Bravo l’artiste ! Il cache bien son jeu, avec sa tronche de beauf ! Pour peu on lui aurait prêté un peu de QI pour faire bonne figure au sein de l’aréopage du football européen. A rebours de tous les pronostics il s’est imposé à la tête de l’institution qui gère le monde des footeux. C’est une date à marquer d’une pierre blanche. Un français s’est imposé dans un monde noyauté par les anglo saxons. C’est suffisamment rare pour s’autoriser un cocorico.
Platini c’était le Zidane des années 70, lui le fils de rital faisait déjà rêver les gamins des banlieues. Il s’installe aujourd’hui à la tête de l’organisation qui génère le plus de dollars de tout le monde du spectacle.
Le jour où la planète foot fait son entrée en bourse, c’est un peu paradoxal que le nouvel élu de l’institution soit un joueur et non pas un affairiste, un candidat qui a axé sa campagne sur le sport et sur le jeu plutôt que sur le fric et sur ses excès.
Survivra-t-il aux démons qui entourent les stades : le racisme, la xénophobie et la drogue ? C’est un challenge, pas de doute que Michel est taillé pour ce match là.