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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 13:15

De qui se moque Bayrou ? Prend-il vraiment les français pour des bœufs lorsqu’il s’érige en imprécateur et pourfend le régime qui blanchit les truands et enrichit les prédateurs.

 

Tapie ne sera pas encensé sur ce blog, et si sa gouaille populiste lui a permis de piéger quelques veaux c’est avec la bénédiction de Mitterrand qui voulait allumer des contre feux au F N. Depuis le temps a passé et il a fait de la prison. Il ne nous appartient pas de discuter sa peine.

 

Mais le Bayrou, l’impuissant du Modem, dépasse le mur du çon qui veut lui faire cracher les quelques sous que l’État lui rembourse. Le Modem, c’est quoi ? Une flopé d’aigris dont un certain Peyrelevade, conseiller très proche de son président et ex PDG du Lyonnais.

 

Combien ce Peyrelevade a coûté aux contribuables ? Des centaines de millions de dollars par sa faute : ainsi en ont jugé les tribunaux de Californie et ce PDG ruineux serait incarcéré s’il se rendait aux USA. C’est ce parangon de vertu qui a truandé la justice américaine, pour parjure et escroquerie qui par Bayrou interposé s’en prend à Tapie. On croit rêver !

 

Et personne ne s’indigne des clameurs du roquet béarnais. Personne ne rappelle que son plus proche soutient n’a pu sortir des griffes de la justice américaine que grâce à des fonds de l’État français.

 

Et bien c’est fait !

 


 

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 09:52

sar2.jpgNicolas Sarkozy I er est mort renversé par un taxi, vive Chirac le petit.

Le règne n’aura duré que 9 mois. On vous parlait de difficile gestation. La montagne sarkozienne aura accouché d’une souris qui s’est défilée devant une meute de taxis. Il n’y aura pas de rupture à la Sarkozy : les pharmacie, les taxis, les buralistes ont eu raison d’Attila, non d’Attali !

Quelle profession acceptera demain une réforme si les plus logiques, les plus symboliques, les moins coûteux des aménagements proposés – pas mêmes discutés au parlement-  sont remisés par l’effet du poujadisme suintant de leur corporatisme ?

L’illusionniste pourra aller rassurer les marin pêcheurs en leur promettantsar3.jpg des aides qu’il ne peut accorder, consoler des sidérurgistes en distribuant des subventions dont il ne peut disposer, un jour viendra où il devra abattre le masque : il n’est pas à la hauteur du job.

Il perdurera car personne ne l’imagine quitter son Palais, mais il lui reste à tenir le rôle de son prédécesseur tant décrié et à inaugurer la deuxième étape de sa monarchie : le règne de Chirac le petit.

 

 

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 10:24

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour notre président. Candide n’a pas hésité à relever les inconséquences de promesses électorales qui dépassaient le champ du possible et les dérives présidentielles qui ont éloigné le président de son électorat. La chute dans les sondages est la lecture logique de ce désenchantement de l’opinion. Est-ce une mauvaise chose ?

sarko9.gif
De même que le couteau peut être utile ou blessant, un mauvais sondage est à double tranchant. Au président de ne pas se tromper de sens en l’utilisant.


La chance serait que profitant du niveau faible il s’éloigne du brouhaha de l’instant et cherche un peu de sérénité dans une action enfin libérée du piège de la popularité. Gouverner, puisqu’il gouverne, n’est pas rechercher la popularité. Le gouvernement du pays doit conduire à la satisfaction des citoyens mais ne passe pas par leur contentement immédiat et permanent. Le temps d’un Churchill pouvant se permettre de promettre du sang et des larmes est révolu.


Puisqu’il est bas dans les enquêtes d’opinion, qu’il mette en place les mesures essentielles du sherpa Attali. Soit il y croit, comme il l’a prétendu et alors le plutôt sera le mieux. Lorsque les français en auront assez de voir leurs taxis, leurs pilotes, leurs pharmaciens manifester pour défendre leur pré carré ils se remettront à bosser.


Après de nombreux jours de pluie, le paysan sait bien que le soleil reviendra, d’ailleurs n’est-il pas toujours revenu ?

 

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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 20:55

Le polémiste est provocateur par nature et le lecteur peut considérer qu’il tend à pousser le bouchon un peu loin quand il manie l’hyperbole comme ce titre pourrait le laisser craindre. Mais qui a écouté Mme Royal ce soir au grand jury Le Figaro RTL ne peut être que consterné par la désinvolture de la dame du Poitou et l’incroyable connivence dont elle bénéficie de la part des média.

 

rd.jpgInterrogée une heure durant par les faire valoir habituels des grands de la politique Mme Royal s’est amusée à jouer au chat et à la souris. Accusant son adversaire de la présidentielle de tous les maux de la terre, inventant des citations quand le besoin se faisait sentir et refusant de répondre à chacune des questions qu’elle jugeait embarrassantes.

 

On ne saura rien de ses relations exécrables avec Delanoë, on serd2.jpg saura rien de sa position par rapport au referendum sur la constitution européenne, on ignorera ce que les réformes Attali lui inspirent, on continuera d’ignorer si le secrétariat du PS lui servira un jour de tremplin pour son ambition présidentielle

 

A quoi sert-il d’inviter une marionnette à gesticuler sur le petit écran si c’est pour la laisser déblatérer et s’interdire de la coincer sur ses incohérences ?

 

Sinistre émission où la presse en toute indécence a montré sa totale soumission aux présidentiables. On se remémore les crocs acérés des mêmes journalistes affairés à mettre en lambeau un le Pen dont il savait qu’il ne serait jamais en situation de les « retrouver ».

 

Apathie, Séguillon et Théard : une honte !



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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 19:11

sisyphe.gifAvoir soutenu un candidat n’impose pas de rester prisonnier de son choix. La réduction imposée par l’élection au suffrage universel du président conduit moins à souscrire à une option, qu’à éliminer celle qui paraît la plus contestable. Le président dès lors est élu par ceux qui refusent de désigner son  challenger et non pour l’adhésion à ses propres thèses.

De ce constat découle le fait que l’opinion que l’on dit à tort versatile, se démarque rapidement de celui qui croit naïvement avoir réuni sur son nom les voix qui l’ont portées à l’Élysée. Il sombre dans le populisme démago pour tenter de reconquérir l’approbation de ceux qui n’avaient que désapprouvé son concurrent. Seules les voix du premier tour donnent une indication du niveau réel de symbiose avec la population : concernant Sarkozy, il s’est agi de 30 %

Vaine recherche, qui nous ramène à Sisyphe et à son calvaire récurrent. Qui dira à Sarkozy qu’il est en phase d’auto destruction ? Personne ne lui enjoint de parler de tout et de dire n’importe quoi. Bien avant Eric le Boucher et son papier du Monde  on a fustigé l'hermétisme de Morin et son indéniable talent pour sodomiser les diptères. 

Avant hier la politique de civilisation,  hier la recherche de Dieu et aujourd’hui la suppressionhochet.jpg des quotas de pêche, logique Dieu s’y connaît en pêches miraculeuses… alors que la veille, sur instruction de Bové, il confisquait les OGM.

N’est-il pas temps que Sarkozy cesse ses mouvements browniens et se glisse enfin dans son costume de président?

Les français pourraient un jour lui demander de rendre son hochet.

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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 18:34

undefinedMunicipales enjeu national ? ou choix local ? Quelque soit le résultat, le camp qui aura marqué des points ne se privera pas de tirer la couverture à lui. Cette récupération alimentera les gazettes, fera gloser les commentateurs mais n’aura in fine aucune conséquence sur la politique poursuivie par le gouvernement.


Quelques duels dépassent ce cadre étroit des querelles de clocher. Bordeaux, Toulouse, Lille, Lyon et Paris seront suivis attentivement par ce que les protagonistes de ces duels ont une dimension nationale, mais leur élection ou leur défaite n’influera que sur les carrières de ces politiciens.


Il serait plus correct de dire que les municipales sont des élections dont l’enjeu essentiel est le choix d’un politicien de proximité, voire d’une équipe et du programme qu’ils ont concocté. Le marais se décide en partie par rapport aux investitures officielles ce qui laisse aux électeurs attentifs à la vie publique un poids plus conséquent dans l’expression de leur préférence. C’est la chance de ces vrais apôtres laïcs et républicains. Leur implication, leur disponibilité, leur connaissance des dossiers les met au contact des problèmes quotidiens de la France
d’en bas.


On est loin des strass, des paillettes et des ors de la république. Ce personnel politique fidèles à ses convictions voit arriver avec consternation les Martinon et autres parachutés que le système leur impose. Il n’y a qu’un réflexe républicain : favoriser l’élection des hommes de terrain, boycotter les transfuges qui cherchent un point de chute temporaire avant de reprendre le chemin des palais nationaux.


Conséquence du cumul des mandats le parachutage est le virus qui gangrène la politique locale. Le choix citoyen c’est de l’éradiquer.


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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 19:27

chef.jpgLe chef, c’est quand il manque qu’on découvre son utilité. Le chef a tous les défauts sauf celui d’être chef, du moins quand il en assume les attributions. Il pare au coup, quand il ne les a pas anticipés, il châtie ceux qui veulent sortir du rang et il assure pour le monde extérieur la cohérence de l’institution. 

A constater le capharnaüm qui règne au PS, à entendre les voix discordantes qui s’élèvent pour approuver ou déplorer le processus de ratification du traité européen il faut avoir une totale cécité pour penser que Hollande a l’ombre de la stature d’un chef.

 

Rappelez vous le parti du Chirac flamboyant, le PS d’Épinay au temps de Mitterrand pourhol3.jpg mesurer l’abîme qui sépare ces patrons de ce pantin joufflu, incapable de démissionner si c’est le prix à payer pour restaurer l’ordre dans sa maison. Et dire qu’il aurait pu être candidat aux présidentielles. Bayrou qui dans ce domaine prend le problème par l’autre bout est convaincu d’en avoir la vocation. Car Bayrou à l’opposé de Hollande fait fuir ses partisans, et quand "bien même il n’en resterait qu’un, il serait toujours le chef". Pathétique.  

Billet facile, offert sur un plateau par la pantomime d’un persifleur de talent ; mais rares sont les pamphlétaires qui font de brillants commandants. Hollande ne sera pas une exception.

 
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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 09:07

sarkozy3.jpgLe résultat n’est pas à la hauteur de l’ambition. La clarification attendue de la prestation présidentielle s’est transformée en opacité. Peu de commentateurs l’ont reconnu, le prix à payer les aurait probablement exclu de la prochaine grand messe, à condition qu’il y en ait une après le four élyséen.


Sur l’abolition des 35 heures le « oui » sec formulé en réponse à leur abolition s’est transformé en « plouf ». Depuis que de démentis, que de clarifications, comme si le mot « oui » nécessitait d’être précisé…
L’objet de ce billet n’est pas de reprendre les arguments des adversaires et de les opposer à ceux des bénéficiaires de cette usine à gaz franco française, mais de remarquer comment en quelques minutes on peut brouiller un message qui se voulait clair.


La faute en incombe certes au président, mais surtout à la méthode choisie : la conférence de presse façon 1960 ! Et bien ça ne marche plus, les manipulations évidentes que ce genre permet ont eu raison de ce média surannée qui a fait chuter un Sarkozy que l’on disait pourtant aguerri pour cet exercice. A fanfaronner, à pantalonner en direct il se sera pris les pieds dans le tapis des bons mots, et ce « oui » était de trop. Il a du être nonisé.


Dans la conférence monarchique, l’absence de droit de suite aux questions porte un discrédit fatal à ce type de communication. Le président peut se débarrasser de l’importun par une pirouette. Dans le cas d’espèces la pirouette s’est retournée contre lui. Pan sur le bec.


A la réflexion le meilleur outil de communication entre le président et le citoyen ne reste-t-il pas la séance télévisuelle où le président est interrogé par un duo de journalistes professionnels ? Quant à la complaisance toujours possible, on peut s’en garder en demandant à l’opposition de désigner l’un des deux interrogateurs dans une liste mutuellement acceptée.

 

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 21:12

sarko9.jpgLe marketing politique ne laisse pas de surprendre. Tout est bon pour détourner l’attention du brave citoyen de son terne quotidien. Avant les élections ce sont les lunes électorales qui illuminent un ciel sans nuages, mais à peine parvenu au pouvoir, l’inévitable désenchantement consécutif à la fuite permanente de l’horizon où l’on rasera gratis oblige le leader à des contorsions facilitées par la maîtrise de la sémantique.

 

Sarkozy ne finit pas de nous étonner par la multiplicité de ses talents. Il semblerait que l’on ait élu un polyvalent, l’homme à tout faire que dans les vieilles maisons on s’arrache à prix d’or. Tour à tour jardinier, plombier, couvreur ou plâtrier il fixe sans délai les problèmes surtout quand ils surgissent après l’heure de fermeture des soi disant professionnels de l’affaire.

 

Voilà qu’il nous invente la « politique de civilisation », paradigme emprunté à un intellectuel en panne de tirage. Pas la peine d’avoir suivi les cours d’Edgar Morin, pour qui il n’y a pas de « connaissance sans connaissance de la connaissance », pour comprendre que le président se paie gentiment la tête de l’électeur. Autrefois on se contentait de nous proposer un choix de société, et ce n’était pas simple car tous cherchaient à piocher le meilleur des deux mondes. Aujourd’hui avec Sarkozy le débat s’élève, il nous propose un choix de civilisation ! On a franchi une barrière sémantique qui va laisser pantois ceux qui pensaient qu’ils avaient élu un président pour améliorer leur pouvoir d’achat ! Mais où est-ce qu’ils avaient pu entendre ça ?

 

 

 

 

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 13:40

PouvoirAchat.JPGDéjà abordée* sous l’aspect omnipotence présidentielle la problématique de l’amélioration du panier de la ménagère se présente sous de mauvais auspices à quelques heures des annonces de Sarkozy.


A commencer par l’escamotage de la hausse du coût de la vie rebaptisée baisse du pouvoir d’achat. Il ne s’agit pas d’une manipulation sémantique mais de la non reconnaissance que le dérapage des prix rend d’année en année la vie des ménages, à statut identique, de plus en plus difficile.


L’État s’est refusé la détention d’outils de mesure crédibles. L’INSEE affichant un taux d’inflation à 2% annuel ferait rigoler dans les chaumières s’il ne s’agissait du portefeuille des plus démunis. Les hausses depuis le passage à l’Euro sont faciles à évaluer : ce qui coûtait à peu près 1 franc avant, coûte désormais 1 € environ. Lait, baguette, salade, café au comptoir,  enfin pour la vie de tous les jours le multiplicateur est de 6. On flirte avec les 100% par an. La France pointe au 21 ème rang sur 29  pour le niveau de ses étiquettes. Le fantasme d’un effet bénéfique de la « grande distribution à la française »  ne résiste pas aux chiffres publiés par le Figaro.


Fonçant dans la brèche ouverte par la rhétorique présidentielle : « je serai le président du pouvoir d’achat » l’opposition fait à bon compte feu de tout bois. Sa démagogie naturelle y trouve matière à expression : hausse des primes, du Smic, baisse de la TVA et des taxes, contrôle des loyers…Prévert y perdrait ses petits. La planche est lessivée : les mesures présidentielles vont faire pâles devant la hotte rose des socialistes.


sarko-copie-1.jpg Mais la faute incompréhensible est ailleurs ! commise par le président en personne. Lui qui connaît le poids des symboles, la force des slogans « travailler plus pour gagner plus », comment a-t-il pu – à contre temps - s’octroyer une hausse de 150% alors qu’il refusait de donner un coup de pouce au Smic ? Pire qu’une bévue, pire qu’une bourde, son insolente augmentation est reçue comme une provocation par ceux dont les voix avaient déserté les « partis des travailleurs » pour migrer à l’UMP.


C’est dans la capacité à redresser les affaires bien mal goupillées qu’on reconnaît les talents. Le sien n’a plus qu’à s’exprimer !

 

*  Lire :  Une balle dans le pied

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