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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 16:01
Que la gauche se déchire sur fonds de querelle de personnes satisfait leurs opposants de tous bords. A première analyse qu’ils soient de l’ultra gauche, du centre ou de la majorité les responsables politiques - hors PS - peuvent naviguer sans craindre qu’un tsunami rose ne déstabilise leurs embarcations.

Cette analyse est bien entendu rejetée des caciques de ces partis qui feront valoir qu’ils appellent de leurs vœux une forte et véritable opposition, avec un parti susceptible de conduire une alternance. Vous avez déjà entendu cette petite musique, qui sonne aussi faux qu’une profession de foi d’un candidat socialiste. En fait ils se délectent tous de la déchirure et rêvent que la brisure se transforme en fracture.

Ils ont oublié que l’absence de contre pouvoir produit des anti corps qui se dissimulent dans la société, qui ne sont guère perceptibles puisque ceux chargés de jouer les rabat-joie ne sont pas à leur poste pour assumer le rôle de soupape.

Ils ont oublié que les grands discours métaphysico, sociologico, historico globalisant sur mai 68 occultaient le simple fait que la France avait vécu 10 années de monarchie autoritaire et gaulliste sans aucun contre pouvoir digne de ce qualificatif. Et si seule la France a “bénéficié“ de ce tsunami que nous avons décrété universel, c’est que dans les autres démocratie les contre pouvoirs existaient et jouaient leur rôle de soupape de sécurité.

Sans parti socialiste en ordre de marche la France redeviendrait la France des années 60 sous la férule d’un Sarkozy, monarque absolutiste comme ses dérives fréquentes l’ont mis en évidence. Et l'explosion 68tarde ne mettrait pas 10 ans à déferler sur le pays.

Rêvons donc d’une fin de crise rapide chez les socialistes et reconnaissons que le score 50/50 est une bien bad news pour notre démocratie.

Michel COUDERT  Candide
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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 14:31
Dans la série des disparitions suspectes, celle du gaffeur impénitent, de l’harangueur patenté, du trublion socialiste porte parole occasionnel de notre Ségolène fait jaser.

Où est passé le Montebourg ? Impossible de croire qu’il a pu se reconvertir en militant anonyme. La nécrologie du Figaro n’ayant gardé aucune trace de son passage on est rassuré.

Penche-t-il pour sa Royal égérie, a-t-il viré sa cuti en faveur de la cheftaine Aubry ? On frémit à l’idée de devoir se décider entre les 3 prétendants sans avoir reçu les consignes inspirées de ce fougueux et talentueux ex futur éléphant.

Peut-être l’ont-ils déjà parqué dans un zoo, pour prévenir ses imprévisibles barrissements.

Arnaud : "T’est bien le seul à nous avoir manqué lors de cette grande foire de Reims." !


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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 21:01
Quelque soit la gagnante du scrutin du 20 novembre elle est condamnée à passer sous les fourches caudines de la perdante.

Ségolène ne peut vaincre que pour se jeter dans les bras de Bayrou qui n’attend que ça pour plumer la volaille poitevine.

Si Martine en l’emportant élimine le risque de voir Bayrou lui manger la laine sur le dos, elle s’interdit de jamais frôler au second tour la barre des 45 %.

Le Bayrou est le vainqueur de cette mascarade socialiste qui montre qu’en l’absence d’idéologie le combat des chefs  peut conduire à l’anéantissement.




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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 15:14

Peu importe l’issue, la pitoyable exhibition des caciques du PS révèle que le gratin de notre démocratie n’a d’autre objectif que sa propre survie. S’il était encore des militants pour s’être imaginés que face à la crise les rangs socialistes se seraient resserrés, que devant le désarroi des plus démunis le grand parti de gauche aurait repris ses esprits, la foire d’empoigne messine sonne comme une ultime désillusion.

Le pire n’étant pas l’étripage public de tous ces amis , que la désinvolture qu’il révèle face aux défis qu’ils sont supposés relever et aux attentes des sans grades et des naïfs qui pensaient encore que d’une grand’ messe socialiste pouvait naître la perspective d’une alternative à une politique qui les désespère.

Foin de toutes ses illusions et déroute de la démocratie. Le parti ouvrier (SFIO) devenu un parti de petits bourgeois et de notables est incapable de survivre à la chute des idéologies sans tomber dans les querelles d’ego.  

Derrière les envolées lyriques, les postures pittoresques, les exhortations épiques se livre un combat pitoyable pour savoir qui sera calife.  Reims qui a connu le sacre des rois pourrait enfin connaître son massacre royal, dont la victime que ce soit Ségolène ou Martine, verra sa dépouille jetée en pâture aux militants du parti.

Il faudra bien désigner un responsable coupable de ce gâchis.

 

Michel COUDERT Candide

 

 

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 19:02
Le tout sauf Ségolène qui s’est reconstitué dès l’annonce du succès de la motion Royal peut-elle conduire l’égérie mal aimée des caciques socialistes à s’aventurer hors du parti ?

L’échec mécanique d’une coalition à la quelle elle ne serait pas associée, même si l’arithmétique rend cette option réaliste sur le papier, exclut de donner à l’un de ses challengers un poste éminent dans le gouvernement du PS.

Mais le refus de Mme Royal de se plier aux contraintes de la liturgie socialiste ne lui donne aucune chance de rassembler ses concurrents.

Cette situation n’est pas sans rappeler l’énigme classique de la traversée de la rivière quand bêtes sauvage, animaux domestiques et berger doivent partager le canoë et arriver entiers !

Seule façon pour Royal de ne pas se faire croquer par les loups socialistes : refuser de s’embarquer sur le bateau du congrès de Reims et mener sa barque hors du marigot dans lequel pataugent avec talents les Aubry, Delanoë et Hollande.

Mme Royal a su nous étonner, peut être en ce jour de départ du Vendée Globe challenge, s’embarquera-t-elle à son tour pour un long voyage hors du parti, qui s’il commence en solitaire à toutes les chances d’embarquer escales après escales de nombreux militants.

Michel COUDERT  Candide


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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 08:47
Elle est endroit de jubiler. Ses pairs l’avaient enterrée un peu précipitamment. Elle vient de prouver qu’elle avait le sens du timing en renvoyant les éléphants à leurs illusions.

Seul un éléphanteau est sorti indemne de ce passage de témoin. Les deux vieux briscards, Aubry et Delanoë sont ringardisés et ne peuvent pas escompter la miséricorde de celle qu’ils ont vainement essayé d’éliminer.

Une coalition des vieux – gagnante sur le papier - serait un calcul suicidaire car si cette « combinazione » peut réussir au prochain congrès il est clair qu’elle serait  balayée par les militants.

Mme Royal voit s’ouvrir un boulevard devant elle. Plut au ciel socialiste qu’Aubry et Delanoë jouent les Mc Cain et saluent dignement la victoire de leur cadette. Mais ça ne semble pas être dans l’air du temps.

Michel COUDERt  Candide
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 10:15
Les derniers remparts sont-ils en train de sauter ? Une déferlante va-t-elle emporter les derniers gardes fous du chiraquisme et mettre fin aux espoirs villepiniens de représenter un jour l’aile légitimiste des héritiers du gaullisme.

La question est opportune et si il peut y avoir coïncidences, on peut aussi opter pour l’existence d’une relation de proximité entre ces 3 évènements récents :

Déferrement de Villepin devant les tribunaux
Plainte Sarkozienne contre l’ex patron des renseignements généraux
Déclassification des documents   relatifs au compte secret de Chirac au Japon

Petit à petit les barrières qui protègent la boite de Pandore sont levées. Son ouverture n’est plus qu’une question de temps. A qui profitera le déferlement de boue qui s’en suivra ?

A la démocratie ? On peut en douter. Aux extrémistes, c’est certain. Fallait-il pour autant la laisser verrouillée ?


Michel COUDERT  Candide









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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 20:23
L’image a pu vous échapper. Le réalisateur ne fit rien pour qu’elle reste gravée chez ceux qui regardaient Delanoë briller de tout son parisiansime lors du grand Jury. Le sémillant futur( ?) premier secrétaire paonnait chez Apathie entourée d’une basse cour de septuagénaires.

La caméra ne s’est pas attardée sur ces visages bouffis,  ces fronts dégarnis, ces traits alourdis d’apparatchiks socialistes conviés par le prétendant à cette grand messe médiatique. La gérontocratie s’était déplacée en nombre : pour ceux qui en doutaient on n'était pas au Zénith.


La fracture n’est pas dans le programme, si tant est que le mot garde un sens, tant les promesses électorales n’engagent que ceux qui les entendent. Qui lira jamais une contribution augurant mille lunes, dont l’unique objet est de briller encore plus haut au firmament de l’utopie socialiste.

Ce que la dialectique de Delanoë ne saura effacer c’est le clivage vieux /jeune qui le met du mauvais coté de l’échiquier. Il pourra tenter d’atténuer l’impression de déjà vu en déplorant le spectacle politicien offert par sa concurrente, il ne réussira pas à se « déringardiser », ce qui dans 4 ans pèsera encore plus lourd dans la balance.

 
Michel COUDERT Candide



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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 20:02

Si l’on pouvait encore se bercer d’illusions et prétendre à l’existence d’un esprit « national » européen au sein des dirigeants de notre vieux contient, la crise financière et les tentatives naïves de notre président auront permis de dissiper tout risque de malentendu. L’Europe n’existe pas puisque dès l’instant où des crises surviennent, c’est chacun pour soi.

Les Etats Unis durent violer les convictions les plus farouchement enracinées chez l’américain moyen pour se doter d’un plan de sauvetage qui socialise les pertes sans toucher au profit – aux antipodes du formatage de la majorité des citoyens. On en conclut qu’il existe un sentiment national américain.

La prétention sarkozienne de faire un pas dans cette direction n’a pas résisté à sa publication. 

Deux leçons à tirer de ce fiasco.

1          Sarkozy n’a pas compris la psychologie de ses pairs. Le mode interventionniste à la française fait peur à la majorité de pays inscrits dans l’Union. C’est là la moindre de ses erreurs.

2          Plus inquiétant : ni monsieur Fritz ni monsieur Smith ne sont disposés à payer pour Mr Durant. Que la Sté Générale s’effondre, que Dexia coule ça ne concerne ni les anglais ni les allemands qui n’ont, pas plus les uns que les autres, mandaté leur gouvernement pour venir à la rescousse des déposants français

Sarkozy s’est doublement trompé : il s’est cru investi d’une mission qu’aucun de ses pairs ne lui avait confié. Il a surtout cru à l’existence d’un esprit européen, comme il y a un esprit américain. Cette illusion n’a pas tenu plus que quelques minutes avant que sèchement le ministre des finances d’outre Rhin ne le renvoie à ses études.

La France du traité de Versailles a engendré la débâcle financière de Weimar. Sarkozy n’était pas né. Mais les allemands n’ont pas oublié. Ils viennent de nous le rappeler.

 

Michel COUDERT  Candide

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 20:02

Un coup ça va, un coup ça va pas. Longtemps sous estimée la crise dont le premier symptôme fut révélé par les subprimes – subprimes qui furent le marqueur du retournement du marché immobilier aux Etats Unis et non l’inverse – étend ses effets sur notre pays quoi qu’en dise les hâbleurs officiels.

Qu’il y ait de la psychologie dans la façon dont l’économie réagit aux informations officielles c’est certain. Ainsi évoquer une crise de la machine économique si ce n’est qu’un ralentissement passager peut avoir l’effet pervers d’aggraver ce que l’on cherche à corriger. Mais retirer aux mots leur sens premier et refuser d’appeler récession une baisse de l’activité ne peut qu’affecter la crédibilité de ceux qui nous gouvernent sans produire l’amélioration désirée.

La situation est d’autant plus cocasse, qu’il y a une semaine le président n’hésitait pas à dramatiser. Les mots étaient choisis et l’effet recherché obtenu : les français ont apprécié qu’on leur parle sans fard. La finance mondiale était au bord de la faillite et la France ne pourrait indéfiniment tirer son épingle du jeu si rien n’était fait pour mettre un terme aux désordres du capitalisme débridé. Heureusement Sarkozy-Zorro  veillait et le pays était gouverné. Mais le français avait senti le vent du boulet.

Aujourd’hui retour aux méthodes habituelles. Circulez y a rien à voir, et les déclinologues qui démoralisent les français en évoquant une dépression n’ont pas compris qu’il ne s’agissait que d’un ralentissement de la croissance....

Alors pourquoi ce double langage ? Elémentaire, mon cher Watson. Le président revenait des Etats Unis et pouvait naturellement faire porter l’essentiel du chapeau à l’ennemi de l’extérieur. Le méchant capitaliste yankee. Mais quand l’INSEE distille de mauvais chiffres, quand Renault détruit des emplois, Michelin réduit sa production  et quand le franco belge Dexia est remis à flots par les sous des contribuables, on ne peut faire porter tous ces chapeaux aux fils de l’oncle Sam. Alors parler de récession serait admettre que nous ne sommes pas à l’abri derrière notre ligne Maginot. Et ça les français sont encore jugés incapables de l’entendre.

Difficile pour nos gouvernants de gérer une crise qui les prend à contre pied. Puisque cette crise contre carre la prédiction gouvernementale d’amélioration du pouvoir d’achat, par effet de son plan fiscal de l’été 2007. Or cette crise a des racines bien antérieures à cette date – le problème subprimes était apparu dès le second trimestre. Son importance a été ignorée et les munitions qu’il eut fallu conserver ont été gaspillées en régalant les « copains ».

Incapable de se payer une ordonnance du bon docteur Keynes, le président ne peut que piocher dans la pharmacopée du brave Dr Coué. Pas sur que ce soit le meilleur référent !

 

Michel COUDERT  Phénix

 

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