médiatique de ses derniers jours. A la réflexion c’est une sage décision que d’ôter la parole aux candidats et aux bavards de tout poil quelques heures avant de jeter son bulletin dans l’urne.
Si l’un ou l’autre avait encore quelque chose d’important à dire, nul ne doute qu’ils avaient loisir pour nous en entretenir et si ce n’était que surenchère insignifiante ou vilenie gratuite à l’endroit de leur concurrent, on s’en passe bien volontiers.
Les dés sont donc jetés puisque rien ni personne ne peut plus influer sur le contenu des urnes. Le résultat est couru, les urnes sont encore vides mais le nom est connu. L’hypocrisie du système interdit qu’on vous le communique, alors qu’il est dans tous les esprits, sur toutes les bouches mais à quoi servirait-il d’aller voter si il suffisait de sonder les français ?
C’est la revanche de l’isoloir et de la force mystérieuse qui dicte à la main le bulletin qu’elle va glisser dans l’urne. Qui n’a pas, au dernier instant, déjà modifié son choix ?