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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 09:56

Pavé dans la mare, ou croc en jambes d’un perdant. Enquête fouillée, faisceau d’indices contre présomption d’innocence. Pièces à conviction ( ?) contre l’intégrité d’une corporation, le débat ne sera pas tranché par l’auteur de ses lignes.


L’ouvrage de Laurent Mauduit trouvera-t-il écho dans les colonnes du Monde qu’il a quitté brutalement ? Mauduit ne se limite pas à confier la perte des illusions qu’il avait naïvement entretenues sur l’indépendance éditoriale de son journal. Il nous entraîne dans la relecture de quelques pages récentes du capitalisme français. Guère de coups boursiers, d’OPA, de fusions ou d’acquisitions des plus grandes sociétés qui ne soient ré écrites par l’ancien chef de la rubrique économique du quotidien du soir.


Et là surprise, à la manœuvre on croise, recroise l’omniprésent Alain Minc. Pas une seule des opérations majeures qui a façonné le tissu économique national sans que ne plane l’ombre d’un entremetteur, au demeurant président du conseil de surveillance du journal Le Monde !


Tout est décrit par le menu, l’entrelacs des relations, la confusion des genres, les conflits d’intérêts, les petites et les grandes trahisons et cerise sur le gâteau, son influence sur la rédaction du fleuron de la presse française.


Écrivain plagieur, manager aux échecs retentissants, politicien abonné au mauvais camp Minc est sollicité par les dirigeants des plus grandes entreprises du CAC40 et contrôle la ligne éditoriale du Monde. C’est ce que Mauduit avance…


Une seule question quand on sait l’obsession d’indépendance des journalistes du Monde : auraient-ils tous perdu leur lucidité, seraient-ils hypnotisés par le plus brillant des faiseurs de la génération fric ?


On attend avec intérêt la réponse du directeur du quotidien : monsieur Colombani. Peut être une procédure comme ce fut le cas quand Péan et Cohen décrirent la face cachée du quotidien, peut être l’indifférence …mais qui ne dit mot consent !

 

 

* Petits conseils, Laurent Mauduit chez Stock

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 17:32

Il s’est acheté une bonne conduite…en cette audience du tribunal de Bobigny . L’animateur de télé a ouvert le carnet de chèques et est sorti libre du palais de justice. Passible de 5 ans d’emprisonnement, le tribunal a été sensible aux espèces sonnantes et trébuchantes. Delarue fera un stage de 48 heures chez Air France pour mieux contrôler sa phobie des aéronefs.


La Fontaine est bien vivant, ce n’est pas le loubard de banlieue qui après avoir joué aux cannibales dans un bus des transports en commun se verrait inviter par la régie parisienne à tester la qualité de l’accueil de la RATP.


La morale n’est certes pas sauve, même si la justice est passée. Si les compensations pécuniaires ont largement adouci le désagrément des morsures infligées par le présentateur carnassier on reste perplexe devant la mansuétude des juges.


Quand la justice sera-t-elle rendue de façon anonyme ? Nul ne pourra s’ôter de l’esprit qu’un Mohamed ou une Latifa, enfants de la rue, auraient subi un traitement différent, ne serait-ce que parce qu’ils n’auraient pas eu les moyens de s’acheter une bonne conduite.

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 09:02

 

- Mais que fait la police ?

- Elle arrête un délinquant

 

La populace s’insurge et l’émeute s’étend, embrase les sous sols de la gare du nord.


En une semaine, c’est le deuxième incident où une banale interpellation déclenche un affrontement entre civils et forces de l’ordre. Un contrôle d’identité dans un café de la rue Rampal dégénère en échauffourée anti flics, une agression contre des agents de la RATP déchaîne des réactions violentes contre la police venue s’interposer. Dans les deux cas la police est prise à partie par des passants étrangers aux incidents incriminés.


La spontanéité du réflexe anti flic et la violence des comportements des protagonistes de ces deux affaires n’ont rien d’accidentelles. La mise en cause de la légitimité de l’action policière par des témoins oculaires aux quels viennent s’ajouter des badauds ignorant tout des raisons de l’agitation tendent à se répandre même en dehors des quartiers non sécurisés.


On ne donnera ni dans la simplification outrancière, ni dans la recherche d’un tireur de ficelles, agent déstabilisateur qui fomenterait des troubles pour grossir les rangs de ses électeurs. La lente détérioration de la relation entre ceux qui maintiennent l’ordre et ceux qui le troublent est le fruit d’un venin instillé depuis 1981 par les fauteurs de l’ordre public : les socialistes, avocats de l’irresponsabilité individuelle. En corollaire s’est nourrie la regrettable détestation que le monde policier – désigné à la vindicte populaire par la jactance socialiste - éprouve à l’égard des catégories de la population où se recrutent majoritairement les délinquants. Jeunes bigarrés et habitants des cités…

Le divorce entre une partie croissante de la population et son émanation chargée de sa sécurité s’étend, chaque incident nourrissant les ressentiments de l’un vers l’autre. Les candidats jettent de l’huile sur le feu. Mme Royal, Mr Bayrou s’indignent du comportement de la police …Quelle inconséquence !


Rendre la police ennemi du citoyen semble être le plus grand commun diviseur des candidats pré cités, ne parlons pas de l’extrême gauche, elle nous y a habitué. Rendre la police plus imperméable aux tentations d’abuser de ses prérogatives est une obligation qu’aucun candidat non plus n’a repris à son compte.


Ce n’est pas dans un statu quo où la population se dresse contre sa police que se restaurera l’Etat de droit, l’ordre juste ou la fin des antagonismes, selon le vocabulaire propre à chacun des candidats.

Alors que proposent-ils pour éviter que ce divorce ne soit totalement consommé ? A ce jour, rien…

 

Lire aussi :  Les intouchables

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 20:37

Une tronche à décrocher un oscar, une gouaille de titi bien élevé, un coiffeur aux abonnés absents c’est la dernière recrue de Sarkozy, un homme d’affaires milliardaire à la fibre sociale. C’est l’anti gauche caviar. Le Borloo s’est fait attendre, en maîtresse capricieuse laissant fulminer son mâle, évitant l’esclandre qui aurait compromis son statut de diva et l’aurait condamné à être racolé par le petit béarnais.


C’est un illusionniste qui rejoint la dream team du nouveau Nicolas. Sa caution de gauche alors que c’est à droite que l’électorat se fait réticent. Ce n’est pas au premier tour que l’on fait le grand écart. La France solidaire c’est un pâle remake de la fracture sociale. Borlo nous la rejoue Chirac : on a vu en 1995 l’impossible synthèse entre les obligations de la modernisation et les illusions de la prorogation d’un modèle social fossilisé.


Borloo sait que sa caution vaut plombage. Foin de modernité, foin de rupture, son onction c’est du venin chiraquien. Comment oser la rupture avec un modèle suranné, comment se sortir du piège de l’Etat protecteur et omniprésent, comment être Tatcher quand on est l’otage d’un radical socialiste grand teint.


Piégé, par ce Tapie façon Chirac, Sarkozy a reçu ce soir le baiser de Judas.

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 13:57

C’est un coup d’arrêt que la Cour d’Appel de Bordeaux vient de donner aux aigrefins dont la rapacité avait franchi les bornes de la décence.


L’exploitation de la souffrance des juifs est devenu une industrie* depuis que Jospin, renversant les précédentes jurisprudences, avait entamé une repentance achetant les indulgences de la communauté juive spoliée par l’état français sous l’occupation. L’État s’engagea à verser aux descendants des victimes de déportation des indemnités au titre des biens séquestrés.


La boite de Pandore ainsi ouverte, la famille Lipietz flaira le bon filon : la voie du rail. Elle  menait à la SNCF une proie tentante pour les justiciers de la dernière heure. N’avait-elle pas transporté les victimes des rafles que Vichy avait organisées dans les années sombres de son gouvernement.


L’État a spolié de nombreux citoyens tout au long de son histoire chaotique : les nobles le 4 août, les pieds noirs lors des accords d’Evian pour ne prendre que deux exemples emblématiques. On n’appelle ça la raison d’État.


L’arrêt de la cour met un point que l’on espère terminal à une honteuse opération de valorisation sur le dos du contribuable du prix des larmes que les familles des déportés n’avaient pas attendu pour verser.


La morale est sauve, les profiteurs en seront pour leur frais, la shoah a fait suffisamment de victimes pour qu’on ne ternisse pas son image en s’enrichissant.

 


Relire :  Du beurre pour un Vert


Un Euro symbolique

 

* L’industrie de l’Holocauste, par Norman G. Finkelstein, chez La fabrique, préfacé par Rony Brauman

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 09:26

Mille heures. C’est l’équivalent d’un mi temps d’emploi protégé. C’est l’enjeu de la grève de la CGT qui paralyse le port de Marseille depuis 14 jours. On pourrait gloser encore sur cet anachronisme franco français, sur ce vestige de l’illusion communiste qui pourrit les relations sociales, sur les nuisances subies par l’économie locale, sur les monopôles syndicaux qui perdurent dans le monde portuaire, le monde de la presse… et ont hâté des délocalisations, détruit des emplois…non, on les a souvent stigmatisé, on a dénoncé les privilèges exorbitants des dockers, leur népotisme institutionnalisé et on a attendu que le relais soit pris par les hommes politiques… en vain !


Des carpes !


Certes ces exactions les font bouillir, exaspèrent leurs électeurs, minent leur crédibilité, mais silence, un candidat à la présidentielle ne commente pas une grève des dockers, pas plus qu’il ne critique des professeurs qui refusent de faire passer le bac blanc pour maintenir leur 17 heures, pas plus qu’il ne s’élève contre des cheminots qui pourrissent la vie des banlieusards pour prendre une retraite à 50 ans. C’est tabou.


Explication.


Le premier qui exprimerait son ras le bol, son indignation, sa sollicitude pour les victimes, otages d’une poignée de nantis se verrait sur le champ accuser par tout ce que la classe politique compte de couards de dresser les français les uns contre les autres, de jouer la division du monde du travail, de saboter l’unité nationale.


Voilà l’enjeu.


Alors dissipons les malentendus. Puisque les électeurs attendent de leur Président qu’il se mêle de tout, de la sécurité, de l’éducation de leurs enfants, de la circulation les jours de neige et bien entendu de leur trouver un emploi alors il doit dénoncer tout ce qui nuit au travail, toutes les murailles, les bastilles, vestiges d’un temps où le chômage n’existait pas.


Peu importe au final si cela défrise quelques corporations, qui n’ont cure de l’intérêt général comme le montrent leurs grèves à répétition – peu importe si des démagogues se précipitent pour soutenir ici des dockers, là des roulants au nom de la sauvegarde des avantages acquis. Le candidat qui remettra la France au travail, c’est celui qui abattra ces murailles, prendra ces bastilles, brisera ce tabou au nom du quel on ne dresse pas les français privilégiés contre ceux qui veulent travailler.


Ce candidat ce n’est certes pas Bayrou, le co-gestionnaire, ni Royal, encore qu’elle en aurait les tripes, mais la sociologie de son électorat le lui interdit.


Serait-ce Sarkozy ? Alors on se tait, on l’écoute !

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 13:16

Il peine à faire le plein. Il recrute pourtant à droite comme à gauche mais aucune pointure n’a encore rejoint le béarnais. Alors faute de gros calibre, faute de locomotive il enrôle les seconds rôles, ceux dont les états de service étaient restés confidentiels au point que leur patronyme semble sorti d’un fond de tiroir.


C’est le cas d’un ministricule, dont les performances dans son ministère lui avaient épargné les feux de la gloire. Il lui aura fallu cette désertion de l’UMP sur la liste de la quelle il était élu, pour que cette action d’éclat, à chacun son titre de gloire, le sorte d’un anonymat où il était condamné à croupir pour le reste de son mandat.


On taira le nom de cet indélicat. Il fut sous ministre dans un domaine que connaît bien Bayrou pour y avoir séjourné 4 années durant, avec la même efficacité. On s’interroge dans les deux cas : mais qu’ont-ils donc fait de tout ce temps passé ? Serait-ce cette propension partagée à l’immobilisme qui les rapproche aujourd’hui ?


En voila un au moins dont la force d’inertie trouvera tout loisir de s’exprimer, et dont les vacances risquent fort de se prolonger.

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 19:55

Une force de conviction au service d’un pouvoir très personnel. Jamais sans doute la plus haute charge de l’Etat n’aura autant été en danger d’être détournée par une personnalité incontrôlable.


On ne moquera pas la performance qu’elle a accomplie en se hissant seule ou presque dans le ticket gagnant. Rien n’est fait, mais son absence au second tour, si elle reste possible, semble d’autant moins probable que le challenger béarnais voit sa baudruche se dégonfler, incapable qu’il est d’inscrire dans la durée le coup médiatique qui l’a vu taquiner les candidats du PS et de l’UMP.


Le cas Royal est intriguant. Cornaquée par les éléphants elle glisse dans les sondages, mais qu’elle lâche ses mentors et Mme Royal reprend du poil de la bête. Foin  de cohérence, oubliés les propos tenus dans le passé, c’est la Royal du jour, voire de l’instant qu’il faut croire. Ne cherchez pas à la mettre en contradiction avec ses propres déclarations : là n’est pas le sujet. Elle a le droit de changer, puisqu’elle est à l’écoute des français dont chacun connaît la versatilité. A cette aune là, inutile de lui demander un avis sur le nucléaire – les investissements s’y décident sur un horizon d’au moins 50 ans – son horizon à elle n’excède pas la fin de l’émission.


N’imaginez pas qu’elle en soit désemparée, vous risqueriez plutôt d’en sortir déstabilisé.


C’est cet électron  insaisissable qui pourrait être propulsé aux plus hautes destinées de l’Etat. Ni socialiste ni libérale, ni idéologue ni opportuniste, Royal est un produit de politique fiction dont les  concepteurs ont perdu le mode opératoire.


Elle ne roule plus que pour elle, libérée de sa tutelle elle prend le peuple à témoin avant de le prendre en otage. La V ème république est taillée sur mesure pour une intrigante formée par le plus monarchiste des présidents, elle se voit déjà en Royal Présidente de France, comme son affiche électorale nous en donne la primeur.

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 09:59

Ce 25 mars ne marquera pas le jubilé dont auraient rêvé en 1957 les signataires du traité de Rome. Un demi siècle après cet acte de foi dans la capacité des 6 vieilles nations à dépasser leurs antagonismes séculaires les dignitaires européens qui aujourd’hui échangent des toast à Berlin ne seront pas présents demain dans les livres d’Histoire. Ils portent eux et leurs récents prédécesseurs la responsabilité de l’échec du projet européen.


La raison en est simple : au lieu de poursuivre la construction d’une communauté européenne, ils ont eu l’arrogance de prétendre  bâtir l’Europe. Tout est dans l’appropriation de cette dimension historique et continentale en lieu et place d’un modeste mais bien réel pacte européen. Les politiciens qui ont commis le sacrilège de se prendre pour des dieux capables de reconfigurer un continent façonné par des millénaires d’histoires nationales ont agi comme des apprentis sorciers.


L’Europe, elle, échappe à leurs petites combinaisons mercantiles et restera une terre inappropriable à l’ouest de l’Oural.


N’allons pas chercher plus loin le désamour pour un projet fumeux qui n’a jamais réuni de consensus sur sa finalité, et pour cause, il n’en avait pas. La magie du mot « Europe » a pu bercer d’illusions quelques europhiles utopistes adeptes de la méthode Coué. Mais il aurait fallu une conviction autrement chevillée que l’agitation de miroirs aux alouettes pour entraîner l’adhésion viscérale de peuples tout juste ressuscités du glacis soviétique. Qu’allaient-ils abandonner le privilège d’une identité retrouvée au profit d’un magma à l’introuvable épicentre anglo franco germanique ?


Ici les candidats à la présidentielle sont incapables de définir pour notre usage interne ce que recouvre notre identité nationale, alors « faire l’Europe » selon le détestable jargon eurocrate ne pouvait susciter l’enthousiasme de jeunes nations avides de redécouvrir leurs passés nationaux. On comprend que la construction européenne soit l’absente de ces élections.


Pour avoir ignorer chez ces jeunes nations l’importance du poids de leur Histoire et s’être imaginés capable d’offrir une alternative « historique » à ces pays émergents les promoteurs d’une communauté à 25, puis 27 ont ruiné le projet européen dont ils étaient les héritiers.


Qui osera dire aujourd’hui que le retour à des bases solides est le devenir de l’idée européenne. Qui osera admettre qu’il faut effacer tout ce qui s’est fait depuis Maastricht et détricoter un patchwork qui n’a plus que la force molle d’une illusion.


Lire aussi :  L'absente

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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 15:26

C’est la discrimination positive façon gauche pleureuse.

Dans un bistrot en ce milieu d’après midi une quidam s’oppose à des policiers qui embarquent un chinois pour absence de papiers. C’est dans le 19 ème arrondissement, un groupe désoeuvré prend à parti les forces l’ordre, caillasse leur fourgon et se retrouve au poste, la quidam avec.

Que pensez vous qu’il advint ? La gauche éternelle laïque et compassionnelle prend fait et cause pour la quidam qui s’avère être directrice d’école. Mais que faisait-elle au café ?

Toutes les voix s’élèvent pour exiger la fin de la garde à vue de la maîtresse d’école dont la hargne s’est exprimée par des dégradations sur le véhicule des agents. Dans cette ambiance de « touche pas à mes pôtes » la quidam est relâchée.

Bayrou, Royal et des candidats nains entonnent le grand air des libertés bafouées et sans rien connaître à l’affaire s’en prennent aux agents chargés de faire respecter la loi et à leur ministre, Sarkozy. Les syndicats d’enseignants s’indignent, les associations de parents se mobilisent, les bonnes âmes s’offusquent et les pros de l’agitation médiatiques font résonner leur porte voix. « On ne touche pas à une directrice d’école », entendons nous clamer. Un enseignant ne saurait être mis en garde à vue ! On est tous égaux face à loi, mais pour la gauche les profs qui tabassent les flics sont encore plus égaux. Ce sont des intouchables.

Alors félicitons cette directrice d’école qui exerce ses talents au café du coin, qui pratique les techniques de close combat face aux policiers et qui harangue les badauds pour casser du flic. On croyait que les profs avaient cessé le travail récemment parce qu’ils refusaient qu’on leur impose des missions complémentaires. Mme Boukobza est en avance sur son temps, elle a clairement plusieurs cordes à son arc.

Qu’attend le ministre de l’éducation pour lui offrir une promotion ?

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