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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 21:56

isoloir.jpgPassé totalement inaperçu ce résultat électoral ne parvient ni de la Corée du nord, ni du Kampuchéa démocratique comme la faucille de l’élu pourrait le laisser croire mais du canton de Chevagnes (Allier) en terre métropolitaine. Le candidat communiste y bat la droite et l’Allier passe à gauche.


Que l’on puisse encore voter pour un parti qui revendique la même idéologie que les pays pré cités laisse rêveur sur ce qui tient lieu de culture à certains concitoyens.


Au cœur de la capitale, autre lieu autres mœurs. Un certaincavada.jpg Cavada,, estampillé bras gauche « for ever » du béarnais, rejoint l’écurie UMP. Il aurait réalisé – ce fin renard – que l’illuminé du Modem  trompe son monde. Quant au Bayrou, il ne peut plus perdre de bras, s’il veut encore compter ses troupes avec les doigts.


On ne jettera pas la pierre au transfuge de la télé. N’eut-il tué le père il ne pouvait être adoubé par les politiciens ses pairs. Le parricide commis, il peut rejoindre la confrérie et se voir attribuer le maroquin promis par Sarkozy.


Pas plus à Chevagnes qu’à Paris la démocratie ne sort grandie par ces brèves d’isoloirs.

 

 

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 12:09

Hollande est allé au casse pipe. Au moins est-il sorti de la réserve d’indiens de la rue de Solférino. Il a délivré un message d’humour dont les victimes des grèves n’ont pas saisi le sel et il est vite rentré se tapir dans son QG pour ne pas ouïr les quolibets que ses propos ont fait fuser.


hol.jpg Résumer sa pensée en une aporie c’est lui donner une consistance qu’elle n’a sans doute pas : « je suis pour l’harmonisation des durées de cotisation, a-t-il affirmé, et bien évidemment je soutiens les grévistes qui à juste titre n’en veulent pas. »  Son émule de la classe PS- biberon, un nommé Julliard, ne sait plus comment se dépêtrer de son sobriquet d’Arthuro Brachetti, l’homme qui change de vestes plus vite que son ombre. Son Unef a bien entériné le projet de loi en juillet, mais déjà il décèle les prémisses d’une intention maligne du gouvernement... d’ici à 5 ans ! Quel flair ce cocker !


Quant aux autres manitous du grand parti aporétique, ils sont tous victimes d’une aphasie galopante qui les éloigne des micros. Delanoë laisse,
sans mots dire, sa ville se congestionner par manque de transports, Royal se fend d‘un couplet minimum pour fustiger le manque de concertation de ce gouvernement et rentre cocooner avec …on ne vous dira pas qui. Fabius, Huchon, Mélenchon sans oublier le fondé de pouvoir des Rothschild, l’impayablelenine.jpg Emmanuelli…tous aux abris.


Reste le Besancenot qui galvanise ses troupes et récolte de figurer chez les sondés comme l’homme le plus apte à porter les revendications. Même esseulée la ligue communiste révolutionnaire arrive à mettre la France à genoux ! C’est ce constat affligeant qu’il faut dresser après 7 jours de grèves.


Alors Good bye Lénine, c’était vraiment du cinéma.

 

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 18:34

lemonde1.jpgLa une du Monde peut laisser pantois. « Réforme des retraites : ce qu’aurait fait la gauche »

Non, ce n’est pas un vrai faux journal qui publie cette désinformation. Car tout le monde sait que la gauche n’aurait rien fait, tout le monde sauf Le Monde !


C’est carrément de l’intox.


Rocard en1990 fait publier un livre blanc sur les retraites qui met en évidence leur problème de financement. Il ne fera rien, tout juste commentera-t-il ce travail toujours d’actualité par ces propos : « avec ce brulôt il y a de quoi faire sauter 10 gouvernements ».


En 1997 Jospin reprendra le flambeau après la réforme Balladur et la glissade de Juppé sur les planches pourries par les socialistes. Il convoquera des conférences, des tables rondes et décidera qu’il y a surtout urgence… à ne rien faire.


Instiller aujourd’hui l’idée que la gauche aurait pu s’attaquer à la réforme des retraites c’est nier la réalité, c’est occulter l’aboulie viscérale de la gauche à réformer. Si ce n’est en achetant la bienveillance de son électorat : les fonctionnaires et agents des services publics justement visés par cette réforme des retraites. un mensonge même imprimé à la Une du Monde reste une contre vérité.


Au crédit de 12 années de gauche : empiler des livres blancs sur des tables rondes. Au crédit des Balladur, Juppé et Fillon : réaliser les changements exigés par les circonstances et empocher l’impopularité.


Le Monde devrait arrêter de surprendre. On le croyait abonné à l’information,  il donne dans la fiction.  Pauvre monde !

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 22:09

grev-copie-1.jpgMais à qui causent –t-ils ? Ils sont sur tous les postes, sur toutes les antennes, on n’entend qu’eux mais on n’y comprend couic ! Vu avec le détachement qu’autorise un job sédentaire, quand le bureau jouxte la chambre à coucher les discussions enflammées reproduites sur nos écrans petits ou grands sont un tantinet surréalistes.


Bertrand le chou-chou du président est omni présent, toujours bien mis, rasé de près, la coupe sélecte et l’assurance d’être reçu cinq sur cinq par la majorité qui a propulsé son chef à l’Élysée. Il cause à ces gens là, il sait leur exaspération et quand ils semblent parler aux grévistes, aux leaders syndicaux c’est à monsieur tout-le-monde qui a passé des heures de galère qu’il s’adresse. « Je discuterai quand la grève aura cessé ! » Pense-t-on un seul instant qu’il convaincra les jusqu’aux-boutistes de Sud ou de la CGT de s’asseoir gentiment à la table des négociations avec ce genre de Bristol ? Pas un instant.


Le leader de la CGT n’est pas en reste. Un Didier - du même nom ça ne s’invente pas – ânonne son  catéchisme, tout droit sorti d’un manifeste du parti du temps où Georges Marchais opérait. La lutte de la classe ressuscitée citée sur les antennes pour les camarades qui n’avaient- pas connu les vrais grands messes communistes. Ça vous ressoude des militants, ça réchauffe des cœurs flageolants ces diatribes pour base déboussolée d’entendre que leur Thibault cause là haut avec le Sarko. Alors le coco gogo se rassure. Le Reste est une valeur sure. Il ne vous lâchera pas.


Aucun dialogue, même que leurs mots n’ont pas pour le premier le même sens que pour le second. Ils sont sur les mêmes ondes, sur les mêmes télés, parfois l’un en face de l’autre, mais ils ne se parlent pas : ils causent à leurs gens, du moins le croient-ils. Mais sont-ils surs que leurs ouailles les écoutent encore, qu’ils ne se parlent pas tout seul, dans le vide ?

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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 21:39

fil.jpgLa semaine de tous les dangers. C’est l’affrontement inévitable, la confrontation espérée par chaque protagoniste, trop longtemps différée pour se réduire à quelques escarmouches. La troisième manche de ceux qui croient encore possible une revanche sur le calamiteux printemps 2007 et la défaite de leur candidate d’opérette. Ils ne livreront pas un baroud d’honneur, ils cracheront leurs tripes pour faire reculer un gouvernement dont ils ont pris la mesure et décelé la faiblesse.


Le premier qui mettra genoux à terre ne se relèvera pas le temps de ce quinquennat. Il se condamne à la figuration.


Les syndicats n’ignorent pas que le temps joue contre eux. L’inéluctabilité des réformes gagne du terrain même chez les moins avisés de nos concitoyens. Mais le gène frondeur agit comme un catalyseur chez ceux qui craignent d’être les prochaines victimes de réformes dont le train suivant pourrait les embarquer. Alors réflexe de « classe » oblige on préfère se dédire, rejoindre la contestation et renier son propre vote. C’est en capitalisant sur ce réflexe que les syndicats vont tenter d’élargir une mobilisation à la base bien étroite. Pas gagné !


Le gouvernement joue sur le velours de l’impopularité croissante de mouvements dont la répétition déconsidère les acteurs. L’opinion est préparée à traverser une zone de fortes turbulences. Sa versatilité n’étant que l’un des deux dangers qui guettent nos dirigeants. En 1995 Juppé en fut la victime autant que du lâcher chiraquien. Mais un autre paramètre va compliquer la tache du gouvernement. C’est l’omni présence présidentielle. Monsieur je-me-mêle-de-tout peut se révéler son propre meilleur ennemi. Il n’est qu’à voir sa précipitation à arracher quelques infirmières de Libye, quelques journalistes du Tchad, à distribuer quelques fifrelins aux marins pêcheurs ou à absoudre les internes en médecine pour leur caprices d’enfants gâtés pour craindre qu’il ne confonde vitesse et précipitation et s'approprie le problème de la rue si la mayonnaise de la contestation syndicale prenait.


Rien ne serait plus prédictible si le vibrionnant président se risquait à entrer dans la mélée. Son impatience se transformerait vite en exaspération et l’impétuosité élyséenne créerait les conditions d’un dénouement hasardeux. Au Guilvinec, face à quelques pêcheurs insolents, on a cru lire sur des lèvres blêmes : « retenez moi ou je fais un malheur ». Qu’en sera-t-il après demain face à des centaines de milliers de manifestants ?


L’heure a enfin sonné du Fillon. Qu'il le laisse gouverner !

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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 21:39

En route pour la énième révision. La commission s’est exprimée, le président va piocher et le congrès entériner la énième mouture de notre constitution. Ce n’est pas ici qu’un avis sera donné sur le bien fondé de telle ou telle disposition : le cumul des mandats, la dose de proportionnelle, le parrainage des candidats aux futures présidentielles ou la nécessité pour le président d’apparaître devant les députés en chair et en os de préférence à un écran de télé. Des avis très qualifiés se feront entendre, des réformes seront adoptées et les effets de ce ravalement n’auront aucune incidence sur la vie publique des français.


Parce qu’il y a juste un chaînon manquant. Et ce chaînon est unanimement négligé. Pire il y a consensus pour le masquer.


Dans une démocratie le fondement c’est la représentativité des élus. Dans la France issue de la Révolution il n’a pas existé moins d’une vingtaine de systèmes de représentation des citoyens. Tous ont leur intérêt et leurs travers. Aucun n’est pleinement satisfaisant. Car tous les modes de scrutin, sans exception, biaisent l'expression des citoyens, tous substituent aux citoyens un représentant dont le mandat n'est pas contraignant. C'est le péché originel de notre démocratie. En clair une fois élu un député fait ce que bon lui semble pendant 5 ans. Et certains ne s’en privent pas. Il n'a aucune obligation vis à vis de ses électeurs qu'il peut cocufier sans être destitué.


Les « constituants » ont ainsi passé beaucoup de temps à réévaluer le rôle du parlement en omettant scrupuleusement de revalider le mandat du député, c’est à dire sa relation avec le citoyen. Et la critique ne se limite pas au député mais elle doit s’étendre au conseiller municipal et au maire. Ces élus interprètent les choix « initiaux » de leurs électeurs sans jamais devoir les valider. Le maire peut décréter en toute légalité et pleine illégitimité, itou pour le député qui légifère sans obligation d’en référer.


Ainsi va la démocratie : bancale. Mais tellement plus confortable que de risquer un désaveu, une censure.


bal1.jpg Le gentil Balladur - qui a déjà ouvert le parapluie - s’est bien gardé de donner un coup de pied dans la fourmilière et l’aréopage d’experts constitutionnels a soigneusement évité de soulever ce lièvre : pour la plupart ne sont-ils pas de ces élus « intouchables » ?


Le jour où les électeurs pourront sommer leur député, leur conseiller municipal de s’expliquer sur un vote, sur une intervention, éventuellement le destituer, alors la démocratie participative chère à Mme Royal aura fait une entrée tonitruante dans la vie démocratique : on sera entré de plain pied en VI ème république. Et les réformes de la commission constitutionnelle apparaîtront pour ce qu’elles sont : des balladurettes constitutionnelles.


Et ce jour, ce n’est pas pour demain.

 

 

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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 14:45

« Keep cool, Nicky ! » désolé de cette entrée en matière très cow boy mais Sarko l’américain vient de montrer qu’il ne connaissait rien à la mentalité de ses prétendus cousins.


cbs.jpg Ici il peut se gausser de France 3 avec son célèbre « J’ai déjà vu des reportages malhonnêtes mais de ce cette nature c’est assez rare, je vous félicite ! ». Outre Atlantique discréditer un présentateur (rice) c’est risquer les quolibets dont les médias s’empressent d’affubler les manchôts qui ratent leur cible. S’en prendre à la presse c’est risqué. L’effet boomerang d’un tir mal ajusté peut être dévastateur.


Ce scénario cauchemardesque se déroule nos yeux grace à CBS News. Le frenchy President perd le contrôle de son adrénaline devant Lesley Stahl incrédule :  un pétage de plomb live, à faire exploser un audimat.


Qu’un monarque républicain à Paris soit mal préparé à l’exercice de la démocratie directe des amis de Tocqueville, on veut bien, mais que face à une journaliste il ne puisse se maîtriser,  ne peut qu’inquiéter – euphémisme - y compris ceux qui ont œuvré à son avènement.


Le « No comment » n’ était pas dans son vocabulaire, ça va lui coûter cher.

 

 

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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 20:35

Au PS la politique reprend ses droits, la politique avec un « p » minuscule, la politicienne, celle qui veut que si l’on est en accord avec le gouvernement on s’abstienne pour retarder l’implosion.


ps.jpg C’est la cas de figure que nous offre le PS exposé à de nouveaux tiraillements dans la perspective de la ratification du mini traité simplifié façon Sarkozy.


Réclamer un vote populaire serait incongru après avoir subi le désaveu du referendum institutionnel, il y a trois ans tout juste. Apporter son soutien à Sarkozy serait se moquer de tous ceux qui au PS ont milité pour le non. Se prononcer contre serait se fâcher avec l’aile rénovatrice qui trouve dans ce texte l’essentiel de ce que proposait la constitution recalée par les français.


Consternant que ce parti qui prétend à la conduite des affaires ne soit pas apte à prendre une position claire et envisage l’abstention sur le sujet majeur de nos institutions. Ils peuvent toujours blâmer le chef de l’Etat et sa dextérité à enfoncer le clou où ça fait mal. Mais il ne faudrait pas confondre la cause et l’effet. Livré sans boussole à des vents contraires le bateau PS erre. Ce ne sont pas les vents qu’il faut incriminer, c’est le capitaine dont l’équipage en proie au doute se divise.


Il y a ceux qui envisage la mutinerie, la scission et ceux qui préfèrent la désertion, la récupération par la chaloupe battant pavillon UMP. Combien en restera-t-il à bord de ce qui ressemblera sans doute sous peu à une arche. A l’arche Delanoé.

 

 

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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 20:52

Les ruptures dont on parle à satiété se résument pour bon nombre de français en une aggravation - momentanée ? - de leurs statuts. Inutile de tourner autour du pot, si vous êtes assujetti à l’un de ces régimes spéciaux, si vous jouez avec les Assedic ou simplement si vous êtes l’un des petits bénéficiaires de ces avantages acquis au cours de ces luttes homériques dont se nourrit la fierté syndicale, vous serez les perdants du quinquennat. On vous avait prévenu et d’ailleurs vous n’avez pas donné votre voix à l’ordonnateur de ce grand chambardement. On vous comprend.


En revanche si le dispositif du paquet fiscal, les fameux 12 ou 13 millions d’euros d’allègements vous concernent à un titre ou à plusieurs autres, vous êtes du bon coté du manche, et en majorité vous avez mis le bulletin ad hoc dans l’urne. Vous en avez le remerciement.


Mais les choses se compliquent quand le « momentanée » dont il était question semble de voir laisser place à la durée, à moins que ce ne soit à l’éternité alors que les « cadeaux » consentis aux mieux nantis ont été attribués sans paraître produire les effets escomptés qui rendraient temporaires les efforts des moins favorisés. La croissance était censée tout redistribuer à la satisfaction du plus grand nombre.


lag.jpg Alors quand Mme Lagarde annonce que le dispositif du bouclier fiscal, celui qui évite la surimposition des mieux lotis d’entre nous, n’est pas contre balancé par l’application d’un seuil minimum de prélèvement sur ceux qui bénéficient de cette exonération, on est en droit de douter de l’équité de la politique mise en place.


Autant l’égalité et sa recherche forcenée mènent à l’utopie, autant l’équité et la perception de justice à la quelle elle est attachée sont le ciment de la cohésion de la société. En renonçant à fixer un seuil minimum d’imposition pour les plus fortunés le gouvernement prend le risque de s’aliéner ceux qui ont cru en son honnêteté.

 

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 08:41

10 ans déjà ! 10 ans que l’économie vit au rythme des RTT. 10 ans que la polémique s’est installée sur les bienfaits méfaits des lois Aubry* qui, depuis, virent la gauche perdre toutes les élections et la France perdre plusieurs rangs dans le classement des pays industrialisés.


rtt.jpg Les chiffres subodorés du nombre d’emplois créés, que s’échangent avec quelques noms d’oiseau ses avocats et ses détracteurs, ne trouveront jamais d’arbitres pour les valider. On retiendra seulement qu’aucun pays à économie comparable ne s’est engagé dans une réduction du temps de travail, au contraire plusieurs, dont l’Allemagne, en ont allongé la durée.


Mais le paradoxe le plus inattendu ressort des études d’opinion qui nous sont livrées avec force détails : le français aime sa RTT, l’individu qui a acquis cet avantage, quelque soit son tropisme politique, y est attaché. C’est la collectivité qui finance le bien être de quelques uns par des coûts exorbitants mis à la charge du pays et par un retard évident dans notre développement. Mais chaque français pris à part y est favorable, s’il en est l’heureux bénéficiaire.


La loi RTT promulguée par les socialistes - les champions du "jouer collectif" -  a sonné la victoire de l’individualisme, du salarié sur la Société qu’elle a ponctionnée. Ce paradoxe interdit à la droite d’abroger des mesures pourtant anti économiques mais plebiscitées par ses électeurs et oblige la gauche à s’enferrer dans une rhétorique de l’illusion pour mystifier les siens en prétendant que les 35 heures favorisent l’intérêt général aux dépens de l’intérêt particulier. Ce qui est à l’évidence une contre vérité.


D’où les échecs de la gauche dans les urnes. Ses électeurs ont perçu la contradiction entre l’intérêt collectif et les 35 heures au bénéfice individuel, et au résultat globalement contre productif.


En politique aussi, l'enfer est pavé des meilleures intentions.

 

 

* Lois Aubry, votées le 10 octobre 1997

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