Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Libre Cours par Candide
  • : Décryptage sans complaisance de l'actualité.
  • Contact

Retrouvez Candide
alias Phénix sur

Recherche

Texte libre

Archives

4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 18:27
jm.jpgLe parti communiste mène à tout à condition d’en sortir ! Cette aphorisme pourrait s’appliquer à Jacques Marseille, jeune titulaire d’une carte du parti avant de devenir l’un des chantres de la pensée libérale.

Son départ prive les média d'un talentueux vulgarisateur du bon sens paysan appliqué à la gestion de l’État.

Nul n’a aussi bien pourfendu les dérives du dogme socialiste de la redistribution que ce brillant et chaleureux chroniqueur, nul n’a aussi bien incarné la lutte contre le gaspillage de l’argent public. Il a compris très tôt l’importance de la provocation en matière de pédagogie. L’excellent débatteur a fait plus pour démonter l’imposture socialiste que tous les Minc et Attali réunis. 

Guerre-Civile.jpgIl est un domaine où l'on aurait aimé qu’il fit œuvre de fiction. Celui du "bon usage de la guerre civile". Son ouvrage pourrait se révéler très inférieur à la réalité, si l’exemple grec devait se franciser. Il est des situations de dichotomie insupportables en temps normal qui deviendraient intolérables en temps de crises aigues. C’est la différence de statut entre ceux qui dépendent de la fonction publique et le reste des français hormis quelques privilégiés.

La France qui vit à crédit depuis 50 ans traite ses fonctionnaires comme si rien ne s’était déréglé. Les guerres civiles sont là pour éradiquer les iniquités et remettre les compteurs à parité. La Grèce montre que nul n’est prêt à accepter au nom d’une logique économique la réduction de son statut même mal acquis. Dans ce cas la rue semble l’exutoire tout trouvé pour exprimer ce refus.

Les récentes inepties gouvernementales sur le terrain de l’emploi où l’on a vu des ministres faire cause commune avec la CGT prouvent que le pire peut être côtoyé.

Alors faut-il craindre, ou plutôt souhaiter avec Jacques Marseille que la huitième guerre des deux France ait lieu ?




Partager cet article
Repost0

commentaires