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6 septembre 2005 2 06 /09 /septembre /2005 23:00

Que la question puisse être posée n’étonne que ceux qui n’ont pas compris que l’assimilation avait subrepticement rejoint la manivelle aux magasins des accessoires inutiles. C’est bien le signe que la communautarisation s’étend dans notre pays et bouleverse notre société que l’on soulève le statut de ces familles où sévit la polygamie.

 

 

 

 Au temps de la manivelle on avait encore tous des ancêtres gaulois, Charlemagne avait inventé l’école et Jules Ferry l’avait rendu obligatoire. Dispensée par des pères blancs aux petits noirs,  elle imprégnait dès le plus jeune age des valeurs issues de notre héritage judéo chrétien et la polygamie n’y figurait pas. Ca n’empêchait pas déjà de nombreux africains de venir chercher dans l’ancienne métropole un mode de vie qu’ils devaient juger supérieur à celui offert par leur pays d’origine.

 

 

 

 C’est l’équipe avec Giscard à la barre qui institutionnalisa le regroupement familial en même temps que les dîners chez les éboueurs – n’y voyez pas malice. De cette époque date l’importation d’une civilisation plus proche des rites tribaux qu’héritière des acquis de la révolution, n’en déplaise aux émules de Jean Jacques Rousseau.

 

 

 

 L’illusion de l’assimilation s’évanouit vite devant le raz de marée communautariste et alors que le discours officiel restait emprunt des nobles fantasmes républicains, des populations revêches à toute forme d’intégration s’installèrent à nos portes. Le malheur voulut qu’elles parlent notre langue tout en ignorant tout de notre civilisation. Elles n’avaient pas été élevées par des pères blancs et n’eurent aucun mal à parasiter un système qui n’avait toujours pas fait son aggiornamento.

 

 

 

 Dès lors la polygamie put sortir du bois. Les récents sinistres révélèrent  aux français ahuris que la fécondité dans ces taudis excédait ce que la plus généreuse des dames natures avait jamais prévu. Il n’y avait que la polygamie pour expliquer cette densité de gamins au cœur de Paris.

 

 

 

 Et nos bonnes âmes de gauche, celles qui ne sont généreuses qu’avec les sous des autres, de nous expliquer que la polygamie est à l’africain ce que le béret est au basque et que l’Etat doit pourvoir au logement de tous ses gens la.

 

 

 

 Villepin se fit silencieux, Sarko resta coi, Boorlo et les autres firent mine de n’avoir rien entendu. Qu’il était loin le temps où Chirac fustigeait les odeurs qui émanaient de certaines tribus. On attend plus qu’une proposition de loi pour légaliser la polygamie et permettre ainsi à toutes ces familles de se trouver sous un même toit.

 

 

 

 Et c’est Gaymard qui sera content, il lui suffira de prendre une deuxième femme pour enfin justifier de son duplex de 600 m2. Ca sera la revanche du petit blanc.

 

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4 septembre 2005 7 04 /09 /septembre /2005 23:00

Il avait raison Sarko !  Qui osait parler d’incivilités ?  Mettre le feu à son immeuble n’est ni une indélicatesse, ni un délit, c’est un crime. Et si, qui plus est, on a asphyxié une quinzaine de personnes on doit être déféré à une cour d’assises. Tout autre jugement serait une incitation à susciter d’autres vocations de petits Néron.

 

 

 

 Aussi ce maire qui fut pourfendu pour avoir si maladroitement qualifié l’incendie qui ravagea une tour à L’Hay les Roses resta coi au risque d’avoir à répondre si ce n’est de complicité du moins de duplicité en plaignant les victimes sans condamner les criminelles.

 

 

 

 Voila pour les faits.

 

 

 

 Et si naturellement on remercie Sarko de nous rappeler que provoquer la mort c’est l’interdit fondateur de toutes civilisations - c’est le sixième Commandement que l’on retrouve dans nos trois religions, on frémit à l’idée qu’une telle logique puisse un jour être généralisée.

 

 

 

 Car lequel d’entre nous peut être assuré que jamais il ne fera la petite bêtise qui par un désastreux concours de circonstances ne déclenchera l’accident dont seront victimes d’innocents quidam dont le seul tort sera de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Qui n’a jamais été effaré par les conséquences imprévues d’actes prétendument bénins ?

 

 

 

 A L’Hay les Roses cette chaîne de causes et d’effets, qui presque toujours s’arrête au premier chaînon manquant, s’est déroulée à la perfection  jusqu’à son sinistre terme.

 

 

 

 Elles sont responsables, mais elles sont pardonnables. Je ne crois pas qu’en faire des clientes de cour d’assises évitera à d’autres « conneries » d’avoir des issues fatales.

 

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4 septembre 2005 7 04 /09 /septembre /2005 23:00

C’était donc bénin, ç’était certainement moins que rien pour qu’on nous dise qu’il va très bien. Villepin l’a trouvé en pleine forme et ses médecins décrivent un état très satisfaisant, fermer le ban !

 

 

 

 On avait tout faux. On croyait que le Val de Grâce était un établissement prestigieux pour malades très sérieux. On apprend que c’était au cœur de Paris un lieu de villégiature pour président pétant le feu. L’espace d’un week end on nous l’a joué « malade imaginaire ».

 

 

 

 La langue de bois ne s’est jamais aussi bien portée et ce dernier exemple caricatural montre qu’en dépit des assurances de transparence, l’infantilisation des électeurs est une valeur commune à  tous nos hommes politiques.

 

 

 

 A moins qu’ils ne trouvent rassurant que le premier d’entre eux, déjà atteint de surdité à droite, frappé de cécité à gauche ne soit l’archétype du représentant de nos gouvernants.

 

 

 

 On peut enfin se réjouir qu’en France il n’y ait pas de discrimination pour les handicapés : ils ont des places réservées, jusque dans la cour de L’Élysée.

 

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3 septembre 2005 6 03 /09 /septembre /2005 23:00

L’entrée au Val de Grâce a résonné comme le coup de feu du starter. Le titulaire est disqualifié, la course est lancée.

 

 

 

 Ce n’est peut être qu’un incident vasculaire cérébral mineur, mais c’est à sa mort politique que nous venons d’assister. Et si vous en doutiez il n’est qu’à mesurer le temps consacré par le chef de l’UMP lors de la clôture de son université d’été à la santé de notre président. Juste le temps de lui souhaiter un prompt rétablissement : c’est le service minimum comme on dit dans la fonction publique.

 

 

 

 Pain béni que ce rappel aux réalités : il épargnera aux prétendants de commettre le meurtre du père et aux opposants de refaire la gaffe à Jospin qui avait mis fin à ses prétentions élyséennes.

 

 

 

 Qui regrettera de voir Jacques prendre du champ ? Depuis qu’il est devenu clair qu’il a perdu la main et qu’il ne perdure qu’au bénéfice du cercle restreint de ses thuriféraires  et de ses affidés, depuis que ses dernières dispositions ont confirmé son incapacité à sortir les français de la logique lénifiante et du bla bla émollient qui depuis Mitterrand nous ont conduit de social démocratie en radical socialisme pour devenir en l’espace d’une génération un pays où la majorité n’aspire plus qu’à être assistée, sa mise sur la touche devrait devenir jour de  fête carillonnée dans toutes les communes de France.

 

 

 

 Au nom de ce désastreux principe de précaution dont il est s’est fait le héraut et qui a élevé la « trouille » au rang d’un des grands principes républicains et pour lui éviter les risques de récidive dont on peut craindre qu’elle ne le laisse dans un état incompatible avec l’image qui sied à un président, j’implore Jacques de prendre une retraite que les français, tous les jours un plus nombreux, appellent de leur vœux.

 

 

 

 Et si par un sursaut enfin républicain il suivait mon conseil et décidait d’abdiquer, il offrirait aux français le choix entre des dauphins s’entre dévorant comme des requins pour ceux qui regardent à droite et des éléphants se faisant bouffer par des crocodiles pour ceux qui penchent à gauche. En tout état de cause le spectacle sera dans le marigot.

 

 

 

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1 septembre 2005 4 01 /09 /septembre /2005 23:00

Le pire n’est jamais sur, heureusement car là bas le pire reste à venir. Encore un funeste mois de septembre pour les américains mais celui de 2005 ne ressemble en rien à 2001. Si le 11 septembre Al Quaida avait tout scellé l’espace d’un matin, Katrina prend tout son temps pour disperser son venin.

 

 

 

 Annoncé plusieurs jours avant son heure, l’ouragan frappa la cote à l’endroit prévu dans son plan avec les effets prédit par les experts sans qu’aucune disposition ne puisse être prise en ces quelques jours pour permettre aux américains d’échapper à leur destin.

 

 

 

 Une Amérique au pied d’argile, c’est l’image que laissera Katrina de son passage dans les Etats du sud, une Amérique blessée, ravalée au rang d’un Etat dépendant de l’aide internationale pour venir en aide à des millions de ses concitoyens.

 

 

 

 Bush n’y est pour rien. Il a opportunément bâti sa statue de commandeur sur les décombres du World Trade Center après qu’il ait piteusement fui le théatre des opérations. Il sera rattrappé par l’histoire, déboulonné de son piédestal pour être le président assistant impuissant à la plus cruelle défaite infligée aux américains : celle du lac Pontchartrain.

 

 

 

 Quand la résignation fera place à la honte, quand l’arrogance déchue suscitera l’apitoiement, quand Dieu aura montré qu’il sait choisir les siens, tous constateront que Bush n’est plus rien.

 

 

 

 C’est un espoir pour les irakiens : victimes d’un premier septembre noir, il pourrait être les bénéficiaires de la décrépitude du cow boy texan.

 

 

 

publié par Michel COUDERT

 

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31 août 2005 3 31 /08 /août /2005 23:00

On n’en finit pas de compter les sinistres, les accidents, les catastrophes qui auront endeuillé notre été. Rien ne nous est épargné : ni en mer, ni sur terre, ni sur les ponts, ni dans les airs, nulle part on ne sent plus en sécurité. C’est ce que nous serinent les journaux, les radios, les télés. Et ceux qui n’en parlent pas sont suspectés d’indifférence quand ce n’est pas de misanthropie.

 

 

 

 Ce chapelet de mauvaises nouvelles qu’une main invisible égrène depuis quelques semaines nous emplit d’émotion. Jouant sur notre compassion pour les innocentes victimes, l’essentiel est passé à la trappe s’il n’est pas chargé d’émotion.

 

 

 

 Et même si il y a réchauffement de la planète, laxisme dans le transport aérien, vétusté dans de nombreux squats parisiens l’essentiel est que chez nous, bon an mal an, tout va plutôt mieux, même si, à cet instant, une telle affirmation fleure bon la provocation.

 

 

 

 A quelle aune mesure-t-on que les choses vont en s’améliorant ? Certes pas en sondant des Irakiens abasourdis après le suicide collectif d’un millier de pèlerins, ni les américains groggy après un ouragan dévastateur, ni les passagers d’un charter tremblants après un décollage poussif, pas plus qu’en écoutant notre vieux président se la jouer Clemenceau pour suggérer une très hypothétique menace aviaire, principe de précaution oblige !

 

 

 

 Pas plus qu’une hirondelle ne fait le printemps un seul indicateur ne reflète la situation. Mais quand les chiffres-clés des démographes sont au vert il serait malhonnête de ne pas y lire l’amélioration tangible de l’état des français.

 

 

 

 Parce qu’alors il faudrait expliquer comment les choses empirent quand les français vont mieux, se marient plus et font plus d’enfants. Comment la vie peut être plus difficile, dangereuse, l’environnement plus insalubre, dégradé et les français vivre vieux, toujours plus vieux. Comment peut-on avoir peur de demain, du surlendemain, gamberger sur des retraites peau de chagrin et être fécond au point de mériter notre réputation de chauds latins

 

 

 

 Alors l’été meurtrier restera un accroc, statistiquement sans signification, dans une lente mais inexorable tendance à l’amélioration. On a jamais dit que les choses allaient bien, seulement qu’elles allaient mieux.

 

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30 août 2005 2 30 /08 /août /2005 23:00

Je ne l’ai pas lu et tout est fait pour que je ne le lise point. Après tout que perdrais-je à ne pas suivre la meute, à ne pas apporter mon grain de sel dans les cafés littéraires où « la possibilité d’une île » monopolisera l’intérêt de lecteurs avides d’afficher leur ouverture d’esprit pour s’être encanaillé à la lecture de Michel Houellebecq. J’avais entamé ses précédents ouvrages qui m’avaient barbé comme beaucoup de ces romans qui surfent sur le temps présent et dont on sait dès la première page que passé l’hiver ils auront quitté l’étal des libraires.

 

 J’ai découvert Céline alors qu’il s’était éteint, j’ai dévoré Sartre avant qu’il ne devienne quelqu’un, je n’ai rien compris à saint Léger après même qu’il fut devenu saint John Perse, et pour n’avoir jamais été en phase avec les écrivains je prends le risque de snober le chou chou des média. Et si la postérité me donne tort j’assumerai la honte et me clouerai le bec d’avoir méprisé l’incontournable Houellebecq.

 

 

 Sur le tard je donne raison à Jack. Les livres ne sont pas une marchandise qu’on markette comme des carambars. J’ai trop longtemps pesté contre le prix unique du livre pour ne pas battre ma coulpe et imaginer ce qu’aurait été la campagne médiatique du sulfureux auteur des « Particules élémentaires » si la grande distribution avait pu discounter ses produits en rayon.

 

 

 Comme quoi tout n’est pas à rejeter chez les gens de gauche, même si c’est grâce au plus réac des auteurs qu’on s’en apperçoit.

 

 

 

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28 août 2005 7 28 /08 /août /2005 23:00

Serait-elle l’élue par défaut. Celle par qui le scandale ne risque pas d’arriver. Ni technocrate naïve comme le Gandois de triste mémoire roulé dans la farine par la perfide Aubry, ni héritière des cent familles enrichit sur le dos l’Etat dans la déconfiture du plan acier, tel le flamboyant baron Seillière, juste la fille de son père et manager formée par HEC, Mme Parisot  peine à porter la culotte de patronne des patrons.

 

 C’est bien de se porter candidate, c’est très bien de voir sur son nom se porter la majorité des votes mais si c’est pour n’être que le plus petit commun dénominateur, ça risque de ne pas mener loin.

 

 

 On a trop flétrit chez certains tribuns la médiatisation à outrance pour lui reprocher un silence de trois mois, mais sur des sujets d’importance Mme Parisot s’est signalé par son absence dans les débats ; nul ne saura ce qu’elle pensait du contrat nouvelle embauche, ni de la restitution de la TIPP ou des importations de textile chinois. Sans doute attend elle de lire dans les sondages ce que les patrons en pensent pour se forger une opinion.

 

 

 On avait apprécié chez Gandois le courage de démissionner, chez Seillère le panache qui sied aux gens bien nés ; je crains qu’on ne trouve chez Parisot que la langue de bois qui lui a permis de rallier contre toute attente les suffrages des nostalgiques du premier comme des affidés du précédent.

 

 

 

publié par Michel COUDERT

 

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27 août 2005 6 27 /08 /août /2005 23:00

Il n’y a ni trêve, ni pause. Pas un jour sans que pointe le nez d’une nouvelle loi. Tout est prétexte à resserrer la toile qui limite nos droits, restreint nos autorisations, régit les tolérances, les dérogations, définit les exceptions et liste les interdictions.

 

 Hier les piscines, aujourd’hui les vides greniers, demain la vitesse sur les autoroutes : rien n’échappe à la vigilance de l’Etat-surveillant.

 

 

 A quand l’heure d’ouverture des vespasiennes, ou la durée légale de la sieste.

 

 

 On en peut plus, on suffoque sous cette avalanche de contraintes. Qu’un gouvernement soi disant libéral devienne le plus prolifique des législateurs contredit toutes ses prétentions à restaurer dans ce pays les conditions de la confiance.

 

 

 La confiance: ça se mérite, ça se fait ou ça ne se fait pas, mais ça ne se restaure pas à coup de lois ou de règlements. A restreindre tous les jours un peu plus le champ des initiatives, à légiférer sur des sujets pichrocholinesques Villepin se situe dans le droit chemin des Jospin, des Raffarin pour qui l’Etat doit se mêler de tout. Comment osent ils s’étonner que les français qui ont la fibre entrepreneuriale se délocalisent sous des cieux plus hospitaliers ?

 

 

 Les dernières initiatives de ce gouvernement sur les contrôles des vides greniers comme sur la limitation à 115 km/h de la vitesse sur autoroutes éclairent mieux que tout discours d’investiture sur la hauteur de vue des gens de Matignon.

 

 

 Incapable d’offrir aux français des perspectives pour sortir d’une situation difficile, paralysé par la crainte d’être rejeté aux prochaines échéances, par un électorat versatile, Villepin navigue à vue, ballotté par les vents contraires du prix de l’essence, des logements précaires ou des accidents d’avion.

 

 

 Si de Gaulle pouvait craindre que la politique de la France ne se décide à la « corbeille », au temps de Villepin elle ne dépend plus que du dernier fait divers à l’ouverture du J.T.

 

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26 août 2005 5 26 /08 /août /2005 23:00

Les fous de Bush vont s’étrangler d’indignation. C’est tout le mal qu’on leur souhaite. Ca n’a fait qu’une brève dans les journaux bien pensants et pourtant c’est un détail inquiétant. Il s’agit de la dernière prédication du révérend Pat Robertson, un mollah à la façon cow boy.

 

 Lequel télé évangéliste – c’et sous cette désignation et en prime time sur les petits écrans qu’il a appelé exhorté au meurtre, pas au meurtre d’un assassin, ni d’un terroriste ou d’un ennemi public, non, à l’assassinat d’un président élu démocratiquement, le président du Venezuela.

 

 

 Et parmi les copains de ce révérend on trouve beaucoup de bon chrétiens, plein de monde chez les républicains et à la maison blanche, où l’on n’a pas oublié tout ce que George W. doit à ses prêches enflammés pour sa ré élection.

 

 

 Que ce Mr Chalvez ne plaise pas aux américains, qu’il soit critiqué, vilipendé, que la CIA l’ait mis sur sa liste noire ne nous offusque pas, mais qu’un émissaire du dieu auquel Bush Jr se réfère tous les matins incite publiquement à la liquidation physique d’un opposant politique mérite mieux qu’un entrefilet dans nos quotidiens. 

 

 

 C’est ce même pays où Darwin est contesté au profit d’un « dessein intelligent », où Armstrong peut ridiculiser ceux qui l’ont – tardivement mais sans contestation – débusqué au titre qu’ils ne sont pas amis de l’Amérique, ce même pays où aujourd’hui on profère impunément des invitations à l’assassinat politique. Cela nous renvoie à d’autres lieux, à d’autres mœurs.

 

 

 Ce pays d’où l’on lance des appels au djihad, où l’on flétrit la science dès qu’elle s’éloigne de la Bible , où l’on blanchit les faussaires pour ne pas donner raison à ses ennemis, ce pays n’est pas l’Amérique de Roosevelt, ni celle de Kennedy, pas même celle de Clinton : c’est celle d’un chef cow boy croisé illuminé qui aura en moins d’un lustre réussit l’exploit de ravaler son pays au rang des états les plus obscurantistes.

 

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