7 février 2010
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Un air de nostalgie soufflait sur le grand jury. Un souffle d’air façon les années 50 quand l’avenir radieux de l’humanité était porté par les ouvriers qui pointaient au PC. Dans le rôle du néo communiste qui ne transige pas avec les valeurs démocratiques et républicaines Mélenchon ne craint personne : il est même sympathique, ne transige ni avec le voile ni avec la burka et laisse aux électeurs le soin de décider si par miracle son groupuscule peut atteindre les fatidiques 5 % !
Si vous êtes dans cette catégorie socio professionnelle qui ne possède ni les rudiments de culture économique, ni le moindre gène paysan porteur du bon sens populaire, vous êtes accessible à la dialectique charmeuse façon Mélenchon : fermeture des frontières, des bourses et des centrales nucléaires pour marquer le territoire. Nationaliser Airbus pour produire des avions comme avant que les financiers ne se mêlent de cette affaire, même au détriment des enseignements du Grenelle de l’environnement. Taxer le capital pour aligner les retraites du privé sur celles des fonctionnaires. Peu lui importe que cela ne puisse se faire qu’une fois, alors que les retraites sont versées tous les ans…
A tout mélanger avec talent Mélenchon laisse accroire qu’avec des yaka et des faukon les problèmes difficiles sont solubles dans le crypto communisme dont il est le talentueux porte voix. Et il a raison de briser le mythe d’une équité immanente dont tour à tour la droite et la gauche seraient les dépositaires. Il ne peut y avoir de tabou quand le modèle conduit à verser des retraites indécentes, à ne pas taxer des gains insolents.
Mais passer sous silence que sa politique – même si elle est globalement cohérente - conduirait à exclure le pays de la mondialisation, à l’isoler et à le sanctuariser annihilant 50 ans d’ouverture sur le monde c’est pire qu’un mensonge par omission, c’est une imposture. Quel jeune français aujourd’hui accepterait pour préserver sa retraite de se recroqueviller dans l’hexagone, de se fermer au « monde » ?
Si vous êtes dans cette catégorie socio professionnelle qui ne possède ni les rudiments de culture économique, ni le moindre gène paysan porteur du bon sens populaire, vous êtes accessible à la dialectique charmeuse façon Mélenchon : fermeture des frontières, des bourses et des centrales nucléaires pour marquer le territoire. Nationaliser Airbus pour produire des avions comme avant que les financiers ne se mêlent de cette affaire, même au détriment des enseignements du Grenelle de l’environnement. Taxer le capital pour aligner les retraites du privé sur celles des fonctionnaires. Peu lui importe que cela ne puisse se faire qu’une fois, alors que les retraites sont versées tous les ans…
A tout mélanger avec talent Mélenchon laisse accroire qu’avec des yaka et des faukon les problèmes difficiles sont solubles dans le crypto communisme dont il est le talentueux porte voix. Et il a raison de briser le mythe d’une équité immanente dont tour à tour la droite et la gauche seraient les dépositaires. Il ne peut y avoir de tabou quand le modèle conduit à verser des retraites indécentes, à ne pas taxer des gains insolents.
Mais passer sous silence que sa politique – même si elle est globalement cohérente - conduirait à exclure le pays de la mondialisation, à l’isoler et à le sanctuariser annihilant 50 ans d’ouverture sur le monde c’est pire qu’un mensonge par omission, c’est une imposture. Quel jeune français aujourd’hui accepterait pour préserver sa retraite de se recroqueviller dans l’hexagone, de se fermer au « monde » ?