Carton rouge pour Domenech ! Les négriers d’antan n’étaient que de piètres commerçants. Le trafic d’ébène n’avait pas survécu à Schœlcher, c’était du moins ce qui se disait avant que les dirigeants du foot ne rétablissent le droit d’importer du black pour l’exhiber sur un petit écran, pourvu qu’il se batte pour la conquête d’un ballon.
C’est une escroquerie qui sera peut être un jour qualifiée de crime. Extraire cent gamins de leur pays parce que statistiquement l’un d’entre eux développera un jour une exceptionnelle aptitude à maitriser le ballon : c’est faire gagner des sommes insolentes à ceux qui l’auront déraciné. Et c’est la responsabilité des grosses pommes huileuses qui président aux destinées du football hexagonal. Déjà il y a 60 ans on faisait venir la main d’œuvre maghrébine pour monter des 4 CV.
L’équipe de Domenech est à 90% le fruit de cette sélection qui plus que toute autre est une discrimination. Qu’attend la Halde pour se saisir de ce détournement de mineurs organisé par des maquereaux dont chacun sait qu’ils n’ont d’autres intérêts que de s’enrichir sur le dos des blacks. Le slogan « black blanc beur » n’était qu’une feuille de vigne pour masquer aux gogos le trafic que la république fait plus que tolérer, qu’elle finance et qu’elle perpétue : sait-on combien de taxes, d’impôts ce "business" fait tomber dans les caisses de l’Etat ?
Quand au 99 miséreux qui ne seront pas sortis du tunnel où Domenech et ses rabatteurs les auront cloitrés, ils s’ajouteront aux paumés des banlieues. Leur prise en charge par l’État n’impactera que très marginalement le résultat du compte d’exploitation de la traite des footeux.
C’est ce qu’on doit se dire en haut lieu.