9 juin 2010
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On croit rêver, entendre sainte mère Boutin justifier ses émoluments de 9.500€ par mois pour une mission sur la mondialisation*… ce serait à hurler de rire si la France ne traversait pas la pire crise de l’après guerre.
Cette égérie du catholicisme social, cette ministre virée pour incompétence abyssale ramène sa fraise comme l’écrit le Canard du jour en faisant payer au prix fort sa capacité de nuisance.
« Paye moi 9.500€ net par mois ou je pose ma candidature aux prochaines présidentielles», s’est exclamée la mère Taon après avoir été virée par Sarko. Chez les cathos la politique peut avoir des accents vénaux.
Franchouillarde, incompétente et intégriste fichée l'ex ministre, l'ex député vient de se rappeler à l’attention du public. La catho Boutin se la joue pharisienne, c’est vrai qu’elle n’avait aucune chance en Marie Madeleine.
* revenu mensuel de la retraitée Boutin, aux frais du contribuable : 16.000€ plus les à cotés.
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4 mars 2010
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Le parti communiste mène à tout à condition d’en sortir ! Cette aphorisme pourrait s’appliquer à Jacques Marseille, jeune titulaire d’une carte du parti avant de devenir l’un des chantres de la pensée libérale.
Son départ prive les média d'un talentueux vulgarisateur du bon sens paysan appliqué à la gestion de l’État.
Nul n’a aussi bien pourfendu les dérives du dogme socialiste de la redistribution que ce brillant et chaleureux chroniqueur, nul n’a aussi bien incarné la lutte contre le gaspillage de l’argent public. Il a compris très tôt l’importance de la provocation en matière de pédagogie. L’excellent débatteur a fait plus pour démonter l’imposture socialiste que tous les Minc et Attali réunis.
Il est un domaine où l'on aurait aimé qu’il fit œuvre de fiction. Celui du "bon usage de la guerre civile". Son ouvrage pourrait se révéler très inférieur à la réalité, si l’exemple grec devait se franciser. Il est des situations de dichotomie insupportables en temps normal qui deviendraient intolérables en temps de crises aigues. C’est la différence de statut entre ceux qui dépendent de la fonction publique et le reste des français hormis quelques privilégiés.
La France qui vit à crédit depuis 50 ans traite ses fonctionnaires comme si rien ne s’était déréglé. Les guerres civiles sont là pour éradiquer les iniquités et remettre les compteurs à parité. La Grèce montre que nul n’est prêt à accepter au nom d’une logique économique la réduction de son statut même mal acquis. Dans ce cas la rue semble l’exutoire tout trouvé pour exprimer ce refus.
Les récentes inepties gouvernementales sur le terrain de l’emploi où l’on a vu des ministres faire cause commune avec la CGT prouvent que le pire peut être côtoyé.
Alors faut-il craindre, ou plutôt souhaiter avec Jacques Marseille que la huitième guerre des deux France ait lieu ?
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14 février 2010
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Quelle crédibilité peut avoir ce personnage ? A la tête d’une institution indépendante (banque centrale européenne) ce brillant eurocrate explique que nulle par ailleurs le syndrome grec ne peut se reproduire.
Il faut être bien élevé pour l’écouter sans rire.
En France cette éminence grise a un statut bien particulier, on va y revenir, mais en dehors de l’hexagone, on peut comprendre que ses propos valent roupies de sansonnets. Doctement il explique que l’inflation de la zone € est contenue à 2.01% depuis 11 ans ! En quoi est-ce un exploit ? Quand un gentil contempteur lui fait remarquer que les pays européens hors zone € ont tous connu une croissance supérieure sans supporter les contraintes du pacte de stabilité : il reste coi !
Quel crédit garde la BCE, son institution, incapable de détecter que depuis des calendes la Grèce se moquait comme de son premier drachme de la comptabilité nationale ? La cécité de ce personnage mériterait l’attention de Mr Aflelou.
N’était-il pas contrôleur général des institutions financières quand le Crédit Lyonnais vendait son âme et ses actifs à des faiseurs californiens ? Il valida les comptes de la dite banque et pour avoir fermé les yeux obtint la récompense que vous savez !
25 ans plus tard il fait montre de la même clairvoyance face à la créativité des comptables grecques ! Rarement banquier aura manqué à ce point de nez ! Faut dire qu’à la BCE on a aucune responsabilité, puisque le statut vous rend indépendant des États qui vous ont nommé.
Ce triste personnage doit connaître bien des secrets dont la révélation dérangerait, pour survivre en exhibant une telle incompétence. La Grèce est mal barrée.
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7 février 2010
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Un air de nostalgie soufflait sur le grand jury. Un souffle d’air façon les années 50 quand l’avenir radieux de l’humanité était porté par les ouvriers qui pointaient au PC. Dans le rôle du néo communiste qui ne transige pas avec les valeurs démocratiques et républicaines Mélenchon ne craint personne : il est même sympathique, ne transige ni avec le voile ni avec la burka et laisse aux électeurs le soin de décider si par miracle son groupuscule peut atteindre les fatidiques 5 % !
Si vous êtes dans cette catégorie socio professionnelle qui ne possède ni les rudiments de culture économique, ni le moindre gène paysan porteur du bon sens populaire, vous êtes accessible à la dialectique charmeuse façon Mélenchon : fermeture des frontières, des bourses et des centrales nucléaires pour marquer le territoire. Nationaliser Airbus pour produire des avions comme avant que les financiers ne se mêlent de cette affaire, même au détriment des enseignements du Grenelle de l’environnement. Taxer le capital pour aligner les retraites du privé sur celles des fonctionnaires. Peu lui importe que cela ne puisse se faire qu’une fois, alors que les retraites sont versées tous les ans…
A tout mélanger avec talent Mélenchon laisse accroire qu’avec des yaka et des faukon les problèmes difficiles sont solubles dans le crypto communisme dont il est le talentueux porte voix. Et il a raison de briser le mythe d’une équité immanente dont tour à tour la droite et la gauche seraient les dépositaires. Il ne peut y avoir de tabou quand le modèle conduit à verser des retraites indécentes, à ne pas taxer des gains insolents.
Mais passer sous silence que sa politique – même si elle est globalement cohérente - conduirait à exclure le pays de la mondialisation, à l’isoler et à le sanctuariser annihilant 50 ans d’ouverture sur le monde c’est pire qu’un mensonge par omission, c’est une imposture. Quel jeune français aujourd’hui accepterait pour préserver sa retraite de se recroqueviller dans l’hexagone, de se fermer au « monde » ?
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24 janvier 2010
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L’affaire tourne au grotesque et nous fait regretter le canular du prince Jean, cette effronterie de potache cautionné par un papa-gâteau président.
On croyait avoir tout vu et le monarque corrigé pour longtemps. On n’avait vu que le petit bout de la lorgnette. Le président gardait dans sa musette le joker dont les étincelles feraient pâlir de jalousie tous les médisants. Le service public n’était-il pas en quête d’un nouveau dirigeant pour sa fabrique de courant.
Le monsieur Proglio qui sortit du chapeau ne suscita ni enthousiasme ni répulsion : c’était avant qu’il ne publia ses conditions.
Parce que non content de servir le service public et de défendre l’intérêt général ce personnage marchanda ses petits intérêts. Et là où un présidentiel président aurait mis le holà l’actuel céda !
Un dirigeant obsédé par ses petits calculs de retraite et ses journées de RTT peut-il s’enthousiasmer pour la mission que le pays – par président interposé - vient de lui offrir? Il eut eut été digne de décliner, sans attendre le risque d’être congédié. Mais le président abonda dans le sens de l’impétrant, cautionnant l’injustifiable double rémunération, double fonction, et une infinité de conflits potentiels entre toutes ses missions.
La presse saisie de cette misérable péripétie glosa sur ce dirigeant d’un fleuron de notre service public flirtant avec le ridicule d’une retraite calamiteuse sous les huées d’une partie de l’Assemblée et les sourires goguenards de ceux qui attendent de lui succéder.
Imposer le ridicule à ceux qui ont eu l’impossible mission de défendre ses caprices, Mme Lagarde par exemple, c’est flétrir l’image de l’Etat qu’il est censé servir. Ne serait-ce qu’à ce motif là ce personnage aura déshonoré la fonction qu’il devrait abandonner pour redonner au job de président de l'EDF un semblant de dignité.
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12 janvier 2010
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On l’aime bien ce député de la cinquième circonscription des Yvelines qu’aucun de ses électeurs ne peut ignorer tant il est ici et là, semble partout à la fois, qu’il apparaît dans toutes les lucarnes, invité ou pas, qu’il a des idées sur tout, sur l’industrie du cheval, son dada, sur le port de la burkha, son cauchemar, et récemment sur l’internet qu’il rêve de nationaliser.
C’est là un faux pas. On ne lui reprochera pas la méconnaissance des techniques sur lesquelles se sont développés les réseaux et les procédures du Net. Mais on lui fera grief de parler de ce qu’il ne connaît pas. Pratiquant l’amalgame, l’approximation et donnant dans la désinformation Myard suggère de créer un embryon franco-français du Net comme si on pouvait, si on souhaitait ressusciter le minitel.
S’appuyer sur l’exemple de la Chine pour s’affranchir de la soi disant dictature américaine ferait sourire dans la bouche de Besancenot, c’est carrément incongru dans celle d’un élu de l’UMP. Lefevre qu’on a connu plus mal inspiré ne s’est pas privé de renvoyer le député à l’élevage de ses canassons.
Soit Myard était sollicité pour faire digression loin des sujets fâcheux, comme l’identité nationale, sujets qui encombrent les JT en ces temps de régionales et il aura mal assimilé le dernier Internet pour les Nuls,
Soit craignant l’émergence de blogs satiriques dans son fief de Maisons Laffitte il a tenté de prendre les devants pour les contrôler avant qu’il ne soit caricaturé tous les matins à la plus grande satisfaction de ses concurrents.
Dans tous les cas Myard aura fait le Jacques, ce dont il se serait bien passé.
Réponse technique à Jacques Myard
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22 décembre 2009
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Il a du rater un train, ou ne pas s’apercevoir qu’à Maisons Laffitte il n’y avait plus guère de diligence ! On est au temps du TGV (quand ils veulent bien rouler) et du Net, média que les hommes politiques de son époque ont du mal à apprivoiser.
Cumulard de longue date, ce député maire (au milieu sur la photo) n’est pas à la fête sur l’Internet : on ne compte plus les buzz qu’il a suscité par ses saillies intempestives. Faire rire à ses dépens ne l’amuse plus à mesure que se rapproche l’échéance électorale. Un vote sanction parce qu’on a laissé les internautes se déchaîner ce serait trop c..
Alors plutôt que de chercher à comprendre, plutôt que feindre d’en être l’inspirateur, ce grand libéral a décidé d’être le contempteur de la toile. Sus au Net ! Et comme cette excommunication passerait mal, il s’est avisé que l’Internet était sous le contrôle des américains. Si ce n’est pas totalement inexact cela n’interdit pas à tout un chacun de s’y exprimer à ses risques et périls.
Mais il est électoralement payant d’agiter l’épouvantail d’un big brother américain. Comme si Myard qui a tenté d’empêcher le rédacteur de ce billet d’entrer en contact avec Mme Pécresse (à droite sur la photo) pour des griefs concernant son poulain vésigondin, était au dessus de tout soupçon.
Il faut être un journaliste bien crédule pour donner au mini Myard un temps d’antenne pour son projet liberticide. Cet avatar du gaullisme ne veut-il pas nationaliser le Net (sic), mais sur coup là il n'a pas l'ombre d’une chance de trouver l'oreille attentive auprès d'une quelconque autorité !
Mais pour un coup de pub c’est bien joué : on a parlé d'un Myard pas Net du tout.
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2 novembre 2008
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Les socialistes oeuvrent à refaire le monde mais oublient de changer. La prestation de Mme Aubry (RTL Grand Jury) nous renvoyait aux congrès d’avant Mitterrand. La langue de bois et la posture tenaient lieu de viatique. Les messages envoyés aux amis selon des codes convenus exaspéraient les malheureux citoyens qui restés l'oreille collée au poste de TSF ne comprennent toujours pas la différence entre "prendre ses responsabilités" et présenter sa candidature au poste de « premier secrétaire » On était visiblement pas les seuls que ça énervait, mais elle a refusé tout net de reconnaitre qu'elle serait candidate.
La mégère de Lille s’entêtait à prétendre que ça n’avait rien à voir et nous à ne rien comprendre si ce n’est qu’elle nous prenait pour des bœufs. Le programme des socialistes : ça n’a rien de comparable avec celui de Besancenot aurat--on appris, soit ! mais alors pourquoi est-ce à l’État de tout décider si Mme Aubry est une adepte de l’économie de marché.
On aura perdu le peu de latin qui nous restait et on en aura conclu qu’avec les socialistes le monde peut bien changer à condition qu’in fine tout se passe comme s'il ne s’était rien passé. Le principal c'était de pouvoir affirmer qu’elle - au moins - "elle n’avait pas changé" ! On s'en était douté.
Michel COUDERT Phénix
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27 octobre 2008
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On hésite. L’avalanche de commentaires favorables à DSK après son « blanchiment » dans l’affaire privé qui l’a « clintonisé » depuis 6 mois atteste de la myopie française à moins que ce ne soient des jubilations hypocrites de concurrents lâchement satisfaits du malheur qui arrive à l’un d’entre eux.
DSK est durablement plombé. Son institution s’est ouvertement rebellée et les forces qui lui sont hostiles, si elles ont échoué dans l’exécution, l’ont durablement neutralisé.
C’est un Directeur contrit devant ses employés, flétri aux yeux des chefs d’Etat bailleurs du FMI et déconsidéré auprès de ses interlocuteurs du monde financier qui est maintenu aux commandes d’une institution mise hors circuit pendant la crise. Les « libéraux » de Washington n'en espéraient pas tant : Ils auront face à eux un FMI affaibli au patron affublé de nicknames à faire rosir toutes les stagiaires de la Maison blanche.
Il faut être français et habitués des cocoricos auto satisfait de notre personnel politique pour croire un seul instant que DSK retrouvera une aura – aura que contrairement aux discours hexagonaux – il n’a jamais eu outre atlantique.
Michel COUDERT Candide
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26 octobre 2008
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Le Monde entier devrait nous l’envier. Et elle ne consacre ses talents qu’au Poitou Charente. Le message est simplissime : Mme Royal est sous employée.
Après sa prestation au Grand Jury nous sommes convaincus qu’il faut que cela dure !
Expliquer les causes de la crise en quelques phrases en reprenant les poncifs les plus éculés, en caricaturant les réalités tout en se vantant de faire l’oeuvre originale de pédagogie que ne font ni les gouvernants ni les médias, c’est déjà très fort, mais résoudre la crise en quelques phrases qui se résument à vanter les prêts bonifiés octroyés par la présidente de région pour aider les entreprises innovantes c’est prendre les auditeurs téléspectateurs pour des bœufs.
Le sommet de l’inculture économique est atteint quand on désigne les coupables : Les banques, les compagnies pétrolières et quelques autres canards boiteux qui semoncés par l’égérie du Poitou Charente, si elle était en charge des affaires, redistribueraient les milliards de profit détournés de la poche des « gens » pour relancer la consommation. Et tout repartirait.
On réalise la chance de Mme Royal : s’adressant à des français dont la culture économique est notablement rudimentaire ses propos incohérents et contradictoires peuvent donner l’illusion à ceux qui les entendent que l’étatisation de l’économie est la solution de tous nos maux.
Outrance et provocation : sont les nouvelles mamelles du ségolisme pour tenter d’arriver à ses fins. Chacun sait qu’en période de crise les peuples ont tendance à se doter de nouveaux saints.
Michel COUDERT Candide
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