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28 février 2006 2 28 /02 /février /2006 00:00

Il y a des dates  qui marquent. Rien que pour leur valeur symbolique. C’est cette valeur qui colle à la mémoire collective. On n’a pas retenu 1539, 1685, 1789 ou 1875, mais l’édit de Villers Cotteret, la révocation de l’édit de Nantes, l’abolition des privilèges, l’avènement de la République. Ces évènements ont façonné notre pays. La France ne serait pas ce qu’elle est si l’une seule de ces décisions n’avait pas été prise.

 


Chirac, à sa manière, aura fait du 28 février de l’an 2005 une date charnière que l’Histoire retiendra. L’année où il aura infantilisé les français, anesthésié toutes velléités aventurières et institué l’État Nounou comme avatar de l’État Providence, avec l’introduction du principe de précaution dans la constitution.

 


La rupture est insidieuse, perverse et opérante. Pas un acteur qui ne se réfugie derrière cet alibi pour justifier de sa frilosité, de son conservatisme, de son refus d’avancer.

 


L’élévation du principe de précaution au statut de religion d’État à coté de la Liberté , de la Fraternité et de l’Égalité irradie déjà le corps social et assurera aux gènes « fonctionnaires » la prolifération que seule une tumeur maligne est susceptible de provoquer.

 


Le 28 février 2005, c’était il y a tout juste un an. Plus un fait d’actualité sans qu’il ne soit fait béatement référence à « la précaution », cette valeur mythique. Inefficace tout autant que stupide cette incantation relègue notre société au rang d’une peuplade abandonnée à l’influence des chamans.

 

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