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27 novembre 2005 7 27 /11 /novembre /2005 00:00

C’était Janus à la télé. Quand Bernard parlait, Kouchner se marrait et quand Kouchner soliloquait c’est Bernard qui l’arrêtait. Ce dédoublement de personnalité rend notre homme sympathique au point que les français le placent en tête dans les sondages. Le magicien a toujours un registre pour plaire et un autre pour agacer. Il en joue, et comme les acteurs il n’est pas à l’abri de la représentation de trop : rappelez vous le sac de riz.

 


Mais si vous ne vous contentez pas de l’icône et cliquez sur le mulot alors vous accédez à Bernard Kouchner. Syndicaliste étudiant, médecin, french doctor, ministre de la santé,  créateur des ONG, théoricien du droit d’ingérence et accessoirement membre du PS.

Cette bête de scène a besoin d’un auditoire pour s’exprimer et ses camarades feront tout pour le tenir hors des tréteaux : ils ne soutiennent pas la comparaison. Ils le condamnent à la marginalisation, la seule façon de ne pas en être victime à leur tour.

 


Ni énarque, ni fonctionnaire il sait ce que chercher du travail veut dire. Il mesure la stupidité des 35 heures, il justifie l’augmentation du coût de la santé laissé à la charge de l’assuré, il a guerroyé pour le oui au référendum et s’offusque qu’un partisan du Non détienne le portefeuille européen dans le gouvernement fantôme de François Hollande. C’est en toubib qu’il porte un diagnostic exempt de dogmatisme sur l’état du pays. Il est fréquentable ce monsieur là : c’est bien ça qui dérange dans les états major.

 


Y a-t-il un chemin hors des partis pour un homme crédible, lucide qui se méfie des vaches sacrées mais les tolère suffisamment pour payer sa cotisation de membre du PS. On doute qu’il ait encore quelque chose à espérer. En aucun cas ils ne l’adouberont mais ni Bernard ni Kouchner ne peuvent rêver de refaire le coup de Mitterrand, une OPA sur le parti des pachydermes.

 


Si un Kouchner demain devait se présenter devant les électeurs c’est le système des partis qui s’écroulerait, leurs réseaux qui s’assécheraient, les copains qui se détourneraient et les permanents n’auraient plus qu’à  rejoindre l’ANPE la plus proche.

 

 
Pas de danger si Bernard y croit, Kouchner lui nous a laissé son adresse email : dès fois qu’on ait pour lui un emploi !

 

 

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24 novembre 2005 4 24 /11 /novembre /2005 00:00

Prof’ de lettres, c’est sa seule noblesse, le petit béarnais qui grenouille comme l’animal de la Fable pour tenter se faire plus gros qu’il n’est, se prend pour un matamore : « qu’on m’arrête ou je fais un malheur ». Exister quand on est rien, c’est le défi du Rastignac d’opérette qui se la joue à refuser de voter le budget.


Le lilliputien de la politique se croit retourné aux beaux jours de la 4ème république lorsqu’un parti croupion pouvait tenir tête aux géants. La lecture du programme ( ?) de ce besogneux est un tissu d’idées creuses dont je vous laisse découvrir un florilège en cliquant sur le lien de son site dont la dernière mise à jour date de deux ans ! Pour les nouvelles technologies on repassera.


On cherche une idée phare, mais ne sommes nous pas trop exigeant ? une esquisse de projet, ça serait suffisant; même qu'une feuille de route ça nous conviendrait. On ne trouve qu'une juxtaposition de mots vidés de sens par l'un de ces professionnels des tréteaux, fonctionnaire de la politique qui aligne un catalogue de vœux pieux : plus d’Europe, plus d'humanité, moins d’inégalités sans pouvoir être crédité d’une seule ébauche de réalisation. De son passage à l’Education Nationale, seule la secrétaire générale des enseignants a bénéficié de son bouillant tempérament. C’est une façon d’acheter la paix syndicale qu’il n’est pas facile d’ériger en méthode de gouvernement. N’est ce pas Monique ?


Que peut-on attendre de ce ventre mou, prétendant exister entre une droite molle et un socialisme molletisé ? A force de jouer le poil à gratter de la majorité, le basset hargneux mordillant le jarret du français moutonnier, la grenouille qui se prend pour l’éléphant qu’il ne sera jamais, tout ce qu’il a su démontrer c’est que Bayrou pète plus haut que son c…

 

C’est Jean Pierre Coffe qui va être jaloux !

 

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8 novembre 2005 2 08 /11 /novembre /2005 00:00

Il a transpercé l’écran, avec sa gueule de taureau qu’un chiffon rouge s’amuse à titiller. Les journalistes n’ont pas eu besoin de le pousser dans ses retranchements pour asséner ces évidences frappées au coin du bons sens que plus personne n’osait exprimer. Il parle avec le cœur gros comme ça d’un mec qui a des tripes et ne rend des comptes qu’à son miroir, en se rasant. Pas comme ce pauvre Jacques, azimuté, déboussolé, qui enchaîna des mots de Président fantoche. Pas sûr qu’en banlieue son passage à la téloche aura créé beaucoup d’émotion. N’est pas Nanard qui veut.

 

 

On a trop moqué le hâbleur, raillé le repreneur d’entreprises, crié au scandale quand il s’est refait sur le dos du Lyonnais pour refuser de reconnaître à ce bateleur son parler vrai. Les banlieues il connaît ; il s’en est sorti, il y est même retourné quand il a fait un crochet par la Santé. Aujourd ’hui de tous les hommes publics c’est l’un des rares à avoir quelques résultats à mettre à son crédit.

 

 

Sans anathème, sans opprobre il a reconstitué la dérive de ces quartiers qui ont vu les sauvageons déjà petits délinquants devenir émeutiers et basculer dans la criminalité. C’est pas lui qui blâmerait les propos d’un Sarko, les tentatives d’un Borloo au titre qu’ils ne sont pas de son camp, parce que seul de nos politiques il a ignoré le clivage droite gauche, pour essayer d’éviter que cela ne devienne un problème de survie de notre identité.

 

 

Alors chapeau Tapie, c’est du bel ouvrage. Quand il sort du bois on se prend à espérer qu’il n’y retourne pas. Il est par sa gouaille, par ses excès, ses succès, par ses rétablissements l’archétype du français que dans les banlieues on rêve d’être.

 

 

Snobé dans les beaux quartiers, méprisé par les anciens de Sciences Po, envié par les français moyens c’est la bête de tréteaux que beaucoup de partis aimerait épingler en haut de leur affiche. Puisqu’il a su montrer qu’il y avait des politiques qui n’ayant plus rien à prouver, plus de destin à convoiter et qui, après avoir connu la puissance et la gloire puis la descente en spirale, étaient capable le temps d’une crise de se mobiliser pour mettre leurs talents au service d’une cause, alors que l’on prenne le taureau par les cornes et qu’on lui confie, à lui le plus titré des intermittents, une mission de salut public : le portefeuille de ministre des banlieues.

 

 

Et si il y réussit la voie de l’Elysée sera toute tracée. [1]

 

 

 

 



Portrait

 

Tapie sur LCI

 

 

 

 

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25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 23:00

Son nom ne mérite pas d’être cité tellement le personnage est insignifiant ; il est sous ministre de la république ; on espère en écrivant ces lignes qu’il a déjà rédigé sa lettre de démission.

 

 C’est une carpette de la plus vile espèce qui déshonore tout un gouvernement. Son fait d’arme est avéré, même si les gazettes ont été priées de taire l’outrage que le sous secrétaire aux anciens combattants vient de commettre sous la pression, dit-on, de son entourage.

 

 

 Un ancien combattant qui se camoufle derrière son cabinet ça n’a pas du être très vaillant quand les balles sifflaient.

 

 

 Elle a du démissionner ; Elle fut forcée de quitter son poste au ministère quand un délateur a informé le sous secrétaire qu’elle était la petite fille du sinistre Papon. Dans la république de Chirac toutes les turpitudes sont autorisées, mais être le descendant d’un triste sire vaut lettre de cachet.

 

 

 Si tous les descendants de français peu reluisants sont ainsi offerts à la vindicte populaire on va regretter l’ancien temps où sous le Vichy de Papon  on permettait aux juifs d’afficher à leur boutonnière leur fière appartenance. Ca n’avait qu’un mérite : c’était la transparence.

 

 

 Il y avait longtemps qu’une histoire aussi sordide ne nous avait été contée : mais cette vendetta orchestrée par un ministre du gaullien Villepin sonne le glas d’un régime délétère incapable de faire face aux rancoeurs abjectes de soi-disant résistants.

 

 

 Et si ce monsieur Hamlaoui Mekachera, puisque c’est son patronyme, n’a pas le courage de revendiquer son exploit, qu’il nous fasse connaître par quels autres faits d’armes il a gagné son fromage de ministre des anciens combattants.

 

 

 

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10 septembre 2005 6 10 /09 /septembre /2005 23:00

Rarement formule ne s’appliqua mieux que celle de tête d’œuf pour qualifier l’occiput du père Fabius. Et c’est grâce à un coco malpoli qui se défaussa d’un œuf pourri sur le crane luisant du fringant Laurent que l’on se souviendra de cette 7O ème fête de l’Huma. C’est pain béni pour les médias et peut être une idée pour Fabius de se lancer dans la pub pour les shampoings à base de jaune d’œuf. Et si certains jugent son parcours fort sinueux depuis qu’il a été décontaminé d’une sale affaire de transfusion, on le créditera de ne pas lésiner sur les moyens : louer une moto, manger des carottes et même casser du coco. On ne se souvient plus qu’il ait eu des idées mais on peut dire que pour remuer du vent en prenant l’air inspiré il mérite d’être nominé pour l’oscar des retournements de veste chez les hommes politiques de ce pays.

 

 

 

 C’est évident qu’il a appris à manier le râteau, et que d’ici aux élections il n’y aura pas un seul gogo au près duquel il n’aura tenté de faire son numéro. La saine réaction des gros bras de l’Huma laisse espérer qu’à ce jeu là il a trouvé plus aguerri que lui. Et ce n’est pas la fluette Marie Georges qui est taillée pour lui servir de bouclier humain chaque fois qu’il marchera sur les plates bandes de ses petits copains.

 

 

 

 Fils d’antiquaire, et ci devant millionnaire il a beau en faire un max pour séduire les prolétaires il gardera son look de notaire même attifé en pseudo révolutionnaire. N’est pas Mitterrand qui veut : élevé chez les curés, décoré par Pétain, premier flic de France sous Mendès, et auteur immortel du « Coup d’état permanent », le monarque florentin n’a pas d’héritier. Et Fabius restera pour toute la gauche celui qui aura tenté et raté le meurtre du père.

 

 

 

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28 août 2005 7 28 /08 /août /2005 23:00

Serait-elle l’élue par défaut. Celle par qui le scandale ne risque pas d’arriver. Ni technocrate naïve comme le Gandois de triste mémoire roulé dans la farine par la perfide Aubry, ni héritière des cent familles enrichit sur le dos l’Etat dans la déconfiture du plan acier, tel le flamboyant baron Seillière, juste la fille de son père et manager formée par HEC, Mme Parisot  peine à porter la culotte de patronne des patrons.

 

 C’est bien de se porter candidate, c’est très bien de voir sur son nom se porter la majorité des votes mais si c’est pour n’être que le plus petit commun dénominateur, ça risque de ne pas mener loin.

 

 

 On a trop flétrit chez certains tribuns la médiatisation à outrance pour lui reprocher un silence de trois mois, mais sur des sujets d’importance Mme Parisot s’est signalé par son absence dans les débats ; nul ne saura ce qu’elle pensait du contrat nouvelle embauche, ni de la restitution de la TIPP ou des importations de textile chinois. Sans doute attend elle de lire dans les sondages ce que les patrons en pensent pour se forger une opinion.

 

 

 On avait apprécié chez Gandois le courage de démissionner, chez Seillère le panache qui sied aux gens bien nés ; je crains qu’on ne trouve chez Parisot que la langue de bois qui lui a permis de rallier contre toute attente les suffrages des nostalgiques du premier comme des affidés du précédent.

 

 

 

publié par Michel COUDERT

 

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24 août 2005 3 24 /08 /août /2005 23:00

On pourrait penser que c’est la faute à pas de chance ; il n’en est rien. C’est une erreur de casting et ça ne met certainement pas en cause la probité du quidam. Mais c’est une erreur qui espérons le ne deviendra pas une faute comme les derniers développements peuvent le laisser craindre.

 

Après la Rhodia et l’intervention dans son bureau de la brigade financière, Thierry Breton se serait bien passé de se voir rappelé son passé de président de France Télécom (FT).

C’est sérieux et il aurait été bien difficile aux protagonistes de se sortir de ce mauvais pas ; mais la chance aidant le même Thierry Breton peut classer l’affaire ou du moins l’enterrer le temps suffisant pour que la patate chaude soit transmise au ministre qui lui succédera ; de toute façon on ne nous remboursera pas.

Le dossier est connu : ce sont les avantages exorbitants tirés par les trois opérateurs de téléphonie mobile de la rétrocession par l’Etat des fréquences pour les portables. Il était patent qu’un tel gâteau pouvait inciter à des pratiques illicites. C’est en situation d’oligopole bien plus qu’en situation de monopole que se font les meilleures opérations. Les pétroliers ne me démentiront pas. Et le président de FT aurait faillit à sa tâche s’il ne s’était pas battu pour optimiser sa part du gâteau ; Et son conseil a eu raison de le mandater pour cette mission et ce ne sont pas ses actionnaires qui pourraient lui en faire grief.

Le problème ce sont les pigeons, excusez moi, ce sont les clients. N’étant pas au pays de Ralf Nader et la loi française ne permettant pas les actions collectives tout cela a pris du temps. Mais finalement il est établi que l’oligopole a fonctionné au profit exclusif de ses actionnaires, donc de Mr Breton et au détriment des millions de clients.

Le petit problème c’est que Mr Breton ministre est maintenant appelé à juger Mr Breton PDG ce qui n’est pas de nature à nous rassurer sur l’équité du jugement qui sera rendu. Et ce ne sont pas les cris d’orfraie du ministre qui vont nous impressionner.

Que Monsieur Breton PDG ait défendu les actionnaires avant que Mr Breton ministre ne  défende les clients est secondaire, mais que notre gouvernement ne fasse pas la différence entre l’intérêt des clients et celui des actionnaires est très inquiétant quant on se prétend libéral. Si c’était un gouvernement de gauche on pourrait comprendre. Car dans quelle société peut-on légitimement confondre l’intérêt des actionnaires et celui des clients si ce n’est dans une société nationalisée ?

Finalement ce monsieur Breton n’est pas aussi libéral qu’il le prétend.

 

 

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19 août 2005 5 19 /08 /août /2005 23:00

C’est un homme politique énigmatique. Il a gagné ses galons comme chef de guerre et a entamé sa carrière de premier ministre en déclenchant la deuxième intifada. Expansionniste et colonisateur, il vient de s’illustrer par le retrait de Gaza.

 

 La démonstration faite par Sharon est double : il montre qu’une colonisation n’est pas irréversible car ce qui vient de se passer à Gaza pourrait aussi se passer en Cisjordanie et il prouve que la justification de l’occupation d’une terre au nom d’un octroi de Dieu aux descendants de Moïse ne s’impose pas aux hommes, fussent-ils premiers ministres israéliens.

 

C’est parce qu’il y a risque que cette lecture ne s’impose à tous, juifs et non juifs que les intégristes s’opposent sans nuances aux démantèlements de leurs colonies.

 

 Puisque Sharon ne fait plus de la parole divine l’alpha et l’oméga de sa politique, on n’attend plus qu’il laïcise l’Etat d’Israël, qui n’a de laïque que le moule constitutionnel dans lequel son essence religieuse s’est fondue pour donner à l’extérieur l’illusion de neutralité. Seul ce changement qui permettrait l’existence sur la terre de Palestine d’un seul état est de nature à apporter la paix.

 

 

 Mais l’Etat d’Israël est d’essence religieuse, les juifs ont placé Dieu au sommet de leur système de valeurs et Dieu pour les remercier en a fait le peuple élu. Et la boucle est bouclée.

 

 

 Sharon ne se sortira pas de cette souricière et ce n’est pas en rendant Gaza, qu’il ouvre la porte à une solution du conflit en Palestine. Il ne fait que manipuler ceux qui pouvaient croire que c’est un premier pas. En fait, aucun chef de guerre ne cède du terrain sans contre partie. Sharon achète du temps contre de la terre, et à la vitesse où il cède la terre il peut tenir encore mille ans.

 

 

 

 

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