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27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 11:24

Elle a réussi au delà de toute espérance. Elle a conquis les média, comme d’autre le pont d’Arcole !

Elle pérore, elle harangue, elle ironise, dispute, s’emporte, elle est incarne le Verbe. Elle est autoritaire. Elle est fière d’être française, fille de militaire et porte haut les valeurs nationales.

Elle a la fibre de gauche, elle pense aux plus démunis, aux sans abri, aux laissés pour compte. Elle se prend pour le peuple de gauche : elle est populiste, comme d’autres sont socialistes : on ne le lui disputera pas.

 

Elle n’était pas née, déjà il pérorait, il haranguait, il ironisait, disputait s’emportait pour que renaisse l’Allemagne décadente. C’était un orateur ; le Reich l’adulait. Il était nationaliste et militaire. On le découvrira autoritaire : trop tard Adolf était déjà dictateur.

Il prônait la valeur du travail, l’effort et la discipline. Il voulait le partage des richesses, mettre fin aux pénuries, diriger un pays où il n’y aurait plus de mal nourris. C’était un démago : il se prétendait  socialiste, national-socialiste.

 

L’histoire est cruelle qui permet ce parallèle. L’histoire serait terrible si elle se renouvelait. On sait que  les socialistes ne prendront pas ce risque.

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27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 09:58

Ce n’est pas le thermomètre qui fait la température, mais connaître la température peut attiser la fièvre. Au prétexte d’ausculter les banlieues, de mesurer ce qui a changé, d’évaluer les risques que ne se renouvellent les embrasements d’hier, il ne se passe plus un jour sans qu’une radio, une télé, ne soumette un couplet sur les émeutes de novembre dernier.

Le constat est sans nuance : depuis il ne s’est rien passé, rien a changé. Alors pourquoi en parler à longueur de JT ? Si ce n’est pour être malsain.

Personne n’est naïf au point de penser qu’en 12 mois on pouvait transformer les quartiers défavorisés (sémantique officiel), en fait des ghettos de non droit en eldorado pour petits retraités. Il faudra des années après avoir fermé le robinet de l’immigration. Et Cachan est là pour rappeler que ce n’est pas le cas.

Il faudra surtout un « plan Marshall »: c’est enjeu de survie nationale. Et financer des emplois, des formations, aider des entreprises à embaucher dans ces quartiers là c’est de la discrimination positive : on y coupera pas.

Quant au financement d’un effort décennal c’est à la collectivité de le supporter aujourd’hui, c’est à dire qu’il ne peut être assuré que par des impôts ou des taxes sans augmenter la dette. Les pistes sont nombreuses : taxe spéciale sur les pétroliers, taxe sur les billets d’avion, taxe sur le transport routier, ferroviaire. La ponction nécessaire pénalisera l’économie à court terme mais en ré injectant un million de jeunes dans le circuit de l’emploi portera des fruits qui en effaceront, le temps d’un quinquennat, la charge.

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 08:02

Ces billets égrènent au quotidien l’essoufflement de la démocratie représentative impuissante à rester en phase avec les aspirations des citoyens. Méconnaissance des réalités, éloignement des préoccupations, non respect des engagements, inéquité des décisions, lenteur dans leur application sans parler de l’image des politiciens, corrompus selon un récent sondage ne sont que quelques uns des symptômes les plus visibles que notre système a développés.


Aussi toute proposition cherchant à débloquer une situation dont nul ne nie la difficulté mérite d’être écoutée. Jury citoyen : c’est l’idée lancée ou reprise par Ségolène. Son applicabilité semble bien irréaliste, son contenu apparaît bien fumeux, ses prérogatives restent imprécises et pourtant l’opinion s’en est emparée et son instigatrice réussit à faire parler d’une initiative qui remet le citoyen au cœur du débat politique.


C’est déjà ça de gagné. On vilipendera l’effet d’annonce, on fustigera le coté démagogique, on raillera l’amateurisme d’une candidate qui lance un ballon sans s’être préparée à lui donner l’aspect d’un projet bien ficelé, il n’empêche que cette idée correspond à une demande latente dans la population.


Alors si répondre aux attentes des citoyens c’est être populiste : et bien soyons le et remercions Ségolène d’avoir rompu  avec la langue de bois !

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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 10:20

C’est un rituel dominical. Certaines années nous en sommes dispensé. Mais en 2007 il y aura plusieurs rendez vous qui, incongruité supplémentaire, tomberont pendant des périodes de vacances scolaires.


Il s’agit de ces dimanches d’élection qu’en bon citoyen vous êtes tenu d’honorer en visitant  une école de votre arrondissement. Le débat fait rage autour du calendrier. Depuis que ce brave Pompidou a malencontreusement disparu un 2 avril, les élections tombent mécaniquement pendant la période des ponts : dixit la constitution. Et nombreux sont les électeurs à déserter les préaux des écoles.


De toute façon il n’est plus guère de période propice à l’accomplissement du devoir électoral. Entre les week ends prolongés, les jours fériés et les RTT il n’est plus de dimanche où l’électeur ne soit sollicité pour grossir la cohorte des abstentionnistes.


Les solutions sont pourtant nombreuses. Le rite dominical instauré depuis la nuit des temps ne correspond plus à la civilisation de ce début de XXI ème siècle. Voter un jour de semaine devrait permettre de satisfaire les plus itinérants, de même pourrait-on étendre la période de vote sur plusieurs jours, autoriser le vote par correspondance et proposer de faire son choix sur le Net.


Etrange que les politiques laïques par définition s’en tiennent encore au sacro saint dimanche que les curés eux même ont fini par ne plus considérer comme l’unique jour du Seigneur.

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24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 20:57

Il lui sera difficile de faire litière du soupçon. Il peut feindre être calomnié mais alors il ne faut pas omettre de poursuivre ceux qui propagent les faits incriminés. Sa mise en cause dans la destruction d’une note citant son ami Gergorin comme le corbeau de l’affaire Clearstream est un forfait qui peut entraîner une déflagration « nucléaire » quand son auteur est investi d’une autorité publique.


Révélée par un journaliste et confirmée par le patron de la DST la transformation en confettis de cette note manuscrite a permis de détourner les soupçons sur des lampistes et a fait perdre à l’enquête de nombreux mois. On voit l’intérêt qu’avait de Villepin à soustraire le « deus ex machina » de cette opération à la curiosité des enquêteurs.


L’étau se resserre. Une course de vitesse est engagée. La chute de la maison Giscard sous les coups tordus de Chirac tel que l’excellent documentaire diffusé sur France 2 nous la révèle n’est qu’amuse gueule comparée à la machination que la chiraquie avait concocté pour naufrager Sarkozy.


On est tenu en haleine. Ce soir le deuxième épisode va nous conduire dans les coulisses de l’Elysée sous la houlette de notre président. L’affaire Clearstream ne sort pas de l’imagination d’un metteur en scène de fiction. Non, elle a été conçue par ces gens là qui plastronnent en protestant de leur bonne foi.


Soyons optimistes, peut être découvrirons-nous ce soir un indice confondant qui infirme que nous ne sommes pas dans cette république décadente où la réalité dépasse souvent la fiction.

 

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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 14:35

L’idée nous renvoie à Jean Jacques, le père d’Émile. On en revient aux sources de la démocratie, aux états généraux, aux doléances, bref à l’histoire de France. C’est un raccourci qui permet de réviser ce que beaucoup risquait d’oublier : la république du XXI ème siècle ne peut renier sa filiation au siècle des Lumières et à sa naïveté étymologiquement révolutionnaire. Le temps a passé, n’en déplaise à Lamartine,  mais l’utopie n’a pas d’age et se conjugue souvent avec les élections.

Transférer aux citoyens les rôles que les élus refusent d’assumer, imaginer que le peuple a vocation à gouverner, à juger, voire à sanctionner c’est, au delà de la rhétorique populiste, s’octroyer le pouvoir de manipuler ceux dont la versatilité n’a d’égal que l’incompétence à maîtriser les enjeux de nos sociétés.

C’est aussi se donner l’image d’une démocrate en laissant poindre le glaive de la justicière. Aucun régime, si ce n’est le plus totalitaire, n’a prétendu donner à des comités citoyens le pouvoir de défaire ce que le suffrage universel avait décidé. L’autoritarisme de madame Royal est connu de ceux qui la côtoient en Poitou Charente. Son dernier dérapage devrait faire réfléchir ceux qui auraient la tentation de lui étendre ses responsabilités.

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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 09:57

On était habitué à la gouaille aristocratique du baron Seillière, comme à la fausse jovialité du camarade Blondel et au look post soixant huitard de Bernard Thibault. Les leaders syndicaux imposent leur style plus facilement que leurs idées. Mais l’empreinte de leur personnalité sur leur organisation permet à leur personnage de tenir le rang qui sied à leur fonction.

 

Il y en a une qui dénote. Fluette, sans charisme apparent, elle œuvre dans l’ombre – du moins le prétend-elle,  est absente des grandes confrontations et oublie que le Verbe est au leader syndical ce que le défilé est au manifestant : consubstantiel.

Parisot, «patronne » du Medef, a l’art de glisser entre le mur et l’affiche sans la décoller. Le ministre de l’économie ne s’y est pas trompé, qui a fustigé ses silences, ses absences, son mutisme sur le programme économique du PS avec la formule : qui ne dit mot consent.

 

Il a raison. On reste confondu que les patrons aient porté à la tête de leur organisation une personne aussi falote. Qu’ont-ils voulu prouver ? Que chez eux, il n’y a pas non plus de discrimination, que les femmes y sont à parité, que les moins doués sont susceptibles d’occuper les fonctions les plus élevées, que la médiocrité est récompensé et le talent dénigré.

Sans doute un peu de tout cela. Ces patrons ont des mentalités de fonctionnaires et Laurence Parisot est mure pour de remplacer Thierry Breton qui en 5 ans n’a pas eu le courage de mettre fin au 35 heures dont il stigmatise tous les matins les effets dévastateurs. Plus facile de s’en prendre à la cheftaine du patronat qu’aux syndicats des salariés. Manifestement une erreur de cible.

 

 

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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 07:16

Il n’a pas failli à sa réputation de Gaston texan. Aucun de ses opposants n’avait rêvé d’un tel lapsus. Comparer la débâcle vietnamienne au bourbier irakien, c’est le parallèle que le président vient de dresser devant la presse. Ses conseillers pourront toujours essayer de corriger les propos de Georges Bush le mal est fait, le pessimisme gagne les républicains. Leurs chances de garder la majorité du Congrès s’amenuisent.


L’opération irakienne restera une erreur majeure, décidée sur des informations biaisées, conduite sans s’en être donné les moyens. L’enlisement était inéluctable. La sortie du tunnel sera pitoyable. Pas de doute que Bush n’aura pas le courage d’en assumer le coût. Ce sera laissé à son successeur. Alors autant que la calamiteuse retraite d’Irak soit le fait d’un démocrate.

 

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19 octobre 2006 4 19 /10 /octobre /2006 08:47

Les média feignent de s’étonner.   67 % des français jugeraient leurs hommes politiques corrompus et…leur renouvelleraient leur confiance élection après élection.

Qui ne se souvient de l’inénarrable Mellick, homme lige de Tapie, convaincu de faux témoignage, subornation de témoins le maire de Béthune est brillamment réélu, de Balkany mélangeant ses comptes personnels et ceux de la mairie de Levallois Perret et confirmé par les électeurs à la tête de son hôtel de ville, de Juppé condamné et aussitôt ré élu à Bordeaux…?

Dans un pays où la triche est un sport national, où les Assedic sont spoliés, la sécu mise en coupe réglée, où les sportifs tricheurs sont plébiscités, même à l’insu de leur plein gré, les français apportent une note de cohérence en se reconnaissant dans leurs députés, maires et autre président.

Ça a le mérite de l’honnêteté.

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18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 20:14

Le conseil d’état vient de remettre à plat une négociation entre organisations professionnelles des hotels-cafés-restaurants. A la demande de la CFDT l’accord

conclu à la satisfaction de la profession vole en éclat.

C’est vrai que ce syndicat est plus habitué à sauvegarder les intérêts des nantis de la fonction publique, de l’EDF que ceux des salariés de PME. Alors il n’hésite pas à rendre la vie de ces derniers plus pénibles pour clamer contre vents et marées qu’il défend les 35 heures, cette avancée sociale que le monde entier nous envie.

Je ne résiste pas à la tentation de citer la réaction spontanée d’un smicard serveur dans l’un de ses cafés qui peuplent notre quotidien : « Bravo, je viens de perdre en une journée 1 semaine de congé payé et 2 jours fériés ; cerise sur le gâteau je vais travailler 35 heures ce qui avec le nouveau SMIC va me laisser du temps pour dépenser mes mois de mille € par mois!!! Merci les syndicats! »

Qu’ajouter ? Les syndicats ont défendu une idéologie, les salariés des cafés restaurants vont trinquer, ce à quoi ils sont habitués ! Et CGT, CFDT et autre FO s’étonneront du refus des « travailleurs » de rejoindre les rangs d’organisations qui ne défendent plus que jamais les acquis des nantis.

 

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