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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 11:11

On connaissait la platitude, on découvre la bravitude (sic). Elle ne nous aura rien épargné ! Ce trip sur la muraille de Chine aura le mérite de mettre l’accent sur l’incapacité de Mme Royal d’élever ses soliloques à la hauteur de son environnement. Déambulant avec sa cohorte de cireurs de pompes sur un des hauts lieux de la civilisation elle débite des lieux communs digne d’une pom pom girl poitevine découvrant Paname.

 

C’est triste mais c’est la réalité de la politique spectacle dont les français semblent se satisfaire, à voir son niveau intact dans les sondages.

Au moins le numéro un chinois n’aura pas jugé utile de jouer les faire valoir d’une suffragette en goguette.

 

 

 

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 17:37

On la savait ministre de la défense, on la découvre ministre de la guerre, de la guerre contre son camp. Les propos tenus par MAM ne prêtent pas à confusion. Après avoir échoué à faire entendre sa petite musique au sein de l’UMP elle s’érige en rempart du gaullisme. Oubliant que de Gaulle défait a préféré la démission, voire la fuite, plutôt que d’apporter son soutien à ses ennemis, elle annonce sa propre candidature.


Sans même être douée en arithmétique, elle ne peut ignorer que  les 3 à 4 points qu’elle pourrait subtiliser à Sarkozy ont toutes les chances de précipiter ce dernier  à la troisième place au soir du 22 avril.


Cette stratégie d’anéantissement des espoirs de la majorité a un nom : c’est de la félonie. Que le motif en soit un chantage pour négocier un maroquin, ou plus cyniquement faire chuter son camp pour mieux rebondir en 2012 – cf. Chirac vs Giscard – elle aura montré son vrai visage de femme politique, celui d’une aventurière sans scrupule.


On souhaite que Sarkozy – s’il devait réchapper à cette embûche – lui promette le seul ministère dont elle est devenue digne : celui des anciens combattants.

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 11:51

L’illusion même de blanc vêtue ne trouve pas grâce sur ce blog. N’espérez aucune bienveillance pour la prestidigitatrice que les français couvent des yeux. Souhaitons leur de ne pas avoir à redécouvrir la supercherie d’une femme politique dont le dogmatisme et l’autoritarisme sont déguisés sous les couleurs seyantes d’un paternalisme bon enfant. On ne roulera pas pour Ségolène.


Ni pour Bayrou, qui après 20 ans de politique, découvre enfin qu’il faut la faire autrement. Homme de tant de cabinets, ministre de plusieurs gouvernements, il n’est pas une réforme, une mesure dont il puisse prétendre être l’initiateur. Transparent comme ministre, il deviendrait efficient comme président. Ca ça n’existe pas. Exit Bayrou.


Heureusement il y a Nicolas. Il porte haut et fort les valeurs bafouées par la gauche et propose une certaine idée de la France. Son action ministérielle atteste de ses qualités d’homme d’action. Ses discours font passer un souffle qui ne peut laisser indifférent que ceux dont l’idéologie bouche les écoutilles et ses propositions, s’il est élu président, font rupture avec le politiquement correct ambiant.


Alors pourquoi émailler son projet de promesses fumeuses, de commentaires électoralistes, voire de contre vérités. Qu’a-t-il besoin de dilapider sa crédibilité en racolant comme son challenger populiste. De grâce, monsieur  Sarkozy épargnez nous le syndrome du candidat ramasse tout.


Promettre que dans deux ans il n’y aura plus de SDF est une absurdité, dénoncer l’Euro fort comme le fait des gouvernants est une hérésie, et regretter la préférence communautaire qui s’appliquait aux premières heures de la construction européenne est une ineptie.


On peut avoir la carrure d’un homme d’Etat et éviter les facilités dans les quelles se vautrent les petits candidats.

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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 21:57

Se réclamer du gaullisme, c’est son droit. Encore faut-il être capable de transposer la vision « gaullienne » née de la géopolitique du début du 20 ème siècle au siècle suivant. Comment de Gaulle aurait-il réagi à la réunification des Allemagne, à la déliquescence du communisme, lui qui eut tant de mal à comprendre l’évolution des aspirations de ses concitoyens à la fin des années 60 ?


Mme Alliot Marie s’autorise une récupération bien réductrice. Comme si pour de Gaulle la France en dehors de l’hexagone pouvait se limiter à son Président et à sa plus célèbre icône, la tour Eiffel. Elle perd dans ce raccourci le peu de crédibilité qui lui restait après sa piètre prestation au précédent forum.


Que le ciel nous épargne de promouvoir au sommet de l’Etat une personnalité qui a de son pays une vision aussi décalée de la réalité. C’est bien d’avoir la tête dans les étoiles, mais un président en 2007 se doit d’avoir les pieds sur terre pour concilier les préoccupations quotidiennes de ses concitoyens et la vision élyséenne du rôle dévolu à la France éternelle.


On a tout lieu de douter qu’elle soit à même de réaliser cette synthèse là.

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 19:50

Qui sait ce que ferait Bayrou si d’aventures il parvenait à l’Elysée. Avec quelle majorité gouvernerait-il, pour quelle politique ? Une fois entendu le sempiternel appel à la synthèse de la droite et de la gauche, une fois réitéré le schisme artificiel qui coupe la France en deux et la capacité auto décernée du petit béarnais à  réconcilier les deux hémisphères de notre vie politique on reste sur sa faim : le contenu est vide, enfin insignifiant par rapport aux enjeux.


Moins de déficit, mais qui a prétendu le contraire, plus d’Europe et là c’est plutôt à contre courrant, moins de PAC, parce qu’en bon chrétien il faut bien contribuer à nourrir les africains.


Cet ersatz de programme pour attirer une majorité de français ? Il est bien le seul à en rêver. Mais qu’on ne lui demande pas ce qu’il ferait de ses voix si au second tour il était renvoyé à son Béarn natal, l’hypothèse n’est pas de mise. C’est nuit et brouillard. Bayrou garde secret vers le quel des ténors il orientera ses électeurs. Il attend sans doute de connaître le poste qui lui sera réservé. Ce n’est pas vraiment avec Bayrou qu’on va commencer à faire de la politique autrement.

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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 21:06

Il ne s’agit ni d’acharnement, ni de parti pris. On a su reconnaître les qualités de celle que les socialistes ont porté sur les fonts baptismaux. Ointe par les militants et parée de tous les oripeaux qui sied à une candidate dont les chances sont réelles d’accéder aux plus hautes responsabilités on reste stupéfait par les contradictions qui ont émaillé son escapade moyen orientale.


Par exemple, critiquer les vols israéliens au Liban et les justifier à Jérusalem, défendre le droit à la sécurité d’Israël et l’érection du Mur sans mentionner que Tsahal a occis 100 fois plus de palestiniens que n’ont tué de colons juifs les roquettes tirées de Gaza, causer avec le Hezbollah au Liban et refuser de parler au Hamas en Cisjordanie, parti porté au pouvoir démocratiquement.


Sans oublier l’insolente arrogance dont elle se pare pour fustiger les iraniens. Mme Royal édicte que les traités signés par la communauté internationale ne saurait la concerner, elle s’assoit dessus. Effet malencontreux d’un lapsus commis lors d’une confrontation entre candidats au PS ou méconnaissance des traités internationaux, elle s’arc boute sur la thèse irresponsable que l’Iran doit être interdit de développement du nucléaire civil plutôt que d’admettre son erreur.  Position ridicule, qui disqualifie son auteur et provoque à Téhéran une panique incontrôlable : les iraniens sont morts de rire...


Mais le plus cocasse c’est l’absolution donnée par les médias français pour ces incohérences. Eussent – elles été proférées par un candidat sans jupon, tout ce que le monde médiatique compte de langues de vipères se serait déchaîné. Mais la bave des crapauds n’atteint pas la blanche colombe….

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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 20:50

Les plus pessimistes étaient loin du compte. Ils la voyaient déraper sous les coups répétés de ses adversaires, ils craignaient qu’elle ne tienne pas la distance dans les confrontations avec les plus aguerris de ses concurrents.


Personne n’avait pensé qu’elle se planterait toute seule – sauf peut être Candide sur ce blog – Elle vient de se ramasser sur un triple salto : Liban – Palestine – Israël – dont elle sort en piteuse état. Elle a exhibé son amateurisme et son sourire pour consolation à tous ceux qui attendaient que la candidate de la gauche se soit préparée à parler intelligemment aux belligérants du moyen orient.


C’est en miettes qu’elle va retrouver son Poitou Charente qu’elle n’aurait jamais du quitter. Imaginer la perplexité des socialos : ils viennent juste d’introniser la gaffeuse de service. Pour un début c’est tonitruant !


Quant à Sarko, il ne pouvait rêver mieux : encore une escapade de Ségolène et la voie de l’Elysée sera dégagée.

 

 

 

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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 09:30

On l’avait connu vibrionnant, on le retrouve tranquille : c’était donc cela la surprise qu’il nous annonçait. C’est une rupture dans le ton, dans la gestuelle mais sur le fond on est resté naturellement sur le même projet.


L’essentiel c’est qu’après une annonce foirée, l’homme politique ait réussi à imposer ses capacités, sa compétence et sa proximité pour aborder les problèmes aux quels le français moyen est confronté.


Ces problèmes, il les connaît, il se les est colleté dans ses différentes attributions de maire, de député, de ministre et pour chacun d’entre eux il propose une solution claire, qui rompt avec les tentatives précédentes qui à l’évidence n’avaient pas permis de les régler.


Alors même si on peut discutailler le bien fondé de telle ou telle orientation, on comprend mal quel espace vont pouvoir trouver les candidats qui lui chipotent la suprématie dans un camp où il n’existe pas, à notre connaissance, de perspective alternative cohérente pour faire évoluer un modèle à bout de souffle.


Encore faut-il admettre qu’e notre modèle est à bout de souffle, ce que certaines autruches semblent encore contester.

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 10:08

L’avenir risque de ne pas être rose pour celle qui a défait les éléphants. La façade unitaire pourrait ne pas résister longtemps aux entorses manifestes au programme socialiste de la candidate fraîchement investie. C’est une chose d’avoir le soutien des militants, c’en est une autre de bénéficier de l’appareil du parti. Jospin l’apprit à ses dépens.


Alors il faudra choisir entre ouvrir des fenêtres sur les 35 heures, sur la carte scolaire, sur l’assiduité des professeurs, sur l’encadrement militaire des délinquants, sur les jurys citoyens et les refermer dès qu’un éléphant barrit que ces idées là n’appartiennent pas au programme du parti

.
Elle s’en est jusqu’alors sortie parce que personne ne l’a poussé dans ses retranchements, ni ses adversaires à la primaire qui s’y sont laisssés piéger, ni les journalistes toujours avenants refusant de la mettre face à ses contradictions.


Il faudra quand même que le débat ait lieu avec les autres candidats, devant les électeurs, et que Mme Royal consente enfin à éclairer notre lanterne. Il lui faudra affronter ses contradicteurs et ses propres contradictions. Sa posture de vierge effarouchée prise à la première escarmouche  se révélera une bien piètre armure sauf à imaginer que les français puissent se contenter de lui adresser un chèque en blanc.


Ce serait la confirmation que d’un nom subliminal elle a fait tout un programme.

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 13:47

La furia médiatique a encore frappé. Aucune décence, aucune pudeur pour exploiter ce que tous les sondages laissaient entrevoir : le choix de la présidente du Poitou Charente par les militants socialistes. Ce non évènement monopolise les bavards et les gazetiers qui s’épuisent en superlatifs, en encensements, courbettes et flatteries. A croire que tous journalistes rêvent à possible destin de ministre de la désinformation. N’est pas émule d’Alain Peyrefitte qui veut, encore faut-il avoir du talent.


Désignée donc, elle s’affiche en Marianne, et prend des accents lyriques pour parler à ses sujets qu’elle qualifie, mais pour combien de temps encore, de gens.


Le peuple est versatile, il ignore sans doute que la péronnelle pas même âgée de 20 ans assigna ses parents en justice pour une pension alimentaire ! Il découvrira que derrière la Marianne charismatique pointe une arriviste illuminée et manipulatrice. Ce n’est pas notre nouvelle Bernadette, thaumaturge issue de Lourdes, ce n’est que Ségolène, une politicienne cynique, autoritaire et simpliste.


Sous ses traits faussement avenants percent déjà les rictus de Tatie Danielle.

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