Les Cassandre continueront à persifler, la prima dona de la natation française n’échappe pas à la malédiction qui frappe celles et ceux touchés trop tôt par la gloire. Quand les feux de la rampe croisent les feux de l’amour il faut être d’une nature inhumaine pour ne pas se brûler …les nageoires.
Exit donc Laure Manaudou par la petite porte des vestiaires. Une fois encore le sport de compétition élimine ses sauvageons. L’abnégation et les sacrifices qui font le quotidien des super champions exigent une motivation qui ne se marie pas souvent avec le désintéressement.
Le sport olympique et le nationalisme qu’il exacerbe, mérite-t-il la destruction d’enfants surdoués souvent broyés par des gourous dont la moralité n’est pas au dessus de tout soupçon ?