Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Libre Cours par Candide
  • : Décryptage sans complaisance de l'actualité.
  • Contact

Retrouvez Candide
alias Phénix sur

Recherche

Texte libre

Archives

18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 08:23

Il rêve d’en découdre, de croiser le fer avec le petit Nicolas, d’effacer l’humiliation de sa troisième place et de faire oublier sa sortie théâtrale du soir du  21 avril. Alors il a beau proclamer qu’il n’est pas encore candidat, que son choix n’est pas fait, son style dément ses propos, son allant, sa verve et sa capacité à traiter tous les sujets du moment ravalent ses concurrents candidats à de simples faire valoir.


Il connaît les dossiers, il sait éviter les chausse trappes et il n’est qu’à l’écouter, pour croire que dans une France dont il serait président, tout deviendrait par enchantement beaucoup plus rose.


Parce que ce n’est pas en futur candidat, pas même en challenger de la plus populaire des socialistes mais en futur président que Jospin s’exprime. Et si la question n’est pas d’un niveau présidentiel le fier Lionel l’a relègue à son futur chef de gouvernement.


Mais comme dans la fable du lièvre et de la tortue, le véloce Jospin apprend à ses dépens que d’avoir trop tardé à se mettre en campagne il a laissé à la tranquille Ségolène le temps de marquer le terrain.


Il faudrait dès lors que les militants socialistes soient bien versatiles pour donner une seconde chance au battu du premier tour, simplement pour satisfaire son ego.

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2006 6 16 /09 /septembre /2006 08:41

Mal inspirée la Marie Georges donne l’impression d’avoir perdu la main. Pas facile de revendiquer son communisme quand il ne survit à l’état brut qu’en Corée du Nord et sous forme larvée à Cuba. Mais les dépouilles de l’ex premier parti de France sont un actif qui fait beaucoup d’envieux. Un appareil obsolète, des militants grisonnants, des intellectuels ringardisés ne sont plus que l’ombre de ce que fut le Parti, fils aîné du PC de l’Union Soviétique. Mais c’est beaucoup mieux que ce que ses concurrents de la « gauche anti libérale » peuvent aligner.

La fête de l’Huma s’est transformée en kermesse où l’on côtoie les rappeurs engagés, les bobos en goguette, les gros bras de la CGT en marcel devant des stands de merguez frites et quelques bourgeois venus se donner de fausses frayeurs à bon marché.

Marie Georges n’annoncera pas sa candidature. Elle ne se risquera pas à bousculer cet appareil anachronique dont la survie tient du miracle tant les positions entre rénovateurs et orthodoxes sont opposées. Elle attendra comme Jospin, un autre rescapé des vieilles lunes trotskystes, que le souffle populaire lui commande son ultime sacrifice sur l’autel des valeurs de feu l’internationale communiste.

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 08:53

L’altercation est dans tous les esprits, la méprisante saillie de la cheftaine Ségolène résonne encore à nos oreilles : enfin les français auront eu un aperçu de la furia en jupon qu’ils envisagent d’envoyer à l’Élysée.


Mieux qu’un long discours, mieux qu’une biographie, qu’une analyse ou même qu’un billet de pamphlétaire les quelques secondes d’enregistrement du pêtage de plomb et l’humiliation publique infligée à la jeune militante du PS qualifient la Madone pour la place de majordome d’une Royal maison, pas pour le job de futur Président.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2006 7 03 /09 /septembre /2006 21:14

Kouchner porte beau, s’exprime bien, juge lucidement l’état de la France et anachronique l’arriérisme du programme socialiste, mais peine à se convaincre qu’il ferait un candidat potable pour la présidentielle. Dommage ! Il serait des nôtres.


Plutôt que de copiner avec l’ineffable Bayrou, que de rêver que ses potes de la Rochelle lui feront la courte échelle, qu’attend Bernard pour se jeter dans la mare aux canards ?


Sans doute son costume trop bien coupé, son brushing d’ex jeune premier, ses clins d’œil appuyés aux membres de sa bulle sont-ils la marque de celui qui n’a pas réellement envie d’en découdre, d’un brillant dilettante mais d’un faux vrai pro de la politique.


On n’y croit pas. Bernard n’ira pas au casse pipe. Les socialistes peuvent s’en réjouir. Le trublion du Kosovo ne viendra pas jouer les Taubira au premier tour de la présidentielle.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 20:43

C’est le graal du politicien, la pierre philosophale des temps modernes, l’introuvable troisième voie. Bayrou le magicien prétend l’avoir trouvé. C’est le miroir aux alouettes.


Le génie français s’exprime chez ce prof d’histoire. Il a réussi la synthèse entre Adam Smith et Karl Marx. L’invisible main du marché et la planification centralisatrice cohabitent harmonieusement dans le monde du petit béarnais.


Trêve d’inepties, ce néophyte de l’économie, ce serviteur de l’Etat plus habitué à pérorer qu’à contribuer se moque des français dont il sait, lui l’enseignant, l’inculture économique. Il n’y a pas de troisième voie. Soit on régule arbitrairement soit on laisse le marché s’exprimer.


Ou l’on prône la responsabilité individuelle, l’effort et la rémunération du mérité, ou l’on défend les avantages acquis, la redistribution et l’irresponsabilité collective. Comment peut-on se situer entre ces deux pôles  sauf à finasser et jouer sur la crédulité d’un électorat toujours prêt à donner son suffrage pour un plat de lentilles, pour peu que le tribun ait quelques talents oratoires ?


Non seulement la mission est impossible, mais elle est malhonnête. Ce Bayrou n’est qu’un imposteur dont on aimerait que ses adversaires enlèvent le masque de la duplicité.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 août 2006 7 27 /08 /août /2006 08:45

Non, ce n’est pas du retraité de l’île de Ré dont il s’agit, mais de l’ex « meilleur d’entre nous ». Après une année passée à enseigner –  n’avait-il donc plus rien à apprendre lui qui s’était tant planté ? – le préféré de Chirac revient sur le devant de la scène. Mais la rentrée de Juppé n’est pas celle de monsieur tout le monde.

Pour redonner à cette excellence le statut qu’elle mérite on va se jouer de la démocratie. Ce sont les conseillers municipaux de Bordeaux qui sont conviés à se « dissoudre » pour provoquer une élection, à l’issue de la quelle, à n’en pas douter, leur mentor Alain Juppé, devrait retrouver son fauteuil de maire.

C’est à l’évidence un détournement du code électoral. Une caricature de ce que devrait être la vie politique. Un arrangement entre copains pour satisfaire l’un des ego les plus hypertrophiés de France (après Jospin ?).

Juppé doit avoir la mémoire courte. La dernière fois qu’il décida une dissolution, il déclencha une vague rose qui l’emporta sur son passage. Les bordelais seraient bien avisés de signifier à leur ancien maire qu’on ne joue pas impunément à retourner devant les électeurs.

Partager cet article
Repost0
26 août 2006 6 26 /08 /août /2006 20:05

Il ne cesse de hanter la scène des socialistes, du moins de ceux pour qui tout s’est arrêté le 21 avril 2002. Lui c’est le grand ordonnateur de cette déculottée historique. Lui qui railla l’age de Chirac, age dont il hérite aujourd’hui, qui enfermé dans son « Atelier » de campagne nia que son programme fut socialiste, arc bouté sur un bilan dont il croyait naïvement qu’il lui servirait de sésame pour l’Elysée.


Il nous revient bardé des mêmes certitudes et cerné de cheveux blancs. Qui voudrait encore de ce cheval de retour dispensant ses ritournelles éculées devant un aréopage de jeunes socialistes fraîchement enrôlés.


Peu de français si l’on en croit les sondages. Quelques militants comme on a pu le voir lors de sa prestation. Est-il sûr que ses rictus de vieux trotskyste assermenté, ses lapsus de looser patenté en font le candidat rêvé pour sortir le pays de sa léthargie ?


En toute camaraderie (socialiste bien sur) on suggérera au vieux Lionel que c’est sur un divan qu’il devrait continuer à s’épancher.

Partager cet article
Repost0
18 août 2006 5 18 /08 /août /2006 20:35

Elle ne sait plus quoi faire pour que l’on parle d’elle. Un simulacre de cambriolage, un communiqué virulent et les médias lui consacrent la une de leurs éditions.


On découvre que Ségolène crèche à Boulogne, que Flora, la quatrième de sa progéniture, va sur ses 13 ans et que cette petite dernière n’était pas censée savoir que l’appartement de sa maman avait été visité. Ce qui à l’évidence ne laissera personne indifférent.


Certains pouvaient craindre qu’avec Ségolène le débat ne vole pas très haut. Je crois qu’ils étaient encore trop optimistes.

 

Elle est capable d’instrumentaliser un micro fait divers, de travestir la réaction prudente de son adversaire en tentant de le faire passer pour le fomenteur du ragot publié dans la presse.

 

Héritière de la « mitterrandie » dans ce qu’elle avait de plus perverse, la Ségolène n’en finit pas de nous plonger dans un abîme de perplexité.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 09:56

Les dernières initiatives de Jospin sont pathétiques.

 

Après avoir annoncé sa disponibilité au cas où son expérience pourrait être utile à la nation, il se fait aujourd’hui « désirer » par quelques seconds couteaux du PS qui en profite pour se hausser du col. Sûrement quelques postes de ministres à la clé au cas bien improbable où Jospin-le-recours rempilerait.

Son décrochage sans panache après la déculottée du premier tour de 2002 ne pouvait se justifier qu’en restant définitivement hors du circuit politicien. Ce qui n’interdisait pas à la statue du Commandeur de prendre de l’ampleur et d’apparaître comme la seule solution rose si les socialistes – comme c’est probable -  s’entre déchirent dans le processus de nomination de leur candidat à l’automne 2006.

Mais avoir orchestré son retour alors que personne n’était venu le rechercher, le ravale au rang de petit politicien, puis manipuler quelques amis soigneusement sélectionnés pour leur aptitude à manier la brosse à reluire confirment son incapacité à incarner le statut d’homme providentiel qu’il s’est auto attribué.

Exit Jospin, il ne comptera pas plus pour le premier tour de l’élection 2007 qu’il n’a compté pour le second en 2002.

 

lire aussi : Arrogance ou autisme

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 21:38

« Excellente question, je vous remercie de me l’avoir posée ». C’est le contre pied de ce classique de l’interview que notre madone des sondages a pris sur l’Ile de beauté. « Qu’on ne m’interroge pas sur les problèmes corses » s’est-elle exclamée. « Qu’on ne compte pas sur moi pour parler de ce qui ne va pas »  a-t-elle ajouté, très contente de sa pirouette, elle put vanter les paysages de la méditerranée.


 « Ne jamais parler de ce qui ne va pas » : la formule a le mérite, dans notre pays, de pouvoir être étendue à beaucoup de sujets. Si Dame Ségolène n’intervient plus que sur ce qui va ou sur les sujets qui ne fâchent pas, elle ne va plus beaucoup causer. Ce ne sont pas ses copains du PS qui s’en plaindront. Ni ses concurrents de droite qui ne se battent pas pour s’appliquer la même sanction. Si les politiciens n’abordaient que les thèmes consensuels les journaux télévisés et les débats politiques seraient réduits à la portion congrue.


Alors on ne boudera pas notre plaisir. On érigera volontiers cette nouvelle règle dans les émissions politiques : seuls les sujets sur les quels les candidats sont d’accord peuvent être débattus !

Plus sérieusement, on aura surtout compris que Madame Royal a fait oeuvre d’humilité pour masquer son incompétence. Enfin le principe de Peter appliqué à la politique !

Partager cet article
Repost0