Il y a des dates qui marquent. Rien que pour leur valeur symbolique. C’est cette valeur qui colle à la mémoire collective. On n’a pas retenu 1539, 1685, 1789 ou 1875, mais l’édit de Villers Cotteret, la révocation de l’édit de Nantes, l’abolition des privilèges, l’avènement de
Chirac, à sa manière, aura fait du 28 février de l’an 2005 une date charnière que l’Histoire retiendra. L’année où il aura infantilisé les français, anesthésié toutes velléités aventurières et institué l’État Nounou comme avatar de l’État Providence, avec l’introduction du principe de précaution dans la constitution.
La rupture est insidieuse, perverse et opérante. Pas un acteur qui ne se réfugie derrière cet alibi pour justifier de sa frilosité, de son conservatisme, de son refus d’avancer.
L’élévation du principe de précaution au statut de religion d’État à coté de
Le 28 février 2005, c’était il y a tout juste un an. Plus un fait d’actualité sans qu’il ne soit fait béatement référence à « la précaution », cette valeur mythique. Inefficace tout autant que stupide cette incantation relègue notre société au rang d’une peuplade abandonnée à l’influence des chamans.