11 février 2010
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21:53
Merci les grecs ! A notre porte une étude de cas, comme on les enseigne dans les business schools. La Grèce développe en modèle réduit le syndrome qui peut frapper tous les pays qui vivent au dessus de leurs moyens. Le notre en particulier. La crise que subit la Grèce ne doit rien aux sub primes, rien aux traders : c’est le contre exemple qui ruine la belle rhétorique des gouvernants : les américains en offrant des facilités de prêts aux moins favorisés (sub primes ) et en créant des produits dérivés (titrisation) ont – pour satisfaire la cupidité de leurs traders - causé la crise que nous traversons.
Faux !
La Grèce ne peut plus faire face à ses dettes parce qu’elle n’a plus accès à la planche à billets, contrairement à la France des années 50. Immergé dans un système qui la protège elle a pu faire illusion en présentant des faux bilans. Une dévaluation aurait il y a quelques années remis les compteurs à zéro, ruiné les rentiers, aggravé les inégalités et relancé l’économie au profit des apôtres du libéralisme.
La Grèce ne peut entraîner la faillite de l’Euro vu le poids epsilonnesque de son économie dans cette zone. Cette crise inquiète seulement parce qu’elle anticipe les problèmes que l’on va retrouver en Espagne, en Italie, en France pour ne citer que quelques uns des pays qui depuis des lustres dépensent plus qu’ils ne produisent. Le poids des déficits accumulés par tous ses Etats ne peut plus être gommé par l’inflation. Les déficits doivent un jour où l’autre être payés par un réajustement des parités, c’est à dire par une dévaluation : donc un appauvrissement.
Toute la finance virtuelle et les bulles qui se créent ici ou là ne peuvent masquer l’implacable loi du marché : ceux qui prêtent ne le font qu’à ceux qui peuvent rembourser en valeurs bien réelles et non pas en monkey money ! Et les pays en déficit structurel sont condamnés à emprunter.
Merci à la Grèce de rappeler ces évidence dignes d’un cours d’économie pour CP !
Faux !
La Grèce ne peut plus faire face à ses dettes parce qu’elle n’a plus accès à la planche à billets, contrairement à la France des années 50. Immergé dans un système qui la protège elle a pu faire illusion en présentant des faux bilans. Une dévaluation aurait il y a quelques années remis les compteurs à zéro, ruiné les rentiers, aggravé les inégalités et relancé l’économie au profit des apôtres du libéralisme.
La Grèce ne peut entraîner la faillite de l’Euro vu le poids epsilonnesque de son économie dans cette zone. Cette crise inquiète seulement parce qu’elle anticipe les problèmes que l’on va retrouver en Espagne, en Italie, en France pour ne citer que quelques uns des pays qui depuis des lustres dépensent plus qu’ils ne produisent. Le poids des déficits accumulés par tous ses Etats ne peut plus être gommé par l’inflation. Les déficits doivent un jour où l’autre être payés par un réajustement des parités, c’est à dire par une dévaluation : donc un appauvrissement.
Toute la finance virtuelle et les bulles qui se créent ici ou là ne peuvent masquer l’implacable loi du marché : ceux qui prêtent ne le font qu’à ceux qui peuvent rembourser en valeurs bien réelles et non pas en monkey money ! Et les pays en déficit structurel sont condamnés à emprunter.
Merci à la Grèce de rappeler ces évidence dignes d’un cours d’économie pour CP !