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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 20:32

Il a  justifié la composition de son équipe, ses choix tactiques, il a rappelé les buts marqués, les matchs remportés à l’intérieur comme à l’international et fustigé les commentateurs, dénigreurs par vocation, toujours prêts à refaire le match, mais restés inconnus au bataillon.

 

Notre Super Domenech a répondu évasivement aux questions insistantes d’une professionnelle incisive : on n’aura rien appris qu’on ne savait déjà : il est content de son gouvernement. Même qu’il était le dernier, a tenté de lui faire admettre son interlocutrice ! Mais tout était dit dès la deuxième phrase : « le premier ministre avait rempli sa feuille de route. » Tout le reste n’était dès lors que chicaya, mauvaise foi, ou inaptitude à juger ce que les français attendent d’un gouvernement. Fermer le ban !

Nulle trace de vision, d’horizon, d’impulsion. Pas un soupçon d’espérance, d’élan : c’était Chirac morne plaine. Je fais mon job et je me casse. Les trente cinq heures font aussi des ravages à l’Elysée à moins que ce ne soit la myopie additionnée de surdité qui ait rendu notre monarque sélectionneur hermétique aux attentes de ses sujets.

La plus vielle équipe défendue par le plus vieux président : si c’est ça la France qui gagne, on peut se faire des cheveux blancs.

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25 juin 2006 7 25 /06 /juin /2006 20:01

L’arrogance de ceux que le doute ne traverse pas, la superbe de ceux qui sont par essence « justes et vertueux », le discrédit absolu que l’on porte sur ses adversaires sont la marque de fabrique de la gauche française et partant de l’un de ses hérauts, la dame des 35 heures.

Attendre de ces gens là un début d’explication au rejet qui depuis 2002 les fait piaffer d’impatience dans l’opposition est aussi inutile qu’espérer une remise en cause d’une idéologie dont la faillite est universelle.


Ressasser aux français les succès du gouvernement Jospin en omettant la sanction qui lui a été signifiée montre l’exiguïté de la pensée socialiste même chez ses plus brillants champions.

 

Questionnée sur l’utilité de la renationalisation d’EDF, ou sur la nécessité d’abroger la loi Fillon, la maire de Lille renvoie aux jours gris où les apparatchiks soviétiques tenaient le haut du pavé et monopolisaient le micro : elle nous délivre un préchi-précha à usage interne pour militants du PS, déconnecté des préoccupations des français pour qui racheter 10 milliards d’euros les actions d’EDF n’a pas plus de sens que prétendre pouvoir revenir sur l’age du départ en retraite.

Ségolène pourra remercier son amie Martine qui en quelques minutes réussit à en faire un modèle de modernité tant le discours de l’éléphante lilloise apparaît hors du temps.

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17 juin 2006 6 17 /06 /juin /2006 14:03

Ils ne sont pas si nombreux à pouvoir se vanter d’avoir été entartrés. Bill Gates, Christine Boutin et depuis hier Ségolène Royal ont reçu l’onction crémeuse qui confirme leur appartenance à la confrérie des récipiendaires de tartes à la crème.


C’est un baptême du feu que beaucoup aimerait recevoir. Fabius dut se contenter d’œufs pourris, Sarkozy de lazzis mais Ségolène reçut le traitement royal qui sied à sa posture de présidente de la région Poitou Charente.


On nous la décrit prenant la chose à la rigolade. On en doute fort. On pari même que la donzelle fut fort marrie de découvrir son Channel tacheté. Elle a tort et peut compter sur les médias pour que l’écru fasse désormais tendance chez les socialistes bon teints. Ca va enfin nous changer du rose.


Quant à son entartreur, il risque d’attendre la fin de l’ire Royal pour sa levée d’écrou.

 

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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 14:17

Le nain jacte, la caravane passe. En apnée depuis le décollage de Ségolène le trublion centriste recherche désespérément un espace pour survivre. Bayrou nous rappelle le gnome de l’extrême droite, sire Mégret qui n’a pas réussi à exister après avoir largué le Pen. Il vient de se fendre d’un acte d’allégeance en forme de repentance pour espérer survivre dans la mouvance de Jean Marie. Le félon ayant tout perdu fors l’honneur cherche à monnayer le pouième d’électeurs qu’il pourrait ramener au FN. Ceci fait il n’aura plus rien à fourguer !


C’est une destinée similaire qui s’offre au béarnais. La grenouille qui tenta d’impressionner le bœuf en est réduite à croasser qu’elle peut se faire plus méchante qu’elle n’est.  Avec ses 10 voix apportées à la motion de censure elle a pris la mesure de son impotence.


La platitude des thèmes développés par l’UDF la situe au degré zéro de l’alternative politique offerte aux français. L’incantation récurrente pour une « majorité nouvelle » n’aurait pas été désavouée par ce brave Mr Coué. On sait le Bayrou peu créatif mais potentiellement nocif. C’est cette nocivité qui, en désespoir de cause -  peut le conduire à jouer les « Taubira » au premier tour et à assurer la présence du FN et de Ségolène pour le second.

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 20:06

Le brave docteur Coué s’est acquis une immortelle notoriété dès la fin du 19 ème siècle en vulgarisant auprès de ses patients l’auto persuasion. Il professait  : « tous les matins au réveil et tous les soirs répétez la phrase suivante : tous les jours à tous points de vue, je vais de mieux en mieux".


C’était la découverte de l’effet placebo et il a fait des émules jusque dans le monde politique comme l’actualité de ce jour vient nous le rappeler. Lors d’une virée à Combs la ville le chef du gouvernement s’est fendu d’une formule qui fleure bon son Raffarin. Digne successeur de ce dernier et héritier du brave docteur Coué, Dominique de Villepin nous a livré : « S'il y a des difficultés, il faut sourire. Ça permet d'effacer les difficultés. C'est là qu'on voit qu'on est de bonne humeur et ça change tout ».


On ne reprochera pas à ce premier ministre de s’exprimer dans un jargon de technocrate : n’est pas Michel Rocard qui veut. On ne lui reprochera pas non plus de promettre la lune. La solution proposée par Villepin a le mérite de la simplicité, en plus c’est disponible à volonté.

Et puis pour ceux qui ont connu les années 60, la méthode a un relent bon enfant. C’était l’époque du tube : Dominique-nique-nique,  fredonné sur toutes les lèvres. Sœur Sourire, une dominicaine défroquée, en avait fait un succès mondial. On voit que notre Dominique à nous connaît ses classiques. La fin de l’histoire est plus triste : sœur Sourire a été rattrapée par le fisc et a perdu le sien pour toujours. Pourvu que l’histoire ne se répète pas !

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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 10:42

Prof’ de lettres, c’est sa seule noblesse, le petit béarnais qui grenouille dans l'hémicycle comme l’animal de la Fable pour tenter se faire plus gros qu’il n’est, se prend pour un matamore : « qu’on m’arrête ou je fais un malheur ». Exister quand on est rien, c’est le défi du Rastignac d’opérette qui se la joue à voter la censure.


Le lilliputien de la politique se croit retourné aux beaux jours de la 4ème république lorsqu’un parti croupion pouvait tenir tête aux géants. Son programme ( ?) disponible sur son site ( dernière mise à jour date de 2 ans) est un tissu d’idées creuses dont j'extrais un florilège.


On cherche une idée phare, mais ne sommes nous pas trop exigeant ? une esquisse de projet, ça serait suffisant; même qu'une feuille de route ça nous conviendrait. On ne trouve qu'une juxtaposition de mots vidés de sens par l'un de ces professionnels des tréteaux, fonctionnaire de la politique qui aligne un catalogue de vœux pieux : plus d’Europe, plus d'humanité, moins d’inégalités sans pouvoir être crédité d’une seule ébauche de réalisation. De son passage à l’Education Nationale, seule la secrétaire générale des enseignants a bénéficié de son bouillant tempérament. C’est une façon d’acheter la paix syndicale qu’il n’est pas facile d’ériger en méthode de gouvernement. N’est ce pas Monique ?


Que peut-on attendre de ce ventre mou, prétendant exister entre une droite molle et un socialisme molletisé ? A force de jouer le poil à gratter de la majorité, le basset hargneux mordillant le jarret du français moutonnier, la grenouille qui se prend pour le boeuf qu’il ne sera jamais (?), tout ce qu’il a su démontrer c’est que Bayrou pète plus haut que son c…

 

C’est Jean Pierre Coffe qui va être jaloux !

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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 18:33

Elle n’a aucune légitimité, aucun mandat populaire ne l’autorise à s’exprimer au nom du peuple français : ce qu’elle ne cesse pourtant de faire comme si elle en exprimait la quintessence.

 
Elle tient d’ailleurs à rappeler qu’elle ne roule que pour Jean Marie et que l’élection de le Pen au plus hautes responsabilités n’est qu’une affaire de jours, c'est-à-dire déjà ficelée.


Derrière cette remarque fort convenue on décèle sans être grand clerc une candidate qui a du mal à se contenir. Qu’attend donc papa pour la lâcher, elle dévorerait tout crû les de Villiers, Sarkozy et autres chasseurs sur les terres du Front. On sent l’aristocrate à qui est promis l’héritage : qu’on ne compte pas sur elle pour le dilapider. Messieurs les prétendants avec Marine vous avez trouvé une Ségolène à laquelle vous ne vous attendiez pas.


C’est dommage que le vieux loup de mer s’arc boute à son rôle de candidat. Une finale Marine - Ségolène aurait permis de mettre sur table les vrais débats. Ce n’est probablement remis que l’espace d’un quinquennat.

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25 avril 2006 2 25 /04 /avril /2006 21:12

Sa retraite, il l’a prendra à 34 ans. C’est une leçon d’humilité pour tout ceux qui prétendent demeurer aux responsabilités alors même que l’age de leur retraite a bel et bien sonné.


Il a fait vibrer avant d’enthousiasmer. Il a réconcilié l’espace d’un été des France disparates, bi colores et cocardières.


Vu de ma lucarne il a su rester ce qu’il était, un pro du ballon rond. Il ne s’est pas exhibé en donneur de leçons de civisme, en sociologue avisé parce qu’issu des banlieues.


Zidane, vous l’aurez reconnu, raccroche les crampons. Il a été porté au pinacle, il a connu le Capitole mais aura évité la roche tarpéienne.


Et si son parcours faisait des émules, et si les politiciens, une fois conquis le mont Palatin  se retiraient dans leur petit lirée de l’île de Ré  tel des Jospin inspirés par Ronsard, alors Zidane mériterait d’être encensé bien au-delà de la planète foot… On peut toujours rêver…

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 20:19

C’est le seul moment d’humour involontaire que nous a offert le plus expérimenté des pré candidats du parti socialiste. Ex premier ministre, ex président de l’assemblée nationale, ex ministre des finances… ex mis en examen, il a terminé la longue énumération de son pedigree par la confession qui fait le titre de ce billet. Comme si un seul téléspectateur* pouvait en  douter.


Fabius n’en finit plus de nous lire son CV, de nous rappeler ses expériences, de nous infliger la liste des pays qu’il vient de visiter, des grands de ce monde qu’il a côtoyé. Pour un type qui cherche un emploi il mérite la palme, académique bien sur !


On continuera à ignorer ce qu’un Fabius président réserverait à la France si d’aventure il était nommé à l’Elysée. Sans surprise on aura compris qu’il penchait à gauche, à gauche toute.

C’est dire si cette émission ne nous aura rien appris si ce n’est que l‘ex « plus jeune premier ministre de la France  » n’a pas mis à profit sa longue traversée du désert pour donner dans  l’auto dérision.

C’est Ségolène qui va lui rendre l’atterrissage difficile.

*  Laurent Fabius sur LCI le 9 avril.

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 20:39

Il est parti un deux avril. C’est vrai qu’on évite de disparaître la veille. Il fut un président de transition, un président bon enfant succédant à une figure emblématique. Il façonna la France que l’on connaît même si son nom n’est que rarement prononcé. Sous son règne on passa de l’heure paysanne à l’heure industrielle. On abandonna le béret et la baguette pour la casquette et le Mac Do.


Sans révolution, il présida à un bouleversement majeur dans le contexte favorable de ce qui fut ultérieurement baptisé les 30 glorieuses.


C’était un homme de lettres qui s’y connaissait en chiffres. C’était un homme de la terre parfaitement urbain. Il accompagna son temps, le comprit et nous aida à accomplir une mutation  qu’une maladie pas assez longue en la circonstance l’empêcha de mener à son terme.


S’il n’avait pas mis à un certain Chirac le pied à l’étrier, on aurait dans ce blog que des louanges à lui adresser.


Georges Pompidou s’est éteint le 2 avril1974. Il a certainement plus fait pour les français qu’un autre personnalité dont la mort est aujourd’hui célébrée.

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