27 janvier 2010
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18:12
Rétropédalage, cafouillage, … quelque soit le vocable c’est une pantalonnade de piètre augure pour une prétendante au pontificat laïc : la présidence de la république.
C’est vrai qu’il est des mensonges pieux, mais la dernière volte face de Martine Aubry la relègue dans la vulgate politicienne
L’homme politique qui ne peut transgresser des tabous, bousculer des lignes, défricher des terrains où ses prédécesseurs ne se seraient pas aventurés est condamné à la figuration. A faire du Fillon, du Jospin. A expédier les affaires courantes, en évitant un piège ici à gauche, là à droite. Seul un homme de rupture, de passage d’ère, capable d’imposer de nouveaux paradigmes peut prétendre au noble titre d’homme d’État. .
Michel Rocard, à cet aune, était d’une autre trempe que l’austère Mendès qu’un patronyme gaullien davantage que 6 mois aux affaires, a porté au pinacle. Il a osé, bravé, ne s’est pas réfugié derrière de mythiques idéologies.
A gauche ce fut le dernier, à droite il y eut Juppé qui échappa aux poncifs mais chuta faute d’avoir convaincu Chirac, le souverain pontife. Depuis Ségolène, rendons lui cet hommage, s’y est essayée. Elle aussi a chuté faute de s’être libérée des chaînes dans les quelles les caciques du parti n’avaient de cesse de la cadenasser.
Aubry en battant en retraite après sa méritoire mais très modeste ouverture d’hier sur la date de ce départ prouve qu’elle n’a pas su, voulu ou pu s’extraire du carcan que les appareils partisans lui ont imposé. Quelque soit la raison de cet emprisonnement elle se révèle l’otage, la prisonnière du système dont elle est la synthèse et qu’elle est, de ce fait, incapable de transcender.
A gauche, exit donc la Martine, sauf à se complaire dans l'opposiiton.
C’est vrai qu’il est des mensonges pieux, mais la dernière volte face de Martine Aubry la relègue dans la vulgate politicienne
L’homme politique qui ne peut transgresser des tabous, bousculer des lignes, défricher des terrains où ses prédécesseurs ne se seraient pas aventurés est condamné à la figuration. A faire du Fillon, du Jospin. A expédier les affaires courantes, en évitant un piège ici à gauche, là à droite. Seul un homme de rupture, de passage d’ère, capable d’imposer de nouveaux paradigmes peut prétendre au noble titre d’homme d’État. .
Michel Rocard, à cet aune, était d’une autre trempe que l’austère Mendès qu’un patronyme gaullien davantage que 6 mois aux affaires, a porté au pinacle. Il a osé, bravé, ne s’est pas réfugié derrière de mythiques idéologies.
A gauche ce fut le dernier, à droite il y eut Juppé qui échappa aux poncifs mais chuta faute d’avoir convaincu Chirac, le souverain pontife. Depuis Ségolène, rendons lui cet hommage, s’y est essayée. Elle aussi a chuté faute de s’être libérée des chaînes dans les quelles les caciques du parti n’avaient de cesse de la cadenasser.
Aubry en battant en retraite après sa méritoire mais très modeste ouverture d’hier sur la date de ce départ prouve qu’elle n’a pas su, voulu ou pu s’extraire du carcan que les appareils partisans lui ont imposé. Quelque soit la raison de cet emprisonnement elle se révèle l’otage, la prisonnière du système dont elle est la synthèse et qu’elle est, de ce fait, incapable de transcender.
A gauche, exit donc la Martine, sauf à se complaire dans l'opposiiton.