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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 22:12
Les sondages se suivent et l’hypothèse d’une très large victoire de la gauche aux régionales, se succédant à elle même dans la quasi totalité des régions, est vraisemblable.

La gauche n’existe plus au niveau planétaire, où quelques vestiges du communisme ne survivent plus que dans des ilots militarisés, sauf à mettre dans cette catégorie une poignée de leaders charismatiques, plus bateleurs qu’idéologues. Chavez étant emblématique.

L’Europe s’est donné un parlement de droite pas plus tard qu’en 2009 en envoyant à Strasbourg une forte majorité issue de 27 pays pour conduire une politique libérale à l’opposé du dogme socialiste.

En 1995 la France a fermé la parenthèse de gauche ouverte en 1981 Les tentatives de retour d’un président socialiste se sont heurtées à une réalité incontournable :  les forces conservatrices sont surnuméraires chez les français quand il s’agit d’élire le premier d’entre eux.

Alors que signifie qu’au niveau des régions le même électorat préfére la rhétorique socialiste qu’elle rejette quand il s’agit de gérer le pays ?

Certains incrimineront le mode de scrutin, mais quand on cumule les suffrages il apparaît clairement qu’en cas de présidentiel le cumul de voix est majoritairement de droite alors qu’aux régionales les voix de gauche l’emportent spectaculairement.

L’électeur est-il versatile, à moins que sincèrement il croit aux vertus sociales pour l’échelon local et considère les candidats de droite plus susceptibles de défendre l’état ou la nation ?

Autre hypothèse, peu importe l’idéologie, la présidentielle se jouerait sur une affinité ente le peuple et le prétendant au poste suprême, relation intuitu personae qui n’aurait pas d’équivalent dans les élections locales ? Et les candidats de droite auraient cette qualité d’empathie manquant à ceux de gauche – à l’exception de Mitterrand qui n’aurait pas laissé de descendant…

Dernière hypothèse : si tout simplement à gauche les promesses des élus de proximité semblaient plus crédibles que celles de leurs présidentiables.  A ce jeu là les prétentions socialistes de changer le monde pour le mettre au diapason gaulois souffrirait d’un manque cruel de crédibilité, alors que celui de changer la vie de la région paraitrait plausible ?

Il doit quand même il y avoir une bonne raison !

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 21:39
Thuram_Racisme002.jpg20.000€ l’heure c’est le tarif syndical du camarade Thuram. C’est 2.850 fois le revenu horaire d’un OS. Un guadelou P1 qui apporte la preuve qu’il n’y a pas de discrimination due à la religion, au sexe ou à l’origine ethnique dans ce pays, ça mérite une prime ! Mr. Thuram qui joue intello de gauche sur le terrain vient de marquer contre son camp.

Ce fils d’esclave, et enfant de la balle fait son beurre dans la dénonciation de la discrimination. Il est donc d’accord avec son ami Frèche qui s’étonnait que l’équipe de France laisse autant de place aux blancs de souche sur le banc de touche.

La repentance comme fille du péché originel, le métissage comme fils de la Faute des colonisateurs c’est le crypto racisme imposé par la bienpensance des nouveaux ayatollahs post soixante huit tard dont Mr Thuram est le porte drapeau.

A 20.000 € l’ heure de causerie devant des lycéens sur les dangers du racisme, ça laisse à ce dernier de beaux jours devant lui. Mr et mme le Pen l’en remercient.


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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 21:41
Pour avoir oublié que l’on était tous des morts vivants Roselyne Bachelot doit faire face à une fronde inattendue.

Imaginez que l’engorgement du réseau routier annoncé par Bison futé n’ait pas eu lieu, tous viendraient moquer la préscience mise en défaut de notre urus gaulois tout en se félicitant de n’avoir pas subi les encombrements anticipés.

Imaginez le million de personnes promis statistiquement à une mort certaine suite au virus H1N1, surpris d’être toujours en vie, elles n’auront de cesse de moquer l’incongruité des mesures prophylactiques dont elles peuvent témoigner de l’inutilité

Il eut mieux valu pour notre ministre que la pandémie éradique quelques millions de français surnuméraires. La crise de l’emploi eut été balayée, et surtout les absents n’auraient pas manifesté !

Conclusion pour le prochain ministre de la santé, plus une pandémie fait de victimes moins on a de problèmes à gérer.

Diagoras avait développé ce paradoxe il y a bien longtemps. 100 % des naufragés remerciant les dieux ont été secourus à temps.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 21:27
La déferlante a trouvé sa nouvelle cible. Elle s’abat comme la pauvreté sur le monde et n’épargne rien ni personne à l’exception du nouvel icône des média le sulfureux Villepin.

Maudit soit le procureur, maudit soit son mentor et peu importe si ce dernier exerçant la fonction suprême a sous son autorité tous les services de l’État. C’est même l’essence de la fonction de président. Qu’un procureur fasse appel d’une décision contraire à ses réquisitions est conforme aux usages. Le fait  que deux des trois prévenus lourdement condamnés aient fait appel sur l’instant  aurait rendu incongru l’absence d’appel général du parquet.

Que dire de l’affligeante dénonciation d’un fonctionnaire élyséen et anonyme qui aurait été témoin d’une conversation… la démarche est misérable, sans risque d’être contredit un ancien premier ministre jette la suspicion sur l’éthique des collaborateurs du président. C’est minable ! Et ça se prétend présidentiable ! 

Mais c’est l’attitude des journaleux qui méritent d’être relevée. Pourquoi servent-ils la soupe à Villepin, pourquoi entonnent-ils l’air de la calomnie chaque fois qu’on évoque la toujours possible implication de leur nouveau favori dans ce feuilleton ? Pourquoi s’interdisent-ils d’évoquer les attendus particulièrement incisifs à l’encontre de l’ex prévenu ? Pourquoi lynchent-t-ils le procureur dont rien n’est venu contredire la thèse, même si il n’a pu complètement l’étayer.

Il est choquant, affligeant de les voir tous comme des limaces baver devant le matamore au regard haineux, incapables de lui rappeler que dans cette affaire il a menti par action par omission, qu’il était le seul auquel pouvait profiter le crime.

Alors on se prend à penser que le plus obséquieux récoltera l’interview, la matinale, qui fera grimper l’audience, exploser la prime et qu’à ce jeux là c’est le plus suave, le plus caressant qui aura le gros lot !

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 21:54
On croyait qu’un faisceau d’indices, qu’une avalanche de présomptions chargeant lourdement l’ex premier ministre emporteraient la décision des juges. Le droit français ne fait-il pas à l’intime conviction une place cardinale dans le fondement du jugement ?

Cela est vrai pour le commun des mortels, pour le justiciable desservi par une tronche de coupable, mais pas pour un Villepin ! Le doute doit bénéficier à l’accusé entend on parfois en dehors des prétoires, mais à l’intérieur c’est la culpabilité qui est la plus souvent présumée.

Recevoir plusieurs heures un général sans l’avoir rencontré, parler de Sarkozy sans jamais le citer, court-circuiter la police, la justice sans fomenter de coups fourrés c’est possible vient de décider un tribunal relaxant le suspect de tous les chefs d’accusation,  accusations sorties du cerveau fertile d’un fabricant de roman.

La justice qui blanchit les hommes politiques alors même que les évidences plaident en leur défaveur s’érige en contre pouvoir et justifie d’être traitée avec la servilité dont elle use en amnistiant ceux qui pourraient un jour la commander.

Villepin a dit qu’il était fier de la justice de son pays. C’est un compliment que ses juges devront un jour payer. Le pire des compliments.







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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:12
aubry_retraite.jpgRétropédalage, cafouillage, … quelque soit le vocable c’est une pantalonnade de piètre augure pour une prétendante au pontificat laïc : la présidence de la république.

C’est vrai qu’il est des mensonges pieux, mais la dernière volte face de Martine Aubry la relègue dans  la vulgate politicienne

L’homme politique qui ne peut transgresser des tabous, bousculer des lignes, défricher des terrains où ses prédécesseurs ne se seraient pas aventurés est condamné à la figuration. A faire du Fillon, du Jospin. A expédier les affaires courantes, en évitant un piège ici à gauche, là à droite.  Seul un homme de rupture, de passage d’ère, capable d’imposer de nouveaux paradigmes peut prétendre au noble titre d’homme d’État. .

Michel Rocard, à cet aune, était d’une autre trempe que l’austère Mendès qu’un patronyme gaullien davantage que 6 mois aux affaires, a porté au pinacle. Il a osé, bravé, ne s’est pas réfugié derrière de mythiques idéologies.

A gauche ce fut le dernier, à droite il y eut Juppé qui échappa aux poncifs mais chuta faute d’avoir convaincu Chirac, le souverain pontife. Depuis Ségolène, rendons lui cet hommage, s’y est essayée. Elle aussi a chuté faute de s’être libérée des chaînes dans les quelles les caciques du parti n’avaient de cesse de la cadenasser.

Aubry en battant en retraite après sa méritoire mais très modeste ouverture d’hier sur la date de ce départ prouve qu’elle n’a pas su, voulu ou pu s’extraire du carcan que les appareils partisans lui ont imposé. Quelque soit la raison de cet emprisonnement elle se révèle l’otage, la prisonnière du système dont elle est la synthèse et qu’elle est, de ce fait,  incapable de transcender.

A gauche, exit donc la Martine, sauf à se complaire dans l'opposiiton.



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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 21:09
Le pire c’est qu’il a plutôt été bon. Il écoutait, entendait et avait le mot juste de celui qui connaît les réalités, pas seulement la fiction que l’on sert dans les salons parisiens. Il sait le quotidien du chef d’entreprise qui doit faire les payes, du ménage qui n’en finit pas de lésiner sans autre espoir que de vivoter, du syndicaliste qui doit expliquer aux collègues qu’après s’être battu comme un lion il a soutiré un maigre 3% quand son patron qui passe à la télé se voit octroyer 50% sans même être tenu de travailler à temps complet.

Sans excès de compassion, sans donner dans le pathos il a patiemment justifié que toutes ces difficultés allaient se résorber. D’ailleurs lui aussi en rajoutait sur ces flagrantes et insupportables inégalités :  les revenus insensés des footeux, les profits des banquiers, les mauvaises décisions de patrons qu’il avait forcé à dégager. 

Un président prétendant corriger tous ces travers, acceptant la critique dans des domaines aussi variés assume qu’il le veuille ou non le statut d’un président omnipotent. Sinon à quoi servirait-il d’avoir réuni autant de braves gens si c’était pour avouer comme le dernier des Jospin, que le politique ne peut pas tout ou pour reconnaître dépité, tel un Mitterrand, on a tout essayé

L’illusion du pouvoir politicien c’est l’opium des temps modernes. La religion retirée du temporel peut occuper l’espace infini du surnaturel où elle côtoie les sectes et quelques aigrefins.

Dans une quête racoleuse le politique de quelque bord qu’il soit se la joue deus ex machina, capable de distribuer heurs et bonheurs aux ouailles qu’il convient désormais de désigner sous le vocable d’électeurs. Sinistre mascarade dont un jour ils devront rendre compte quand la piétaille réalisant la manipulation exigera de ces charlatans qu’il cesse d’entretenir l’avenir de cette illusion.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 22:08
L’affaire tourne au grotesque et nous fait regretter le canular du prince Jean, cette effronterie de potache cautionné par un papa-gâteau président.

On croyait avoir tout vu et le monarque corrigé pour longtemps. On n’avait vu que le petit bout de la lorgnette. Le président gardait dans sa musette le joker dont les étincelles feraient pâlir de jalousie tous les médisants. Le service public n’était-il pas en quête d’un nouveau dirigeant pour sa fabrique de courant.

Le monsieur Proglio qui sortit du chapeau ne suscita ni enthousiasme ni répulsion : c’était avant qu’il ne publia ses conditions.

Parce que non content de servir le service public et de défendre l’intérêt général ce personnage marchanda ses petits intérêts. Et là où un présidentiel président aurait mis le holà l’actuel céda !

Un dirigeant obsédé par ses petits calculs de retraite et ses journées de RTT peut-il s’enthousiasmer pour la mission que le pays – par président interposé - vient de lui offrir?  Il eut eut été digne de décliner, sans attendre le risque d’être congédié. Mais le président abonda dans le sens de l’impétrant, cautionnant l’injustifiable double rémunération, double fonction, et une infinité de conflits potentiels entre toutes ses missions.

La presse  saisie de cette misérable péripétie glosa sur ce dirigeant d’un fleuron de notre service public flirtant avec le ridicule d’une retraite  calamiteuse sous les huées d’une partie de l’Assemblée et les sourires goguenards de ceux qui attendent de lui succéder.

Imposer le ridicule à ceux qui ont eu l’impossible mission de défendre ses caprices, Mme Lagarde par exemple, c’est flétrir l’image de l’Etat qu’il est censé servir. Ne serait-ce qu’à ce motif là ce personnage aura déshonoré la fonction qu’il devrait abandonner pour redonner au job de président de l'EDF un semblant de dignité.


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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 22:06

gyrophare.jpgL’actualité offre des télescopages qui bouleversent les certitudes les mieux établies. 100.000 victimes à Haïti sans que l’Homme n’y soit pour rien et des milliers de messes, 1 mort à Metz pour son bien qui n’aura droit à aucune messe.

 

Poursuivis par les forces de l’ordre parce qu’ils ne portent pas de casques des jeunes en scooter s’éclatent sur un arbre. Un mort. Mort pour son bien parce que ceux qui sont en charge de la sécurité ne l’ont pas laissé filer.

 

Refuser de punir ceux qui bravent la loi, et c’est troquer le droit pour la jungle. Les mettre en danger parce que force doit rester à la loi : c’est refuser l’assistance à personne en danger.

 

Un peu d’humanité aurait évité de mettre ses gyrophares en action et la Société ne s’en serait pas plus mal portée. Un tsunami peut en cacher un autre.

 

Prévenir plutôt que sévir, mais pour appliquer le principe de précaution encore faut-il qu’il puisse y avoir guérison.

 

A Metz aurait-on rétabli la peine de mort ?

 

 


 

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 21:58
C’est l’enfer. Insupportables sans être blindé, les récits peinent à décrire l’indicible calvaire des survivants. Les autres ont échappé au pire si tant est qu’ils aient été frappés dans l’instant.

Survivre, dans l’indescriptible chaos, peut rendre bestial le plus doux des humains, quand la vie de ses proches, de ses gosses ne tient plus qu’à un fil. Boire et manger, trouver du lait pour les bébés, des antibiotiques pour les blessés. Quand plus rien n’existe, l’instinct s’exprime. Que signifie piller, voler quand tout est détruit, tout est perdu. Camus l’a écrit, si on me force à choisir entre ma mère et le droit, je choisis encore ma mère… alors si c’est pour son enfant !

Pas même un excès de CO² à condamner, pas même un manque de précaution à stigmatiser, pas d’erreur humaine, pas de profiteur en ligne de mire. Hiroshima, c'était pour la « bonne cause », le tsunami avait été prévu, mais pas plus la destruction de Lisbonne en 1755 que celle d’Haïti hier n’était écrite dans le ciel.

Le Ciel, justement, c’est Lui qui semble être pris en défaut. Pourquoi toutes ces prières, ces messes, ces dévotions ?

Comment l’homme si inhumainement frappé peut-il encore espérer le salut de son exécuteur ? Comment peut-on prier Celui qui s’est révélé capable de massacrer ?  Rarement il aura été plus difficile de vénérer une puissance dont l’invocation semble tenir lieu de provocation, ou de démission.

Inintelligible réaction dont l’incohérence doit être pardonnée. Même s’il n’y avait qu’une infime chance qu’Il soit opérationnel, il serait irrationnel de ne pas Le solliciter.

Mais une fois sortie d’affaires, il devrait y avoir des comptes à régler.




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