Il a justifié la composition de son équipe, ses choix tactiques, il a rappelé les buts marqués, les matchs remportés à l’intérieur comme à l’international et fustigé les commentateurs, dénigreurs par vocation, toujours prêts à refaire le match, mais restés inconnus au bataillon.
Notre Super Domenech a répondu évasivement aux questions insistantes d’une professionnelle incisive : on n’aura rien appris qu’on ne savait déjà : il est content de son gouvernement. Même qu’il était le dernier, a tenté de lui faire admettre son interlocutrice ! Mais tout était dit dès la deuxième phrase : « le premier ministre avait rempli sa feuille de route. » Tout le reste n’était dès lors que chicaya, mauvaise foi, ou inaptitude à juger ce que les français attendent d’un gouvernement. Fermer le ban !
Nulle trace de vision, d’horizon, d’impulsion. Pas un soupçon d’espérance, d’élan : c’était Chirac morne plaine. Je fais mon job et je me casse. Les trente cinq heures font aussi des ravages à l’Elysée à moins que ce ne soit la myopie additionnée de surdité qui ait rendu notre monarque sélectionneur hermétique aux attentes de ses sujets.
La plus vielle équipe défendue par le plus vieux président : si c’est ça