Il y a cinq ans Jospin avait brisé le tabou et fait de l’age du président un sujet de polémique. A sa grande surprise il en avait été la première victime. Les français ayant jugé incongru cette tentative de disqualifier un concurrent.
Jospin dans sa quête de légitimité pour reprendre pied dans une compétition qu’il a déserté après sa pitoyable 3 ème place est confronté à une question plus délicate : prouver qu’il est en phase avec la société. Chirac fit la démonstration du même syndrome lors du referendum sur la constitution européenne. Le glissement progressif de nos dirigeants hors du monde réel s’accélère avec l’age : Jospin en sera la prochaine victime. Les français n’attendent plus rien d’un revenant qui s’est mis en réserve pendant 5 ans refusant d’assumer sa défaite.
Arrogance ou autisme : peu importe, le candidat à la candidature des socialistes a perdu son aura et ses appels du pied pour se rappeler à l’attention de ses amis ne fait que souligner que l’éliminé de 2002 n’a pas la stature d’homme providentiel que les électeurs attendent
Jospin le retour : c’est plutôt raté.