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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 10:20

KO quelque soit la vérité. Qu’il ait ou non essayé de faire accélérer le processus judiciaire visant Sarko Fillon s’est mis KO.

 

C’est la dure loi du métier : quand on rate sa cible on peut se faire en retour exploser. Et c’est ce qui arrive à Fillon.

 

Prouvant que dans la jungle qu’est le paysage politique seuls les grands fauves peuvent survivre. Fillon la fleur au fusil s’est pris les pieds dans le tapis. Sa cause est entendue, et les dénégations qu’il peut produire ont pour seul effet de le victimiser et non de le disculper.

 

Devoir reconnaître, quand on prétend au titre de chef de l’opposition, que l’on accepte de déjeuner avec l’éminence grise (et tordue) de l’Elysée c’est l’erreur suprême. C’est admettre qu’en catimini on maintient des contacts avec l’ennemi.

 

Peu importe ce qui s’est vraiment dit, dès lors tout devient plausible. Qui peut jurer qu’entre la poire et le fromage, après quelques bons gorgeons, on ne se laisse pas aller à quelques vœux pieux : « Et si tu m’accélérais cette procédure … ! » bien entendu sur le ton de la plaisanterie, et au second degré, mais le message est passé.

 

Pour les gogos et pour eux seuls on déposera plainte en diffamation, qui dans les meilleurs cas sera audiencée dans deux ans. Date trop proche des présidentielles pour qu’un président de tribunal la maintienne au rôle. Elle sera traitée après les élections. D’ailleurs c’est mieux pour Fillon qui a toutes les chances d’être débouté. L’offre de preuves qu’apporteront les deux journalistes est suffisante pour leur éviter d’être condamnés.

 

Si Fillon croyait pouvoir jouer un rôle en 2017 c’est râpé ! Et qui le regrettera car sauf à s’être trompé sur le personnage il s’est fait connaître pour sa capacité à être victime plutôt que gagnant !

 

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 08:40

melenchon-copie-1Sarkozy peut – presque - dormir tranquille, Mélenchon a miné la campagne socialiste. Impossible de déborder Mélenchon sur sa gauche, l’espace y est occupé par deux trotskystes, impossible de racoler vers le centre, mollement occupé par Bayrou.  Hollande voit son électorat s’éroder (10 points de moins en deux mois) sans paraître capable de faire cesser l’hémorragie. Et ce n’est pas le coté Guy Mollet du personnage et son art consommé de cultiver le flou qui va galvaniser les énergies de militants déboussolés.

Peu importe que Mélenchon, comme il le pronostique, passe devant le candidat du PS :  le mal est fait. Il n’y a pas fusion possible entre les thèses anti capitalistes revendiquées par le front de gauche et les potions socialisantes proposées par le candidat rose. Le PS s'écartélera entre les deux tours en voulant prouver que les deux approches sont miscibles dans un gouvernement composé mita mita par des élus de ces deux formations.

Europe vs nationalisme, économie de marché vs contrôle étatisé, sélection des flux migratoires vs régularisation massive. Aucun de ces sujets, parmi tant d’autres,  ne prête à compromis : c’est l’un ou c’est l’autre, mais il n’existe pas de solution médiane, quoiqu’en diront les caciques du parti. Ce sera à Sarkozy d’enfoncer le clou et son concurrent flou.


Si Mélenchon est devenu en quelques semaines le meilleur des sarkozistes, il reste encore à Sarkozy de ne pas redevenir, comme il le fut au début de son mandat, le plus efficace des anti sarkozistes.
 

C'est bien la dernière chance de Hollande !

 

 

photo : Le Parisien

 


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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 10:06

bouclier.jpgC’est à n’y rien comprendre. Le bouclier fiscal serait – entend-on - en voie de suppression-suspension. N’entrons pas dans le débat du bien fondé de cet allègement consenti aux plus fortunés : utile ou néfaste à la relance économique ? Cette loi était encore essentielle, aux dires des dirigeants, à la veille du deuxième tour des régionales.

Mais parce que la majorité a eu la gueule de bois au lendemain de ce scrutin l’intouchable loi TEFA se révèle amendable. Quant à faire de la politique politicienne, caresser l’électeur dans le sens du poil encore faudrait-il le faire à bon escient, c’est à dire avant les élections plutôt qu’au lendemain d’une déculottée.

L’abrogation de cette disposition dans les présentes circonstances soulignera qu’au sommet de l’Etat on est plus en phase avec les réalités, avec le sens commun. Un fils à la tête de l’Épad, un copain cumulard à l’EDF, un socialiste à la Halde, une marocaine sans papier régularisée contre l’avis des autorités : c’est le fait du prince qui semble faire loi, jusqu’à ce que face à l’émotion publique le président renonce à ses projets.

On n’est plus dans l’action, mais dans la réaction. Le président n’agit plus, il détricote sans expliquer comment ce qui était utile et nécessaire hier devient inutile et contre productif aujourd’hui.

Il n’échappa à personne, sauf à ceux qui occupe le sommet de l’État, que le fils Jean à l’Epad, le maintient du bouclier fiscal en temps de crise et la mise en place d’une taxe carbone en prime  conduirait l’électeur à exprimer sa frustration. Ce qui advint.

Nouvelle difficulté avec ces volte faces, quand croire le président ? Quand il agit ou quand il réagit. Il a proclamé qu’il n’avait pas été élu pour augmenter les impôts, on peut craindre que cette déclaration ne passe à la trappe des bonnes intentions. Une fois supprimé le bouclier fiscal il n’y aura plus d’obstacle à ce revirement.

Alors tous unis pour le maintient de la loi Tefa, c’est notre meilleur bouclier contre la hausse de la fiscalité.



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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 21:59

Le scrutin des régionales pourrait entrer dans l’Histoire. Non parce qu’il va permettre à une coalition hétéroclite de rafler la mise; on a déjà vu des chambres introuvables bleu horizon, rose bonbon. Mais parce qu’il pourrait être le premier scrutin où le vainqueur sera désigné par moins de 12% des inscrits dans les régions où 4 listes se seraient maintenues.

Le débat s’est enlisé pour deux raisons essentielles.

1) L’électeur ne connait pas les enjeux. Le rôle dévolu à la région ne fait pas partie du bagage de monsieur Toulemonde. Même si nul n’est censé ignorer la loi, cette ignorance de l’institution régionale est une réalité dont les politiques sont responsables.


2) Il s’est enlisé parce que les deux groupes qui ont vocation à gouverner ont fait à part égale le pari de l’imbécilité du corps électoral.

La gauche continue à prétendre qu’on peut améliorer les retraites, les prestations, les services à la population et créer des emplois … de fonctionnaires bien entendu, sans remettre en cause la compétitivité de l’économie. Une fois distribué le providentiel écot payé par les futurs ex bénéficiaires du bouclier fiscal on s’apercevra que le roi PS est nu.

L’UMP s’est discréditée en prétendant contre toute évidence qu’elle n’avait pas mordu la poussière au premier tour. Mentir de façon éhontée ne fait que renforcer la conviction que cette majorité n’ose plus faire face à la réalité. Comment croire dans les promesses de ceux qui vont continuer à faire ce que les électeurs ont désavoué. Même si cette politique méritait d’être continuée encore fallait-il reconnaître que ses effets positifs ne pouvaient se mesurer qu’à l’issue d’une période dépassant l'horizon des régionales. L’admettre était sensé, et permettait de maintenir le cap, en expliquant à l’électeur que sous les pavés la plage l’attendait...

Quant à la campagne du second tour elle méduse l’observateur de la chose politique. La gauche racole comme une péripatéticienne de la rue St Denis n’oserait plus même le faire. A devenir gay !

La droite exploite les filons les plus éculés de la peur sécuritaire, comme si 30 années de mitard pour avoir descendu un flic s’échangeait contre quelques poignées de bulletins.  Pitoyable échec du politique qui s’aligne sur le populisme démagogique sabordant ses propres pétitions.

Qu’un président de région soit élu demain avec moins de 10% des inscrits, voire avec quelques 5% des voix, celles des fonctionnaires attachées à ses basques et à leur traitement anéantira sa légitimité. C'est la réponse qu’un citoyen responsable peut formuler pour mettre un terme à ce déni de démocratie.


Alors dimanche prochain n'allez pas voter !




 

 

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 21:19
as.jpgSi on voulait réconcilier les honnêtes gens et les politiques, comment s’y prendrait-on ? On désavouerait un candidat au nom des "vraies valeurs", au nom de la morale du parti. On vouerait aux gémonies ceux qui traitent de sous hommes les harkis, qui trouvent que Fabius n’a pas une tronche très catholique, ceux qui fricotent avec le populisme synonyme actualisé du poujadisme. Et on les exclurait du parti ainsi que tous ceux qui le soutiennent.

Et puis si on devait constater que cette stratégie faite de faux bons sentiments conduit à la débâcle on se rabibocherait avec l’impétrant pour faire barrage à toutes les crapules de droite sans même parler d’extrême droite. On appellerait à voter pour ce personnage incontournable : synthèse de ce que la gauche peut concocter de pire dans le genre  "faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais".

Cet improbable scénario est en passe de devenir réalité à Montpellier  où Frèche et Aubry sont en voie de réconciliation - piège à c...! Alors dimanche plutôt que d’apporter votre voix à un homo politicus de cet acabit, abstenez vous de cautionner un personnel politique aussi pourri.



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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 22:12
Les sondages se suivent et l’hypothèse d’une très large victoire de la gauche aux régionales, se succédant à elle même dans la quasi totalité des régions, est vraisemblable.

La gauche n’existe plus au niveau planétaire, où quelques vestiges du communisme ne survivent plus que dans des ilots militarisés, sauf à mettre dans cette catégorie une poignée de leaders charismatiques, plus bateleurs qu’idéologues. Chavez étant emblématique.

L’Europe s’est donné un parlement de droite pas plus tard qu’en 2009 en envoyant à Strasbourg une forte majorité issue de 27 pays pour conduire une politique libérale à l’opposé du dogme socialiste.

En 1995 la France a fermé la parenthèse de gauche ouverte en 1981 Les tentatives de retour d’un président socialiste se sont heurtées à une réalité incontournable :  les forces conservatrices sont surnuméraires chez les français quand il s’agit d’élire le premier d’entre eux.

Alors que signifie qu’au niveau des régions le même électorat préfére la rhétorique socialiste qu’elle rejette quand il s’agit de gérer le pays ?

Certains incrimineront le mode de scrutin, mais quand on cumule les suffrages il apparaît clairement qu’en cas de présidentiel le cumul de voix est majoritairement de droite alors qu’aux régionales les voix de gauche l’emportent spectaculairement.

L’électeur est-il versatile, à moins que sincèrement il croit aux vertus sociales pour l’échelon local et considère les candidats de droite plus susceptibles de défendre l’état ou la nation ?

Autre hypothèse, peu importe l’idéologie, la présidentielle se jouerait sur une affinité ente le peuple et le prétendant au poste suprême, relation intuitu personae qui n’aurait pas d’équivalent dans les élections locales ? Et les candidats de droite auraient cette qualité d’empathie manquant à ceux de gauche – à l’exception de Mitterrand qui n’aurait pas laissé de descendant…

Dernière hypothèse : si tout simplement à gauche les promesses des élus de proximité semblaient plus crédibles que celles de leurs présidentiables.  A ce jeu là les prétentions socialistes de changer le monde pour le mettre au diapason gaulois souffrirait d’un manque cruel de crédibilité, alors que celui de changer la vie de la région paraitrait plausible ?

Il doit quand même il y avoir une bonne raison !

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:12
aubry_retraite.jpgRétropédalage, cafouillage, … quelque soit le vocable c’est une pantalonnade de piètre augure pour une prétendante au pontificat laïc : la présidence de la république.

C’est vrai qu’il est des mensonges pieux, mais la dernière volte face de Martine Aubry la relègue dans  la vulgate politicienne

L’homme politique qui ne peut transgresser des tabous, bousculer des lignes, défricher des terrains où ses prédécesseurs ne se seraient pas aventurés est condamné à la figuration. A faire du Fillon, du Jospin. A expédier les affaires courantes, en évitant un piège ici à gauche, là à droite.  Seul un homme de rupture, de passage d’ère, capable d’imposer de nouveaux paradigmes peut prétendre au noble titre d’homme d’État. .

Michel Rocard, à cet aune, était d’une autre trempe que l’austère Mendès qu’un patronyme gaullien davantage que 6 mois aux affaires, a porté au pinacle. Il a osé, bravé, ne s’est pas réfugié derrière de mythiques idéologies.

A gauche ce fut le dernier, à droite il y eut Juppé qui échappa aux poncifs mais chuta faute d’avoir convaincu Chirac, le souverain pontife. Depuis Ségolène, rendons lui cet hommage, s’y est essayée. Elle aussi a chuté faute de s’être libérée des chaînes dans les quelles les caciques du parti n’avaient de cesse de la cadenasser.

Aubry en battant en retraite après sa méritoire mais très modeste ouverture d’hier sur la date de ce départ prouve qu’elle n’a pas su, voulu ou pu s’extraire du carcan que les appareils partisans lui ont imposé. Quelque soit la raison de cet emprisonnement elle se révèle l’otage, la prisonnière du système dont elle est la synthèse et qu’elle est, de ce fait,  incapable de transcender.

A gauche, exit donc la Martine, sauf à se complaire dans l'opposiiton.



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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 17:46
Les temps ont changé et les avis ont pu évoluer. N’est pas nécessairement girouette ou fantasque celui qui change d’opinion tous les 50 ans. Le quotidien du soir nous rappelle fort à propos que la gauche s’offusquait le 6 janvier 1959 de l’introduction de la publicité à la télé…



On y voyait la source d’une dérive populiste et la baisse du niveau des émissions. Les mêmes causes ne créant pas les mêmes effets c’est aujourd’hui la suppression de la manne publicitaire qui déchaîne le courroux des anciens protecteurs de l’orthodoxie télévisuelle.

On s’y perd d’autant plus que la suppression de la publicité sur les écrans de télé a fait partie de tous les programmes du PS depuis qu’il se trouve dans l’opposition.

Si l’on devait trouver une caricature du rôle joué par une opposition dans une démocratie l’exemple donné par la gauche avec la pub télé serait à considérer. L’essentiel n’est pas de proposer, mais de s’offusquer et à ce jeu là les socialistes en 2009, comme les années passées n’ont de leçons à recevoir de personne.

 
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 21:26
Rachida Dati, Michèle Alliot Marie et Rama Yade pour n’en citer que 3 tentent de ramer contre les effets d’une spirale descendante. Sans aucun succès.

En quelques mois ces stars de la politique sont passées du statut de diva à celui de quasi proscrite. Une fois poussées sur le devant de la scène elles ont été propulsées en haut de l’affiche. 

C’est l ‘époque où tout sourit, tout semble permis. Toute intervention est jugée pertinente, toute décision prouve l’intelligence et l’audace de son auteur. Et même les bourdes sont mises au crédit de la fraîcheur.

Leur popularité - croyaient-elles - devait les protéger de toutes les chausses trappes. Jusqu’au jour où elles découvrent que la magie ne fonctionne plus, que les hésitations sont dues à la méconnaissance des dossiers et non plus à un sens politique affûté, que les bourdes sont devenues des gaffes et que les amis se défilent de peur d’être vus en leur compagnie.

La spirale ascendante qui les a propulsées et fait atteindre l’état provisoire d’apesanteur s’est inversée et les précipite dans l'abime d'impopularité dans un mouvement qui s’amplifie à chaque instant.

Rien n’y fait et les tentatives de freiner la chute ne font que prouver l’existence de cette dernière qu’elles accélerent.

Rachida Dati n’est plus en odeur de sainteté, Rama Yade l’a récemment rejoint dans cette catégorie des nouveaux mal aimés.

Seule solution : reprendre le contrôle de la situation en provoquant plutôt qu’en subissant l’issue inévitable de la séquence. C’est à dire chez les hommes (ou femmes) politiques en changeant de camp !

Dans cette deuxième vie vous aurez de nouveau le loisir d’emprunter la spirale ascendante et de vivre votre seconde descente aux enfers … Sisyphe en est passé par là.

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 11:56

La situation n’est guère enviable. De quelque coté qu’elle se retourne Martine est entourée d’amis de la dernière heure ou d’ennemis de la première.


Les uns comme les autres seront mobilisés. Non seulement contre l’ennemi de l’Elysée, l’ultra libéral, le grand méchant représentant du capital – la terminologie guerrière de la lutte des classes va refleurir – mais aussi animés d’une volonté de revanche. Ceux qui ont du abandonner le combat à Reims, les Delanoistes et consorts ralliés sur le tard dans un front tout-sauf-Royal  à Mme Aubry feront cause commune avec les royalistes qui n'ont digéré pas leur défaite électorale.


L’inversion du front populaire en un Tout sauf Aubry n’est pas le moindre paradoxe de la situation des socialistes. Combien de temps Aubry supportera-t-elle d’être l’otage de ces groupes antagoniste? Pas sur qu’elle résiste longtemps aux tirs croisés de ses "amis" et de ses  ennemis.





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