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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 21:16
15 ans qu’elle a quitté les « opérations », 15 ans qu’elle n’existe plus que par son image. Méritant une retraite trop longtemps retardée, égérie d’une cause trop souvent ignorée, icône d’un monde qui vénère le symbole médiatique pour mieux s’exonérer de l’engagement anonyme, soeur Emmanuelle reçoit aujourd’hui l’avalanche d’éloges, le festival de louanges, la déferlante de glorifications de tout ceux qui n’en rajoutent que pour voir leur nom cité dans cette indécente litanie.

Quand il faudra trouver quelques picaillons,  quand il faudra mettre la main au portefeuille pour quelques milliardièmes de ce qu’aura coûté le sauvetage de je ne sais quelle banque d’affaires, les thuriféraires d’un instant auront mieux à faire que de s’intéresser aux bidonvilles du Caire.

Incompréhensible pour le candide qui signe ces lignes ce besoin d’encenser des icônes le seul jour de leur disparition et d’en moquer les leçons tout le reste du temps.

Michel COUDERT Candide


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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 09:26
Tout s’enchaîne mais à contre sens. Tout ce qui jusqu’alors était porté au crédit vient peser sur le fléau de la balance. Quoi qu’il dise ou ne dise pas, quoi qu’il fasse ou ne fasse pas, les commentateurs s’ingénient à expliquer les non dits et à caricaturer les faits.


Il n’est pas le premier à être victime du retournement de l’effet spirale que l’on avait en son temps analysé à travers les déboires d’un autre homme politique fortement médiatisé : le bon docteur Kouchner.

Ce qui ennuie chez Sarkozy c’est la naïveté feinte du politicien qui se prend les pieds dans le tapis en feignant de découvrir les chausses trappes du monde la politique. Il pourrait nous épargner le numéro du faux gentil roué de coups par les vrais méchants, qui prend le bon peuple à témoin.

sarko8.JPG Sarkozy a usé de toutes les cordes politiciennes pour parvenir à ses fins. Ses adversaires se servent des mêmes cordes qui ont servi pour pendre Villepin, Bérégovoy et tant d’autres avant eux. C’est désolant, mais ce n’est pas nouveau. Ce n’est pas en désignant les journalistes à la vindicte qu’il améliorera le traitement que ces « charognards » lui réservent. La contre attaque manque de maturité. L’esprit de corps qu’il dresse après 9 mois seulement de pouvoir paraîtra dans quelques mois comme une erreur lourde dans la stratégie de ré appropriation de l’opinion populaire !



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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 10:26

montebourg-dixit.jpgL’anecdote a été publiée par le « Canard » et reprise par certaines radios. Qui ne connaît le Montebourg, le député qui voulait guillotiner Chirac, le sans culotte qui croit encore à son destin de fossoyeur de la V ème république. L’homme blanc comme neige qui pourfend de ses flèches verbales tout ce qui n’est pas rose, ou tout simplement n’a pas l’heur de lui plaire. On connait sa croisade contre les cumulards, ceux qui empilent les fonctions et les sinécures : maire, conseiller général, député, tout en gardant un casier au barreau …las ne fut-on pas surpris d’apprendre, il y a quelques jours, que toute cette croisade n’avait pas convaincu l’impétrant lui même qui s’est décidé à briguer aussi un mandat de conseiller général de son département où on le voit si peu. Une volée de bois vert ne le fit pas taire… 


Notre illustre mousquetaire s’en est depuis violemment pris à ce président qui côtoie les milliardaires et les puissances de l’argent. Jetant sans vergogne l’anathème sur ceux qui au mépris de tout esprit républicain foulent au pied les valeurs fondamentales de la France éternelle.
 

Le même jour, le « Canard » le prit en flagrant délit de coquinerie avec un nouveau venucourchevel.jpg dans le clan des milliardaires, festoyant de concert dans une auberge réservée aux gothas de la finance, sise à Courchevel, une station peu prisée des adeptes du VVF .

Au panthéon de la duplicité ce Montebourg mérite sa stèle de roi des faux culs. Muets comme des carpes aucun membre du PS ne commenta ce fait d’hiver. Depuis qu’Hollande a fustigé les riches qui gagnaient plus de 4.000€, on ne trouve plus aucun député de gauche pour exhiber sa feuille d’impôts.

 

Le double langage colle à la peau des caciques du PS. En finiront-ils un jour avec l’hypocrisie ? Mais guérit-on jamais d’être socialiste ?

 

 
 
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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 15:55

cope-cumule.jpg

Un certain Copé dont on a eu l’occasion de médire* tombe dans la récidive. Minaudant sur Canal+ en compagnie de Denizot, le cumulard de l’UMP a répondu à une question d’Apathie sur l’éventuelle difficulté pour les PME de transformer les RTT en espèces sonnantes et trébuchantes.


Mal lui en a pris. Du haut de son tabouret l’ex ministre du budget s’est fait donneur de leçon aux petits patrons :


« Bien entendu, pérora-t-il, ils doivent payer les RTT aux salariés qui les demandent, d’ailleurs poursuivit-il, cela n’a aucun impact sur leur trésorerie car ils ont du provisionner ces montants. C’est une obligation ! »


On met au défi n’importe quel apprenti patron de proférer plus d’inepties en si peu de temps. C'est un flagrant délit d'incompétence à l'encontre des patrons !
 

a)      Les RTT n’ont pas à être provisionnées – dixit les big five ! et cela se comprend puisqu’elles s’épuisent trimestre après trimestre. Première incongruité.
 

b)      Mais confondre une provision qui impacte les résultats et un paiement cash à un salarié qui implique la disponibilité d’argent dans la caisse c’est attester d’une totale ignorance de la réalité de l’entreprise.


Penser que ce personnage suffisant et incompétent, fonctionnaire de profession, fut ministre du budget peut expliquer sans l’aide de dessins l’état désastreux des finances publiques.


Rappelez vous ce nom :  Copé. Ce nuisible est maire de Meaux, ça ne s’invente pas.

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 21:35

sr1.jpgSous son meilleur jour : encore qu’il soit difficile de savoir de quoi l’avenir sera fait. Mais force est de constater que les extraits donnés du bouquin* que l’on prête à Ségolène Royal la rendent sympathique au moins sectaire de ses détracteurs. Suivez mon regard !


Oublions l’emballement médiatique, la machinerie bien huilée qui assure la promotion du titre, et sans hypocrisie reconnaissons qu’on aimerait bien susciter un tel engouement…


Après s’être pris les pieds dans le tapis, avoir morflé comme peu de femmes avant elle – Simone Veil excepté- elle nous revient sous son meilleur jour.


Largué le balourd de Hollande, néantisé le troupeau des pachydermes, Madame j’ai-fait-47 %- renaît de ses cendres. Pour avoir surmonté les critiques, les non dits, les tartuferies, pour n’avoir jamais douté de sa capacité à remonter la pente, à rebâtir ce que ses « amis » s’acharnait à détruire et revenir plus « elle » que jamais, Rudyard Kipling peut être modernisé : « tu seras une femme, ma fille ! »


Avec cette intelligence de la dérision, ce sens de l’humour tellement peu féminin elle crucifie le niais béarnais, le vilain Jospin et l’état major d’un parti surtout appliqué à lui faire son sort. Elle s’en est sortie. Elle peut en être légitimement fière.


A quoi sert-il d’être le mieux formé, le plus compétent, le plus entreprenant , si par conviction on fonce dans un mur qu’on s’interdit de voir, parce que la raison veut qu’il n’existe pas ? A quoi sert-il d’avoir raison contre tous, avec l’avantage de se retrouver seul ? A quoi sert-il d’être un mutant si le troupeau est bêlant ?


Ségolène, tu reconnais que tu as fait un pari, que tu as suscité une adhésion que tu ne méritais pas, que tu as eu « une histoire avec nous », grâce à quoi tu ne l’as pas eu avec Bayrou !


Pour ces signes de faiblesse, pour cette proximité avec les français, pour cette capacité à repartir au charbon on voudrait que ce soit toi qui ait une chance de gagner un jour ! Ne serait-ce que pour avoir l’honneur de se battre contre toi.

 

* "Ma plus belle histoire, c'est vous"
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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 22:09

dati.jpgElle s’est contentée du service minimum*. Si elle n’est pas désagréable, elle ne fait rien pour apparaître sous un jour sympathique. Au moins ne fait-elle rimer politique ni avec démagogie ni avec clientélisme. Aurait-elle trouvé le moyen de faire de la politique autrement ?


Elle demande à être jugée sur les résultats. La formule fleure bon son sarkozisme. Donnons lui le crédit de faire ce que ses prédécesseurs ont ajourné. Il est dit que c’était nécessaire de faire la réforme de la carte judiciaire. Soit ! Les professions concernées – comme toujours dans ces circonstances – ne l’entendent pas de cette oreille. Que signifie se concerter lorsqu’il est décidé de fermer un tribunal ?  Alfred de Musset ne laisse guère de choix : ouvert ou fermé ! Il faut trancher. Rachi Dati ne s’embarrasse par de circonvolutions : elle ne perdra pas de temps en simulacres de concertation. C’est suffisamment rare pour être souligné. Quand il faut y aller, faut y aller.


Alors plaire aux journalistes, aux hommes politiques, aux syndicalistes : cela ne peut qu’éloigner de l’objectif. Que les corporations visées aient des états d’âme, rien de plus naturel. Mais la politique n’est pas un concours de popularité semble répondre Mme Dati. Les chiens aboient et sa caravane passe. Ce serait crâne de la part d’un homme issu du microcosme, c’est carrément bluffant venant d’une beur d’une banlieue de Chalon.


Une ombre plane sur cette « success story » : et si elle n’était que le produit du népotisme, instrumentalisée par le monarque élyséen. Son aura ne tiendrait qu’à sa proximité réelle ou supposée avec Dieu le père dont on peut craindre la versatilité. Encore que rien ne vienne étayer cette éventualité, tout ce qui aura été fait ne sera plus à faire.


Le népotisme aurait fait la preuve que comparé à la médiocratie il offre à ceux qui succombent à ses charmes l’opportunité de prouver leur talents.

 

* RTL, LCI le grand jury

 

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 17:37

bay.jpgLes agences de presse informent qu’au congrès du Modem « un vote à bulletins secrets visant à élire le président du MoDem, pour lequel François Bayrou est l'unique candidat, était prévu dans l'après-midi. »


On croyait le plébiscite réservé aux pays totalitaires, et bien il est vivant chez les prétendus démocrates. Le ridicule d’une élection à la soviétique ne perturbe pas le mystique Bayrou. Son lâchage par ses principaux lieutenants le conforte dans sa conviction d’avoir raison contre tous. Prochaine étape, suppression des élections. Dieu l’a nommé, pas besoin de confirmation, la communion avec les électeurs se fera sans leur voix. Qu’il y ait 4000 moutons bêlants pour acclamer ce pantin n’est pas fait pour surprendre, il y en a beaucoup plus pour un congrès des communistes. Dans un pays d’ascendance rurale il est naturel de côtoyer encore ovins et bovins.


Depuis que Simone Veil en a fait « le pire de tous » il ne se trouve pas un seul de ses compagnons d’infortune pour barrer la déferlante des commentaires assassins. On le dit très intelligent, ça fait une moyenne avec ses partisans. Un récent sondage le créditait de 52% d’avis favorable pour ses actions. Les mêmes interrogés étaient incapables de savoir à quelles actions il était fait allusion.


C’est la synthèse du cas Bayrou : un miroir aux alouettes. Tout dans l’esbroufe, rien de concret. Le mystificateur est à la manœuvre : inexistant pendant les grèves, absent des banlieues cet homme est virtuel. A la question : Bayrou, qu’a-t-il jamais fait ? ses plus farouches supporters tournent les talons.


Hâbleur, racoleur le fanfaron béarnais va-t-il longtemps berner son troupeau bélant ?

 

 

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 21:53

ns2.jpgDu talent il n’en manque pas, des saines lectures non plus !  Ainsi il reconnaît la nécessité d’un indice crédible du pouvoir d’achat, le problème posé par les magnats de la grande distribution et son incapacité à décréter une hausse des salaires comme si il sortait de la lecture du dernier billet de Candide…


Mais le talent tend à se diluer avec le temps. Le français n’est pas sot s’est-il félicité, il n’est pas sourd non plus et la force de conviction de l’itération s’altère rapidement. A rabâcher qu’il a été élu pour réformer, que les français lui ont donné mandat pour améliorer leur pouvoir d’achat conduit à se demander : ne cherche-t-il pas aussi à s’en convaincre ?


A retarder l’échéance de la mesure de la performance – dont rien n’indique qu’elle soit fixée – Nicolas Sarkozy prend le risque d’aviver les attentes et d’amplifier le désenchantement si les résultats ne sont pas au rendez vous.


Coté banlieue il n’aura aucun mal à convaincre ceux qui ne sortent jamais un fusil à la main. Quant aux autres seul le déferrement expresse devant les tribunaux des tireurs de Villiers le bel les dissuadera d’en tenter la démonstration lors d’un inévitable futur incident.


Le pays est au main d’un exécuteur hors pair. On sent le souffle de l’action qui force l’estime des plus indécis.  La pays s’est-il trouvé un président ? On peut être hésitant.

 

 

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 18:10

chirac.jpgLa flétrissure qui affecte un président ne peut réjouir que les adversaires de notre démocratie. Ceux la même qui sous couvert de sa défense la livre aux démagogues et aux déclinologues. Personne ne pourra nier l’âpreté avec la quelle ce blog a dénoncé l’immobilisme, l’étroitesse de la politique chiraquienne. Les petits arrangements, les combinaisons et les accommodements ont fait le quotidien d’un système qui s’est discrédité dans les affaires pichrocolines à mille lieues des préoccupations des français. Ici ce fut dit, bien dit ?

Mais le temps est révolu, le monarque est descendu de son trône républicain et ne souhaite plus que de subir un devoir d’oubli. Quels sont ces crimes dont il est passible ? Quelques fonctionnaires indûment affectés, quelques aller retour en TGV, quelques goguettes et leur pirouettes offertes par quelques solliciteurs pécunieux.

Les fils spirituels du monarque florentin et ses obligés sont mal venus d’instruire ce procès. La promptitude avec la quelle les gauchistes verts se travestissent en Saint Just de la république quand les turpitudes affectent leurs adversaires n’a d’égal que leur amnésie et leur cécité à châtier les leurs.

Avoir eu son nom cité marquera sa présidence d’une tâche indélébile qu’il devient inutile de dévider la pelote qui relie ses affaires. Que les chefs d’état qui n’ont jamais abusé de leur fonction lui jettent la première pierre, et que les autres se signent : sic transit gloria mundi.



 

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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 20:27

C’est une autre conversion réussie ! Après celle de Jacques Attali aux vertus du libéralisme,  notre Battling Jack migre vers le sarkozisme.


jl.JPG Qui se souvient des harangues pré présidentielles de sa période Royaliste ne peut qu’être saisi par ce revirement. Notre président ne laisse pas les pointures socialistes indifférentes.


Plus important que ce tropisme pour la personne du président, ce qui frappe dans le nouveau Jack c’est sa rupture avec la schizophrénie de mise chez nos politiciens, qui oblige à fustiger tout ce qui vient de l’autre camp et à encenser jusqu’aux inepties de ses amis.


Dénoncer de façon répétitive un échec collectif en parlant des 35 heures, des réformes ratées des institutions et saluer la réussite du traité européen c’est le signe que même le plus flamboyant des panégyristes socialistes peut réaliser sa mutation. Sans doute avait-il plus flirté avec l’idolâtrie qu’avec l’idéologie, mais la retenue dont témoigne aujourd’hui l’inventeur de la nuit de la musique l’élève au rang de l’un de ces rares « sages » que la république est capable de procréer.

 

 

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