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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 14:51

C’est sans doute le seul bénéfice que peut procurer cette mauvaise décision. Un esprit critique la qualifierait de politique de l’autruche, un cynique de « après moi le déluge ».


Couper les vivres à une population exsangue, au motif qu’elle a mal voté, c’est pratiquer la politique du pire. A quoi sert l’appel à la démocratie si on punit ceux qui en font un usage qui déplait aux puissants ?


C’est le châtiment que l’UE après les Etats-Unis, a décidé d’infliger aux palestiniens. Privés de droits de circulation dans leurs territoires, interdits de déplacements ne serait ce que pour aller travailler ils sont dorénavant certains de ne pas revoir les compensations que s’étaient engagés à verser les pays garants de leur autonomie.


Comme ceux qui manient la sanction financière ne peuvent prétendre encourager la population à se détourner du Hamas, ils créent les conditions d’une explosion de violences qui autorisera les pacifistes israéliens à s’inviter en Palestine pour en bouter leurs ennemis jurés.


Les européens ont occulté le temps où les israéliens se faisaient terroristes pour occuper la Palestine. Si à l’époque la communauté internationale leur avait coupé les vivres il n’y aurait jamais eu de conflit israélo-palestinien.

 

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 00:00
 

Elle a certainement rêvé d’être connue, de sortir de l’anonymat où son rôle d’avocat du gouvernement américain la confinait. Mais pas de cette façon là !


Clara Martin fait partie de l’équipe des lawyers qui a construit la stratégie du gouvernement contre le seul membre d’Al Quaida susceptible d’être jugé pour le 11 septembre 2001. Son zèle lui a fait franchir la ligne blanche qui sépare la démonstration de la manipulation. Elle a sciemment usé de ses informations pour influencer les témoins.


Le barreau est derrière elle, si tant est qu’elle échappe aux barreaux des prisons fédérales. Elle a dorénavant tout loisir pour réfléchir sur ce vieil adage : à vouloir trop prouver…


 

Il a cherché le coup, le coup qui le ferait sortir, lui le premier ministre par intérim de l’anonymat où ses mérites l’avaient maintenu. Alors il a tenté et semble-t-il réussi de ridiculiser le gouvernement palestinien en kidnappant un pensionnaire des geôles de Jéricho.


Le prix à payer pour cette sinistre opération qu’aucun des pays référents n’a fustigé sera mis au débit des palestiniens. C’est un peuple humilié par les israéliens pour de sordides raisons de politique intérieur qui réagira en confortant le plus extrémiste des partis. Comment pourrait-il en être autrement ?


Si les israéliens veulent donner raison à de Gaulle et à son apostrophe : « peuple sur de lui et dominateur »  ils n’ont qu’à continuer, et prochainement ils pourront méditer sur ce vieil adage : à vouloir trop prouver… 

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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 18:36

Le constat est amer. Mais l’échec est total. Non seulement la menace terroriste plane toujours sur ses villes comme se plaisent à le rappeler les responsables américains mais le désordre mondial s’est accru depuis que Bush a décrété la guerre à l’axe du mal.

L’Amérique de Bush se révèle le plus gros pourvoyeur de vocations terroristes à la surface du globe. Niant ou bafouant les principes au nom des quels il poursuit ses croisades il excelle à faire basculer dans le camp islamiste les peuples les plus exposés aux sirènes des extrémistes.

 La déroute de l’Irak post Saddam se mesure au quotidien au nombre d’attentats dont est victime sa population. Le président du tribunal jugeant Saddam ayant manqué de docilité est forcé de renoncer.

 L’Iran a mis à sa tête un ennemi notoire de l’occident. Libéré du risque irakien l’Iran croule sous les revenus du pétrole dont la hausse se nourrit des risques de pénurie que font peser les conflits au Moyen Orient. Financé par nos soins les islamistes radicaux peuvent faire chanter les économies occidentales avec l’arme de la réduction des approvisionnements. La politique des Etats-Unis les a mis dans une configuration de jeu gagnant gagnant. D’autres pays ont fait la bombe sans avoir plus de raison.

 Quant aux palestiniens, ils ont été propulsés dans les bras du Hamas autant par l’unilatéralisme de la politique de Bush au seul profit d’un état d’Israël impuissant à dominer sa puissance et son expansionnisme congénital, que par un Sharon politicien provocateur protégé des américains, agitateur dont le passé aurait du interdire de jeter à quiconque l’anathème pour faits de terrorisme.

 

 

 

 

 

 

 

Résultats incontestables, en quelques années la chaleur qui se dégage de la poudrière Moyen orientale n'a fait qu’augmenter. Si vous y ajoutez une poignrée de Guantanamo pour maintenir vivace la haine anti occidentale développée par des religieux alors qu’aucune raison d’état ne le justifie plus, une once de vols spéciaux de la CIA prouvant la duplicité du langage de l’administration américaine, on s’étonne que le pire ne soit pas déjà revenu.

 A quoi pouvait bien penser Bush lors de son discours sur l’Etat de l’Union pour se décerner un satisfecit sur sa conduite des affaires du monde? Comprendra-t-il un jour que le mot démocratie n’a pas de sens dans les pays où la religion est une affaire d’Etat. Dieu ne détient pas son pouvoir de ses électeurs, mais ses fidèles, au premier rang des quels Bush prétend siéger, doivent discerner ce qui relève de la sphère privée, de la conduite des affaires de la Cité. Pour l’avoir occulté Bush est tombé dans le piège que d’autres fanatiques – encore plus illuminés – nous ont dressé. L’échec est consommé.

 

 

 

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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 00:00

C’était prévisible. Il n’y a séisme que pour ceux qui ont refusé d’admettre que le processus de paix était vide de substance depuis qu’il était conduit par des faucons israéliens. Ce sont eux qui déclenchèrent la seconde intifada, provoquèrent les palestiniens sur l’Esplanade des Mosquées.

Depuis l’assassinat de Rabin Israël mène une politique « autruchienne » comme si le temps pouvait jouer pour son camp. Saper les fondements d’un Etat en Palestine, refuser hier de discuter avec le Fatah d’Arafat, se conduire aujourd’hui en colonisateurs, quand la colonisation n’est plus qu’une invasion c’est nourrir chez les palestiniens la fibre radicale de ceux qui n’acceptant pas d’avoir été chassés de leur territoire n’auront de cesse de revenir à la situation d’avant 1947. Ignorer cette composante lourde de l’équation moyenne orientale parce qu’elle indispose américains ou européens n’est pas faire œuvre de réalisme, c’est faire une politique de l’autruche.

Qu’aujourd’hui le Hamas radical prenne le pouvoir est le prix qu’Israël* paye pour son entêtement à conduire des politiques sécuritaires brutales sans considération des dégâts collatéraux qu’elles ont accumulé, à marginaliser Arafat et son mouvement, à traiter les palestiniens en colonisés.

En quelques jours le Moyen Orient aura plus changé que depuis la mort de Rabin. La disparition de Sharon** coïncidant avec la victoire du Hamas les cartes sont redistribuées. Plus personne ne connaît plus personne. Et l’on entend déjà l’inconnu qui succède à Sharon proclamer qu’il ne parlera jamais aux futurs dirigeants palestiniens.

Heureuse coïncidence : c’est le jour même où le Hamas gagne les élections en Palestine, que Chirac décide d’abandonner toute référence aux bienfaits de la colonisation. Et comme nul n’est prophète en son pays, plaise à Elohim qu’il soit d’abord entendu à Jérusalem. 

 

 

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23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 00:00

Le Portugal n’attire plus. Ce n’est plus la destination chouchoute de nos élites roses. Pourtant il a subi une dictature, il a traversé une révolution avec des fleurs et jusqu’à hier les socialistes y ont régné sans partage. Quant à ses nationaux ils font partie de notre paysage, maçons ou femmes de ménage quand ils sont arrivés, on découvre leurs enfants ingénieurs ou managers quelques années plus tard.

 


Quitte à s’immiscer dans la vie politique d’un pays on l’aurait choisi voisin, avec des liens étroits avec ses habitants tant économiques que sociaux ou parentaux, plutôt que lointain et parfaitement étranger.

 


Les fils et filles français des maçons et des femmes de ménage auront mesuré le désintérêt Royal à l’égard des élections lusitaniennes, en se remémorant la dame Ségolène qui défrayait en son temps la chronique judiciaire pour  rémunération au black de la bonne portugaise de ses lardons. Une aristo socialo qui exploite une prolo : ça faisait désordre : les tribunaux reconnurent leur incompétence et déboutèrent la plaignante. On ne ré écrit pas Lafontaine.

 


La gauche française s’est enamourée du Chili con Bachelet* comme si l’avenir du socialisme à la française pouvait s’écrire à Santiago. C’est vrai que le sort que les urnes ont réservé aux socialistes portugais est de nature à déprimer les caciques du PS.

 


Alors fidèles à leur devoir de mémoire, les « portos  » ont renvoyé leurs socialistes à leurs chimères pour confier au libéral Annibal l’avenir du Portugal, c’est un signe que doivent méditer les éléphants rose pour leur éviter une Royal déculottée.

 


Quant à nous on se satisfera d’un Chili con Bachelet et d’un Portugal sin Royal.

 

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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 00:00

C’est en imprécateur que notre Jacques national fait un come-back sur la scène internationale.. La stratégie nucléaire est trop importante pour qu’on la laisse aux militaires et Chirac en chef des armées a la crédibilité que confère le gène gaulliste. Ce qui n’est pas le cas des fils (ou filles) putatifs de Léon Blum, au passé Munichois.

 


Ceci posé, encore faut-il développer un discours audible. Si monsieur Toulemonde peut avoir une opinion sur Outreau, on doute de sa capacité à évaluer le bien-fondé d’une révision de la doctrine nucléaire de la France. Au passage Chirac nous aura rappelé qu’il est encore pour quelques mois le chef des armées.

 


Mais si son discours s’adresse aux ennemis du pays plutôt qu’à ses citoyens, pourquoi cette menace contre les pays supposés abrités des terroristes ? N’est-il pas paradoxal de les informer de nos intentions ?  Malgré Charles Pasqua et son algarade, un terroriste ça ne se terrorise pas ! Le risque étant qu’à ce jeu là on se fasse répondre comme dans la cour de récré : «chiche, on va voir si t’es cap ! »

 


Ostraciser l’Iran parce qu’on y développerait du nucléaire militaire est une croisade qui  rappelle celle menée contre l’Irak pour la possession d’armes de destruction massive : on connait le résultat. : Pas d’armes et un bourbier.

 


Menacer d’utiliser le feu nucléaire contre Téhéran, ou toute autre capitale, en représailles à un attentat commis à Paris, comme le laisse entendre notre président, est une tartarinade qui viendra s’ajouter à la liste des promesses non tenues si cette échéance survenait.

 

 

 

Même le plus belliciste des présidents, le « commander in chief » des armées US n’a pas refait décoller Enola Gay et sa cargaison atomique pour néantiser Kaboul au lendemain du 11 septembre : ce n’est pas faute d’y avoir songé.

 

 Aux Etats-Unis on peut être faucon sans en être un vrai. On n’y fait pas le matamore à jouer les tigres de papier. Quelle mouche a piqué Chirac pour en faire un « battling Jack » ?

 

 

 

 

 

 

 

Lire aussi sur le nucléaire et l’Iran : Edgar Hoove et L’Iran : 12/08

 

Et  si vis pacem para bellum   10 / 07

 

 

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15 janvier 2006 7 15 /01 /janvier /2006 00:00

Retour à un candidat officiel, retour à un manichéisme réducteur entre le bon choix et le néant. C’est à un déni d’objectivité que se livre les médias français qui n’ont d’yeux que pour «  la Michelle  ». Ce parti pris concerne un pays lointain dont on nous vante aujourd’hui la maturité politique, puisqu’il basculerait à gauche. Ce pays s’apprêterait à élire un président socialiste, à quitter le monde des ténèbres pour rejoindre le royaume des lumières. Nous on a déjà donné.

 


D’abord récupérée par une pseudo candidate à notre future présidentielle, cette élection chilienne a donné à l’inénarrable Lang l’occasion de se propulser au devant des micros pour, le cas échéant, être le premier des socialistes français à féliciter à Santiago la nouvelle élue.

 


Incurables socialistes qui après s’être déchirés pour récuser, puis s’être rabibochés pour récupérer les mannes de leur mythique et unique président, se trémoussent aujourd’hui devant les micros en ré inventant les bienfaits du front populaire et vont chercher l’onction chilienne au cas où les urnes donneraient à une socialiste une fonction présidentielle.

 


Tant d’impudence dans la récupération laisse sans voix. J’ignore les enjeux aux quels fait face le Chili, j’ignore qui de Bachelet ou de Pinera est le plus apte à diriger le pays mais la façon dont nos socialistes et nos média ont pris parti dans ce choix qui ne concerne pas les français, n’augure en rien la bonne tenue du débat qui nous attend pour 2007.

 

 

 

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5 janvier 2006 4 05 /01 /janvier /2006 00:00

Sa massive présence envahissait nos écrans et sa disparition de la scène publique créera un vide. Mais nul n’étant irremplaçable, au repos sous les ifs où à l’ombre des oliviers, les israéliens n’auront que pléthore de candidats pour choisir leur nouvel homme providentiel. Peu de jobs sur la planète détiennent cette  même capacité à embraser une partie du globe, aussi cette désignation ne peut nous laisser indifférents.

 


D’autant moins qu’avec Sharon disparaît le dernier leader apatride. Aucun de ceux qui maintenant dirigeront Israël n’aura connu le Moyen Orient d’avant l’apparition de l’État hébreux, du temps où la Palestine s’étendait à l’ouest du Jourdain, du pied du Golan au mont Sinaï.

 


Alors se souviendront-ils, ces futures dirigeants, qu’Israël est le fruit d’un accident de l’Histoire, du syndrome de culpabilité qui a saisi les dirigeants occidentaux à l’ouverture des camps, qu’Israël n’existe que parce qu’il y a eu la Shoah et que sans la folie criminelle d’Hitler, les israéliens seraient encore français, ou nord africains pour les sépharades, polonais, russes ou lettons pour les ashkénazes. Se souviendront-ils que Jesuralem n’était pas plus juive que Rome n’était catholique ou la Mecque musulmane, mais Palestinienne, quand Rome était méditerranéenne et la Mecque arabe.

 


Sharon, Rabin, Pérez le savaient et sans doute cela explique-t-il leur capacité à limiter l’appétit colonisateur qui sourd chez une majorité de juifs israéliens. Mais les sabras, ou leur fils, les immigrés de la dernière heure comme l’américain Netannyahou refusent le fait contingent de l’existence de leur État et n’ont de cesse de ranimer nos mémoires et nous rappeler à leurs devoirs : on aura compris pourquoi.

 


Créé pour expier les crimes d’un seul pour le bénéfice d’apatrides qui n’en étaient pas directement ses victimes, porté sur les fonts baptismaux par des États laïques dans une démarche créationniste au profit exclusif d’une croyance religieuse ultra minoritaire, l’Etat d’Israël, fruit du hasard et non d’une nécessité, s’est imposé dominateur à l’ombre tutélaire de ses bailleurs. Ses dirigeants historiques ont échoué à gagner la paix, leurs successeurs ne pourront au mieux qu’obtenir la sécurité au prix d’un asservissement des occupés dont on sait tous qu’il se termine par la victoire de ses derniers.

 

 

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13 décembre 2005 2 13 /12 /décembre /2005 00:00

La démocratie devrait se méfier de ses amis. Elle connaît ses ennemis et sait déjouer leurs ruses. D’ailleurs la plupart des régimes dictatoriaux du dernier demi siècle a « naturellement » donné naissance à des systèmes parlementaires. Aussi pourrait-on penser que la liberté de parole est aujourd’hui préservée : loin s’en faut. Dans notre pays par exemple, elle n’a, d'histoire récente, jamais été autant menacée.

 


Trois faits indépendants, presque insignifiants si la coïncidence de leur émergence ne nous avait alerté, viennent ces derniers jours nous rappeler que nous sommes cernés par des lois liberticides.

 


D’abord un député du Nord que je n’ai pas l’heur de fréquenter est cité à comparaître pour avoir remarqué que « la survie de notre civilisation serait en danger pour peu que tout le monde soit homosexuel. » Pour avoir énoncé un tel truisme je pensais qu’il méritait la noix d’honneur du Canard. Non, il est déféré au tribunal correctionnel au nom d’une loi du 30 décembre 2004 réprimant l’atteinte aux minorités : on croit rêver ! Aussi longtemps que l’utérus artificiel n’aura pas vu le jour on peut admettre que cette proposition a force de loi, de loi de la nature il s’entend.

 


Le même jour un autre député est dépouillé de ses prérogatives parlementaires et va comparaître pour avoir abordé une question qu’une loi Gayssot a rendu tabou. Nul n’a plus le droit de poser la question du nombre des personnes juives exterminées au temps de la Shoah. Formuler un doute sur l’exactitude des chiffres officiels conduit à être poursuivi pour contestation de crimes contre l’humanité. La mémoire de l’holocauste est un business qui ne tolère pas qu’on en soulève un pan au risque pour le contrevenant de se retrouver derrière des barreaux.

 


Quant à la période de la colonisation qu’une loi bien superflue prétendait réhabiliter elle est aujourd’hui décriée selon des grilles de lecture ineptes aux acteurs de l’époque, comme ce fameux couplet sur le pillage des matières premières alors que ces mêmes matières n’offraient aucun intérêt pour les économies indigènes. Le plus féroce opposant à notre histoire coloniale n’est autre que le président Bouteflika. On sait que cette loi lui aurait donné des boutons. Les mauvaises langues prétendent même qu’il est venu en France pour les éradiquer. En fait ce serait un cancer, un cancer du colon….

 


Qu’attend-on pour le reconduire aux frontières au nom de la décolonisation ?  [1]

 

 


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8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 00:00

C’est le conflit de deux mondes, comme la Revue du même nom pour ceux qui ont la mémoire des bibliothèques de leurs parents. C’est un raccourci qui scandalisera les atlantistes encore nombreux sur ce blog mais qui résume le fossé entre deux civilisations. Par chance on appartient à l’ancienne, plût à Dieu que la nouvelle ne nous phagocyte pas.

 


Venant de Croatie Ante Gotovina, général sanguinaire, en fait un petit caporal-chef - ça ne vous rappelle rien, coupable de tueries sur des civils et recherché par toute les polices d’Europe, est localisé sur une plage des Canaries. Il y est calmement arrêté pour être, espérons le, extradé auprès du Tribunal de La Haye où il sera jugé et encourra une peine à perpétuité. Il n’a directement trucidé que 150 personnes et n’a décidé de la déportation que de 200.000 autres.

 

 
La Croatie s’est finalement résignée à faire juger ses criminels.

 


A Miami, un citoyen Américain âgé de 44 ans, Rigoberto Alpizar, membre d’une ONG, est froidement descendu par des agents fédéraux alors qu’en manque de médicaments psychotropes, il descendait de son avion en montrant des signes de nervosité.

Le gouvernement américain félicite ses barbouzes qui ont éliminé un innocent qui aurait pu camoufler un dangereux terroriste.

 

 
Alors pour vos prochaines vacances préférez les Canaries voire la Croatie , mais évitez Miami.

 

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