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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 16:53

Il devait tout bouffer, on allait voir ce qu’on allait voir ! Le paltoquet béarnais en ce lendemain de premier tour se retrouve gros jean comme devant. Il peut bien fanfaronner, se faire ovationner pour une défaite cinglante.


N’oublions tout de même pas qu’il se voyait au second tour et s’interdisait d’envisager toute autre option. Il est troisième et en plus bien loin du second.


Ces fanfaronnades se terminent en pantalonnades. Dès lors le voir pérorer devant un mur orange comme si les électeurs venaient de le qualifier avait quelque chose de surréaliste. La France d’après la troisième place de Bayrou ressemble comme deux gouttes d’eau à la France d’avant, ne lui en déplaise.


Fier comme Artaban, il se croit en position d’arbitre, pour décider  auquel des deux finalistes il cédera ses voix. Un perdant oublie souvent qu’il n’est en rien propriétaire des voix qui se sont portées sur lui, pas plus qu’un élu n’est ensuite prisonnier de ses électeurs. Il n’y a pas de mandat impératif.


Monnayer des postes pour ses lieutenants, se vendre au plus offrant, faire grimper les enchères en jouant sur la versatilité de son électorat, c’est le jeu archi classique des chefs de parti. S’il y a une révolution orange, c’est de nous avoir ramené 50 ans en arrière.


Un peu de décence de la part des hiérarques de l’UDF ne nuirait pas : la défaite de Bayrou, c’est un mur orange qui se dresse sur la trajectoire du béarnais.

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 15:46

Sa performance s’est répandue sur les blogs avant que les media ne s’en emparent. Espérée, programmée, annoncée encore fallait-il qu’elle se concrétise. C’est chose faite. Et le front s’est aussitôt dressé : tout sauf Sarko.


On les comprend, ils partent perdants. Sur le projet comme sur « l’homme » l’alternative qu’ils offrent à la France est médiocre, rabougrie, frileuse. Il s’agit de se recroqueviller sur nos illusions passées, de baisser les écoutilles et de se nombriliser : pour le maintient de nos avantages acquis, de notre modèle social, de nos vieilles lunes. Ces gens là se disent progressistes : ils sont archéo socialos, chez nos voisins on n’en voit  plus que dans des musées.


Ils se battent avec la seule munition dont ils disposent : l’insinuation. Il ne peuvent rien prouver, rien affirmer, rien démontrer : la rumeur, l’allégation, le syllogisme, le procès d’intention nourrissent l’insinuation que l’adversaire est dangereux. Et contre un danger identifié il faut se prémunir au nom du sacro saint principe de précaution. Rien de bon ne peut advenir de Sarko, il faut éviter le risque de contamination, le diaboliser.


C’est la stratégie qui va déferler pendant les quinze jours qui viennent. Le tout sauf Sarko va rappeler le deuxième tour de 2002 où comme un seul homme les démocrates de ce pays s’étaient crus obligé de défiler contre le Pen, comme si un bulletin dans l’urne ne suffisait pas.


La propension de l’électorat de gauche à être manipulée par ses chefs de parti ne plaide pas pour sa clairvoyance. Tels des moutons obéissant à leur Panurge ils peuvent se préparer à battre le pavé, à défaut de battre notre candidat.

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 10:43

Oh temps suspend ton vol ! Le jour le plus long pour les candidats et leurs militants. Le verbe leur est confisqué l’espace du week end. On peine à imaginer la frustration de ceux qui ont tenu le crachoir pendant plusieurs mois. Ils devront attendre vingt heures dimanche soir pour reprendre l’usage de la parole. Et c’est ce point qui fait polémique.


Pourquoi un tel empêchement ? De quelle nature est cette interdiction que certains s’apprêtent à violer. Elle éviterait, soi-disant, de troubler les électeurs. Mais qu’est ce qu’une campagne si ce n’est un travail d’influence, de lobbying, de séduction ? Cette activité deviendrait suspecte 24 heures avant le scrutin. On peine à comprendre pourquoi.


Les sondages dont le pouvoir d’influence n’est plus à discuter sont notoirement faussés. Les derniers se contredisent notablement quant aux évolutions des principaux candidats et pourtant tous affirment que leur échantillonnage est représentatif de l’entièreté de la population. C’est à l’évidence faux.


Le suffrage universel est confronté à la vulgarisation des technologies de l’information. Les urnes et leurs bulletins de papier sont les vestiges d’une ère pré numérique. Les machines à voter permettent de connaître en temps réel le résultat des votes effectués. C’est comme un sondage grandeur nature, mais cette information est consignée. En quoi est-elle de nature à modifier les résultats. Ni plus ni moins que des sondages bidonnés ?


Les déclarations de sorties de bureau de vote donnent l’indication précise sur le contenu des urnes. Elles vont nourrir les machines à simuler qui nous donneront les résultats estimés au top de 20 heures. Pourquoi ces informations disponibles sur Internet ne peuvent être diffusées.


Il est nécessaire de considérer que l’entrée dans l’ère numérique modifie les comportements de l’électeur. Il dispose d’une panoplie de moyens d’informations qui ne se limitent plus à l’hexagone, il peut faire connaître son opinion et réagir instantanément aux propositions sollicitations des candidats.


Cette incursion du « temps réel » dans la vie politique n’en est encore qu’à ses balbutiements et les interdictions du CSA semblent bien désuètes pour endiguer la vague numériques qui bouleverse la relation du citoyen à la ré-publique.

 

 

 

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 11:44

Il aura été l’éternel victime, le looser mauvais perdant de cette première partie de campagne. Engendré, non pas créé par un « bullocrate* » il harangue d’estrades en estrades, jamais à court de pantalonnades, de jérémiades ou de rodomontades. Il a le sang chaud de ceux qui ont la grosse tête. A peine sortie de la néantitude où son parti croupion le condamnait, le dernier avatar du populisme journalistique, fils morganatique de Marianne et du peuple laboureur est renvoyé à sa terre béarnaise par le monstre sacré de la presse bien-pensante .


C’est plus que blesser sa Suffisance, c’est attentatoire à la France éternelle. Que Le Monde le renvoie à son insignifiance tient lieu de crime de lèse-présidentialité dont le coupable devra  sur le champ payer l’outrecuidance.


Il a – pour parler clair – pété les plombs en découvrant que le quotidien de référence de la gauche ne le considérait pas comme un candidat susceptible d’offrir aux français l’alternative crédible à Nicolas Sarkozy. Tous le savait, sauf semble-t-il deux d’entre eux : Mr Colombani du quotidien vespéral et Mr Bayrou d’une autre planète.


Faire procès au Monde de pencher à gauche – cela fait 60 ans que ça dure ! - et de le faire savoir, discrédite le candidat qui laisse entendre que sous son règne « ces gens là » auront des comptes à rendre !


Mr Bayrou est un imposteur qui ne supporte pas qu’on mette à nu sa néantitude. Le Bayrouisme n’existe pas, et prendre à la presse à parti quand elle s’en fait l’écho, atteste de l’inaptitude de ce candidat à assumer un statut de président.

 

 

 

 

* néologisme de JF Kahn de Marianne

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 14:15

Ce sont les victimes collatérales de l’élimination de Jospin : eux, les petits candidats. Ce sont huit nains qui se battent contre le syndrome du vote utile, ressassé à satiété par le PS et sa candidate. L’électorat de ces nains est sans illusion sur leur chance d’accéder au second tour. A qui sont utiles ces candidats qui seront éliminés de la dernière course ? Leurs électeurs sont face à un dilemme : faut-il leur apporter des voix ou aller à la pêche dimanche prochain ? Vote utile ou vote futile ?


Deux de ces candidats chassent sur les terres de droite : De Villiers et Nihous. D’après les sondeurs ils sont crédités de 3% des intentions de vote. 3% des électeurs de droite seront ainsi détournés d’apporter leur voix à Sarkozy ou Le Pen. Cela ne devrait pas changer notablement la donne du coté droit.


A gauche de la gauche la situation est plus problématique. 6 candidats récoltent 13% des intentions, soit plus que la moitié de ceux qui penchent déjà pour Royal.


Mais aucun de ces candidats ne vient écorner l’électorat du béarnais. Ils piquent sur la droite un peu, et beaucoup sur la gauche mais au centre rien ! L’unique et grand bénéficiaire de ces candidats extrêmes c’est Bayrou. Plus les petits grappillent des voix, plus son électorat grossit corrélativement. En résumé plus l’extrême gauche récolte de suffrages, plus il a de chance d’être élu.


C’est cette équation que Bayrou peaufine en faisant risette à Besancenot, à Laguiller et compères. Ce sont les alliés objectifs du candidat centriste ! Sa considération récente pour les thèses de l’extrême gauche avait pu paraître suspecte, elle n’est que le fruit d’un calcul particulièrement malhonnête. Il ne peut réussir qu’en aidant les extrêmes, et surtout l’extrême gauche et c’est ce à quoi il s’emploie.


Présent au second tour il ne le devra qu’aux trotskystes, communistes et autres alter mondialistes. Devenu président il deviendrait dès lors l’otage de ses nouveaux amis. Un comble pour un centriste : devoir son élection aux gauchistes et à leurs relais syndicaux.


Ce calcul machiavélique peut être déjoué, si l’électorat d’extrême gauche décidait d’aller à la pêche…on peut toujours rêver !


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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 10:12

Il s’est engagé à réduire la dette. Il en a fait son cheval électoral. Et puis l’eau a coulé, les promesses se sont faites plus nombreuses, le plus souvent inchiffrables. Comme celle d’offrir pendant 5 ans le coût des charges à chaque entreprise pour deux emplois créés. Ou bien des actifs récupèrent les jobs et la mesure est ruineuse, ou ce sont des chômeurs pointant aux Assedic et cette disposition est « gratuite » pour les finances publiques. En annonçant un chiffrage de son projet Bayrou ment.


Réduire la dette sans augmenter les impôts, comme s’y est engagé le béarnais, c’est plonger le pays dans la récession. Quand il est sommé d’expliquer comment il peut s’y prendre autrement, Bayrou malmène le journaliste insolent « prisonnier de ses schémas ». En refusant de débattre de cette question Bayrou ment.


Le projet du béarnais comporte d’autres aspects illusoires. Ainsi l’idée d’inscrire dans la constitution l’interdiction de présenter un budget en déséquilibre de coûts de fonctionnement, sauf en période de récession. Un budget se vote avant d’être exécuté, une récession s’entérine une fois l’année écoulée. La proposition est donc inepte, car aucun gouvernement ne se placera dans l’hypothèse d’une récession, qu’il fera tout pour éviter quitte à laisser filer la dépense de l’Etat. En laissant entendre qu’il la fera voter, Bayrou ment.


Quand Bayrou assure qu’il disposera d’une majorité à l’assemblée alors que le scrutin uninominal à deux tours lamine les petits partis, il profite de l’inculture politique de l’électeur lambda pour asséner une contre vérité. Bayrou ne pourra pas gouverner sans s’allier un jour avec l’UMP, le lendemain avec le PS et ce qui signe le retour au régime des partis, à la logique de la 4 ème république. Sur sa capacité à diriger le pays sans retomber dans les ornières du régime d’assemblée Bayrou ment.


Sur les aspects les plus signifiants de son projet,  Bayrou ment. Soit par omission soit en niant la réalité des faits. Avec Bayrou on n’est pas encore dans le mensonge d’Etat, mais déjà en  état de mensonge permanent.

 

 

 Sur Bayrou  lire aussi :  Dominé

 

 

 

 

 

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 17:46

Place aux psy ! Dimanche les français se prononceront peut être sur projet, ou sur un programme que de toutes façons ils n’auront pas lu, mais avant tout ils choisiront une personnalité, un homme ou une femme pour lequel ils éprouveront du respect. Le bulletin déposé dans l’urne marquera la préférence de l’électeur pour la personnalité à la quelle il attribuera des qualités de leader, le plus capable d’incarner le pays.


C’est dire si le profil des candidats susceptibles d’être élus est scruté par le téléspectateur, par l’auditeur qui jauge autant les concurrents à leur expression, mimique, ou réactions que sur le  contenu de leur message.


A cette aune deux personnalités se détachent en s’exposant sans détour, en affirmant des convictions, en abordant des thèmes polémiques et en assumant des positions iconoclastes.


Sarkozy fait des choix clairs sur le ministère de l’immigration et de l’identité nationale, sur les régularisations, voire sur l’influence de la génétique sur les comportements. Royal n’hésite pas à mettre les profs face à leur responsabilité,  à aller saluer à Aulnay les smicards de PSA, à opter pour la Marseillaise et à brandir le drapeau tricolore. Quelques exemples pris au hasard.. Ces candidats existent par eux mêmes, ils ne se limitent pas à être des opposants, se différenciant de leurs adversaires. Ce sont des dominants.


Quant à Bayrou, il n’a pas de position.  Il s’invite dans les débats lancés par les deux « leaders ». Son profil émerge en contrepointe : il est celui qui n’agresse pas, celui qui ne divise pas, celui qui ne choisit pas. Il s’est glissé dans un costume d’observateur tenu d’attendre ce que disent Royal ou Sarkozy pour s’exprimer : c’est un suiveur. C’est un Médor, qui certes peut mordre mais qui n’existe que dans un statut de dominé. Et quand il veut prouver sa virilité, il est obligé d’en appeler au témoignage de son épouse (sic). Force est de constater qu’il a voté la censure, mais que c’était sans danger, qu’il est entré dans l’opposition à Villepin sachant que son mandat de député n’était pas mis en jeu. Le roquet jâpe et la caravane passe.


Le toutou a aboyé et a « impressionné » les âmes sensibles. Depuis les électeurs ont fait le tri comme l’indique les sondages (plus d’un français sur deux optent pour l’un ou l’autre des « leaders ») et le Bayrou ne fait plus rêver qu’un français sur 6.


Un président, pour les français, ne saurait être un dominé !

 

 

 

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 09:45

A quelques jours du premier tour on se demande quelle mouche les a piqués ? Les caciques du PS se sont trouvés un nouveau jeu : comment faire perdre notre candidate. Kouchner, qui n’en finit pas d’essayer de ressusciter emboîte le pas de Rocard qui a déjà trépassé. Avec de tels amis Ségolène n’a plus besoin d’ennemis. Au moins ces deux là jouent Ségolène perdante.

Laisser entendre que centre et gauche c’est bonnet blanc blanc bonnet n’est pas la meilleure façon de motiver un électorat PS déjà tourneboulé par les circonvolutions de sa pouliche. Mettre Bayrou qui rame dans les sondages,  sur un pied d’égalité avec leur candidate ne risque pas de la booster dans l’opinion. Dans le genre cuisine électorale et magouille politicienne on assiste à un numéro très relent de 4 ème. Kouchner se verrait bien en premier ministrable d’un Bayrou président et il prend rang !


Pauvre électeur socialiste condamné à manger son chapeau : en 2002 on lui a escamoté son deuxième tour, en 2007 on lui sabote le premier

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 20:18

La « proportionnelle » ressurgit alors que la campagne s’enlise. Relancée par un acolyte de Nicolas elle prendrait l’aspect inquiétant d’un instrument propre à ratisser sur les terres de le Pen. C’est oublier que tous les candidats, de l’extrême gauche à l’extrême droite revendique qu’elle soit instillée à une dose – restant à préciser – dans une nouvelle loi électorale.


La proportionnelle est paradoxalement le plus démocratique des systèmes – chaque parti obtenant une représentation liée à son influence - tout en étant incompatible avec l’exercice de la démocratie. Parce qu’elle ne permet pas – pratiquement - de former un groupe composé de plus de la moitié des élus, la proportionnelle rend inapplicable la règle fondatrice de la démocratie : le vote majoritaire. Les majorités ne se forment dès lors que sur des oppositions. Afin  de contourner cette incohérence, la proportionnelle doit s’accommoder de toutes les compromissions. Elle n’est donc plus utilisée telle quelle.


Chaque politicien croit disposer d’une martingale, d’une recette qui selon lui permet de réduire l’effet d’emphase du scrutin à deux tours en y injectant l’once de proportionnelle suffisante pour obtenir une représentation équitable des diverses opinions.


C’est le débat qui est relancé par un proche de Sarkozy. Tout en reconnaissant l’importance de ce problème il y a une forme d’incohérence à le soulever aujourd’hui. Les arrière pensées qui sous tendent son exhumation prennent le pas sur le débat serein au quel il devrait donner lieu.


Une fois passée les législatives,une fois conquise cette majorité absolue qui permet à un parti de contrôler l’assemblée nationale, on ne doute pas que ce débat ne retombe dans les oubliettes, dont il ressortira dans cinq ans, malicieusement, pour pimenter une campagne qui s’éternisera… bis repetita placent

 

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 14:59

Ou met dans le mille. Restons modeste, Rocard a pu ne pas lire l’analyse de Candide du 23 mars qui préfigurait la reconfiguration des partis politiques au soir des élections. Il est arrivé à la même conclusion que le PS d’Epinay vivait ses derniers instants et ne résisterait pas à l’échec programmé de sa candidate. On ne lui chipotera pas la paternité de cette déduction.


La fusion de la branche centriste avec le tronc social démocrate n’est plus qu’une question de date. Rocard touche au cœur le devenir du PS et appelle de ses vœux ce rassemblement avant le second tour. C’est tout sauf réaliste.


Trop vieux routier de la politique il a pu mesurer le poids des ego et sait que les dégâts collatéraux d’un tel rapprochement le condamne à un enfantement au forceps, sauf à anticiper l'allégresse d'une soirée de victoire... Mais il fait entendre sa petite musique et aura pris rang.


Le quel des éléphants va sortir du bois ? Car c’est là que maintenant se trouve la solution. Hollande ne peut crucifier sa compagne candidate. Lang, Jospin sont des pré retraités dont l’avenir se conjugue au passé. Il reste Fabius et Strauss Kahn mal remis de leur cuisante défaite.


A l’UDF Bayrou glisse sur un nuage pour quelques jours encore, son destin de 4 ème (voire 3 ème) le condamne à boire la coupe jusqu’à la lie. Le recentrage aura bien lieu mais ses troupes maigrelettes ne l’autoriseront qu’à jouer le rôle de comparse dans cet aggiornamento tardif de la gauche française.


Le parti centre gauche naîtra bien des cendres de cette élection et face à un Fabius isolé dans l’aile gauche du PS, Strauss Kahn apparaît le mieux placé pour tirer les marrons du feu.


Enfin, ce n’est qu’une prédiction…

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