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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 21:04
Le seul état au monde qui puisse se prévaloir des 3 chiffres mythiques : 007. Licensed to kill.

État exterminateur autorisé par la communauté des nations à poursuivre son œuvre méthodique de destruction. Rien à cirer des résolutions onusiennes qu’il bafoue depuis que par une erreur historique la 181 fut votée en 1947.

L’État hébreux utilise les bombes à phosphore contre la population de Gaza. Certainement de justes représailles contre les bombinettes qui arrosent sporadiquement les colonies religieuses érigées en violation de tous les accords de peuplement.

Le phosphore est un élément chimique qui participe au réchauffement climatique en épargnant les civils et ciblant les terroristes. "Le Monde" nous met au défi d’appeler ce massacre un génocide – dont acte Mr Beuve Méry ! 

Il reste encore des progrès dans l’efficacité. L’État 007 y veillera avant quObama ne vienne mettre un bémol aux exactions. « Pourquoi pas gazer Gaza.  Oui » a répondu Mr 007 aux incendiaires inquiets qu’ils puissent être stoppés avant que tout ne soit consumé.

Mr Rabbin doit se retourner dans sa tombe.

Michel COUDERT Candide

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 09:43
L’expression est-elle déposée ? Y a-t-il un copyright détenu par les industriels* de l'Holocauste pour s’approprier l’exclusivité des 3 mots : camp de concentration ?

C’est ce que suggère l’écoute des réactions fustigeant le président du FN qui considère que la bande de Gaza n’est plus qu’un camp de concentration. Le Vatican, une fois n'est pas coutume lui a emboité le pas. On ne parlera ici que de  "bande de concentration".

L’appropriation par le politiquement correct de formules chargées d’émotion est comparable aux exactions commises au nom d’une loi scélérate, la loi Gayssot : inacceptable. Un camp de concentration est un lieu clos où une autorité entasse des êtres humains pour les opprimer.

C’est le cas de la bande de Gaza, n’en déplaise aux bonnes consciences qui s’indignent des tirs de roquette et s’accommodent du carnage des gazaouis. Sarkozy, Kouchner et compagnie en ne rappelant pas notre ambassadeur d’Israël endossent ce qu’ils ne toléreraient d’aucun État si son drapeau n'était frappé de l’étoile de David.




* Norman G. Finkelstein, L’industrie de l’Holocauste, février 2001, édition La Fabrique,  toujours d’actualité.



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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 20:55
Celui de l’Etat d’Israël. Celui de dirigeants calculateurs et couards à l’abri de leur bunker faisant déferler leurs chars sur des réfugiés terrorisés. Celui de pieux rabbins se lamentant au pied d’un mur pour de prétendues vexations et infligeant le martyr à des populations qu’ils exterminent méthodiquement. Ceux la même qui ont survécu à un processus interrompu avant son terme, infligent à leurs ennemis le sort auquel ils ont réchappé.

Qu’on ne vienne pas nous dire que c’est une bavure : l’énormité de l’assaut, les centaines de chars ravageant des cités où se terrent 4.000 habitants au kilometre carré ne peuvent qu’anéantiser civils, femmes et enfants. C’est un crime délibéré,

le crime de sionistes, revenchards, impérialistes incontinents dont il faudra un jour admettre que ce sont des nuisibles depuis la nuit des temps. Ils ont ce soir à Gaza montré leur visage à découvert : celui de barbares vierges d'humanité. Ils ont dépassé leurs collègues du Hamas dans la monstruosité. 

Michel COUDERT Candide


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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 09:29
Qui osera ? Quel dirigeant brisera le tabou ? Sarkozy n’en a pas l’étoffe, les anglais sont trop calculateurs, et les autres dirigeants européens dans cette guerre de religion qui secoue la Palestine ne comptent que pour du beurre.

Qui sera le Nixon reconnaissant un Mao plus rouge que jaune, le Mitterrand reconnaissant le Fatah et son chef Arafat, terroriste couvert de sang ? A-t-on remarqué comment après la légitimation par les nations "démocratiques" de la Chine rouge et du role du Fatah l’Histoire avait pris un autre tournant ? Passées les critiques de ceux qui n’avaient pas eu le courage d’affronter leurs opinions publiques, a-t-on sérieusement récusé le bien fondé de l'officialisation de régimes allant à contre courant de toutes les "valeurs" de l’Occident ?

La reconnaissance du Hamas est incontournable. Les terroristes de l’Irgoun et de la Haganah ont fusionné dans Tsahal acquerrant au gré de cette reconversion un certificat d’honorabilité. Les mêmes assassins, les mêmes lanceurs de bombes et tueurs d’innocents étaient par le miracle d’une « résolution* » devenus de simples soldats.

La mutation du Hamas et l'existence d'une armée officielle palestinienne ne se négociera pas. Elle est inscrite dans l’Histoire. Plus tardive se fera cette évolution plus nombreux seront les actes de terrorisme et de désespoir contre les prosélytes de l’intégrisme sioniste.

Obama sera-t-il le Nixon du Proche orient, le Mitterrand du Fatah ?  C’est ce que son silence peut laisser augurer. Ce serait plus qu’une révolution, ce serait une déflagration dont les effets permettraient d’envisager une négociation à égalité des habitants se partageant  la Palestine.  En aura-t-il l'audace ? On ne s'improvise pas Danton !


•    Quatrième ordonnance de ben Gourion suite à la résolution n° 181 créant l’Etat d’Israël.





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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 16:39
Sarkozy en fait toujours un peu trop. Et son déplacement lundi sur le théâtre des opérations ne sera pas l’exception confirmant cette règle. Sarkozy est le moins crédible des interlocuteurs dans ce conflit où il n’a cessé d’être le plénipotentiaire du sionisme et de ses agents. Aller au Moyen orient sans aller à Gaza, ce serait franchement hilarant ne serait-ce la situation pathétique des habitants de ce territoire. Mais voilà Sarkozy ne reconnaît pas le Hamas dont le pouvoir a été démocratiquement obtenu.

Aller serrer la louche des israéliens et de leur faire valoir égyptien ou palestinien fera la une des JT français et n’intéressera aucun des belligérants bien décidés à en découdre puisque le grand Satan américain s’est opposé à une résolution onusienne exigeant le départ des israéliens de la bande de Gaza.

La situation des Gazaoui est suffisamment dramatique pour ne pas justifier les pitreries d’un bouffon, qui n'est plus - mais le lui a-t-on dit, président de l'UE.





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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 10:14
Rythmée par le cycle des agressions répressions l’histoire du conflit israélo palestinien donne une fois encore d’Israël le pire des visages : celui d’un État meurtrier.

Le regard porté sur les massacres perpétrés par une armée sur équipée dans un ghetto où est parquée une nation paupérisée, sous alimentée, désœuvrée ne peut s’abstraire de la tragédie quotidienne que l’impérialisme exterminateur du spoliateur inflige à cette population.

Trop facile de renvoyer dos à dos ceux qui expédient quelques roquettes sur des colons hystériques et les représailles sous forme de panzer divisions qui déciment des populations que l’on n’en finit pas de vouloir mater.

A l’origine, la faute originelle est celle de l’occident chrétien et bien pensant, qui a cru s’offrir à bon compte la rémission de sa responsabilité dans l’holocauste nazi en octroyant aux juifs leur « terre promise » dont ils ont exproprié l'arabe autochtone.

Cette faute là restera inexpiable et il sera éternellement vain de prétendre stopper le cycle agresseur et agressé.

Le péché mortel, c’est l'intrusion de l’État d’Israël.


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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 21:52
Toujours plus facile de donner des conseils quand l’affaire nous est étrangère, encore que ce qui se passe dans notre berceau ne puisse vraiment nous être indifférent.

C’est de la Grèce qu’il s’agit, des troubles, des émeutes, de leur mai 68 avec quelques années de retard. Depuis notre fauteuil devant notre écran de télé ça y ressemble : mêmes violences, mêmes provocations, mêmes répressions. Comme si une génération plus tard les mêmes causes pouvaient produire les mêmes effets.

La solution semble toute simple : des élections.

Un gouvernement démocratique et impopulaire est-il illégitime parce que la foule se déchaîne ? Des forces de l’ordre sont-elles l’instrument d’un parti ou une nécessité qui transcende les clivages politiques quelque soit le pouvoir établi ?

Réclamer des élections c’est donner à la rue le droit de rendre illégitime ce qui est sorti des urnes, c’est mettre la police au service d’une faction.  Les refuser c’est perpétuer les désordres et donner aux plus extrémistes des contestataires l’opportunité de  renverser la démocratie.

C’est bien confortable de pouvoir en philosopher devant sa télévision ; c’est autrement redoutable d’avoir à trancher au coeur de l’action.

Michel COUDERT  Candide
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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 09:53
Un raz de marée nous dit-on, a propulsé un noir à la maison blanche. C’est oublier qu’il n’est élu que par un américain sur deux – 52% des électeurs et que son adversaire ne s’est pas écroulé, lui qui a recueilli 48 % des suffrages.

C’est oublier que si Obama n’est pas blanc il n’est pas noir pour autant. Fifty fifty.

En fait l’Amérique s’est coupée en deux à parts presque égales. Et l’enthousiasme collectif qui nous est proposé sur les écrans de télévision ne reflète pas la réalité du paysage politique étatsunien.

McCain, dont on aura remarqué le fair play qu’ignorent en France les battus du second tour, la palme revenant à Mme Royal, qui avec ses modestes 46% promettait de "nouvelles victoires" (sic) à ses idiolatres, a appelé à serrer les coudes derrière le nouveau président.

Mais ce geste symbolique ne désarmera pas les républicains : c’est un pays plus divisé que la propagande médiatique ne nous le fait apparaître qui sort de cette élection. Divisé car l’issue de l’élection a tenu à une circonstance fortuite : la survenue d’une crise au coeur de l’affrontement final. Les sondages jusqu’alors donnait McCain en avance sur Obama.

L’effet de grossissement du système électoral masque la réalité d’une Amérique profondément fifty fifty. L’hystérie collective qui a suivi cette élection historique va paradoxalement handicaper le nouveau président. Les attentes des américains portées au paroxysme par la surmédiatisation de sa victoire crée un nouveau défi. Défi qu’Obama devra remporter haut la main, pas seulement fifty fifty. Le risque de décevoir beaucoup d'américains n'a jamais été aussi grand. 

Michel COUDERT  Candide
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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 09:43
Cédons à l’enthousiasme communicatif des américains et accolons bien volontiers l’épithète « historique » à l’événement du jour, épithète si souvent galvaudé que lorsque son application est pertinente il doit être réhabilité.

Historique même si la surprise n’est pas au rendez vous, historique même si cette élection est porteuse de changements qui restent entièrement à réaliser, historique même s’il n’y a pas exploit à élire un démocrate après deux présidences républicaines surtout quand le sortant  a discrédité son camp par un bilan exécrable.

Historique : parce qu’il propulse à la tête des Etats Unis un novice en politique, un représentant d’une minorité ethnique, de surcroît un homme cultivé, issu de milieu défavorisé.

Où ailleurs qu’en Amérique l’alchimie « nationale » peut-elle combiner tous ces éléments pour permettre de « fabriquer » un président ?

Aucune autre " grande démocratie" ne semble prête à élire un individu porteur d’autant de handicaps. Ce devrait être un sujet de méditation pour nos penseurs collectifs qui fustigent la pensée libérale qui fleurit outre atlantique.

Comme devrait être un sujet de réflexion cet engouement emphatique pour une personnalité dont tout les analystes s’accordent à penser qu’elle recèle d’immenses parts de mystère. Comment appelle-t-on cette pathologie qui consiste à altérer son jugement en fonction de préjugés liés à la couleur de peau de la personne considérée ?

Le racisme !

Et quand le racisme entre positivement dans l'Histoire, c'est... historique.

Michel COUDERT Candide

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 17:16
Rien d’intelligent ne peut être dit le jour où se joue l’élection. Sauf à ressasser les lieux communs, sauf à renvoyer dos à dos les supporters de chaque camp il n’est qu’une seule certitude, c’est que les urnes garderont leur secret jusqu’à demain matin.

Que les files d’attente soient plus ou moins longues, que les électeurs aient fait usage de leur droit de vote anticipé, quelque soit l’information que l’on aura choisi de souligner elle avantagera Obama ou Mc Cain en raison de son propre choix.

Malgré tout, les journaux télévisés dureront 45 minutes, les journaux papier pèseront leurs quintaux d’essences forestières alors on vous épargnera tout autre commentaire, encore que c’est bien sur un blog que cela coûte le moins cher !

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