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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 13:35

Un coup pour rien. Les primaires sont effacées. Le parti reprend les rênes. Miss Royal est cornaquée par les éléphants. Sa liberté mise sous surveillance, sa parole confisquée, son autorité contestée.


Finies la fraîcheur, l’insolence. C’est la fin de la récré.


Ce changement est un coup d’arrêt à la dérive blairiste. C’est le retour à l’orthodoxie légitimé par les caciques du parti.


La veste blanche n’est plus de mise. Le rouge redevient seyant. DSK est débordé sur sa gauche.  Fabius peut sortir du bois. Avec lui les vieilles lunes. Il ne manque plus que Martine Aubry. Au secours la gauche revient !

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 09:14

Elle n’a pas trébuché. Ceux qui attendaient un faux pas, un lapsus en seront pour leur frais ; TF1 lui avait concocté un panel aux petits oignions. Si 74% des français prévoient de voter pour un autre qu’elle au premier tour, TF1 avait réussi l’exploit de réunir les porte voix de ses supporters. PPDA qui coupe la parole aux intervenants dont les questions pouvaient déranger : bravo pour le coup de main. C’était du bel ouvrage !


Aucune contradiction, pas l’ombre d’une contestation, des remerciements, difficile de faire un tête à queue quand on roule seule sur un boulevard.


C’est la candidate du oui, même du oui oui qui a triomphé, toutes incisives dehors. Sourire permanent et larmes disponibles pour moments d’émotion : on a frôlé le mélo. Toujours d’accord avec ceux qui demandent plus, avec ceux qui attendent plus de l’Etat, elle a développé un programme cohérent, gagnant-gagnant. Il suffit d’entrer dans son "cercle vertueux" et on en sort plus beau plus riche plus intelligent. Elle l’a ré itéré suffisamment souvent que même un sourd aurait fini par capter. Faites confiance à Ségo et vous aurez le beurre et l’argent du beurre.


Le problème c’est le postulat. Le hic c’est le point de départ du raisonnement. Si le diagnostic est erroné, toute la construction s’effondre.


Or il est faux de dire que la France est entrée en léthargie à cause de son école, ou parce que ses enfants sont mal éduqués, ou encore parce que l’ordre juste n’y règne pas. Non, si le constat peut avoir des accents de vérité il n’est en aucune façon capable d’expliquer la stagnation, le déclin de notre société.


Ce n’est pas en réformant l’école, en assistant les familles, en ouvrant des centres pour déshérités que la France se remettra en marche, même si au final il faudra aussi faire ces changements.


Dans ce monde du début du 21 ème siècle l’économique précède le social. On peut le regretter, mais l’occulter c’est tromper l’électeur, c’est une imposture. Même parée des plus beaux atours, une imposture reste une manipulation. Madame Royal est une manipulatrice de talent. A ses adversaires de la démasquer !

 

 

 

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 20:23

La mauvaise passe continue. Les sondages n’indiquent aucun frémissement. Les couacs succèdent aux couacs. Certains dans la presse ont décidé de ne pas tirer sur une ambulance.
C’est le cas du Monde qui s’inquiète en première page du coût des promesses de Sarkozy.

Elles susciteraient débat à l’UMP où en l’absence du grand chef, occupé en Réunion, ses conseillers discuteraient du bien fondé de certaines sucettes.

La propension des candidats à les distribuer avant de remporter les élections a atteint son paroxysme avec Bové qui ne donne pas dans la demi mesure et octroie 160 milliards d’€ en cadeaux divers et variés.

A l’UMP on reste raisonnable avec 35 Milliards. Mais ce sont surtout les 4% de baisse des prélèvements qui apparaissent problématiques. L’échéance à la quelle cet objectif pourrait être atteint mérite d’être revue. C’est une erreur de s’être donné 5 ans pour l’atteindre, c’est du pain béni pour les opposants et c’est prêter le flanc à la critique même que l’on a de cesse d’adresser à ceux d’en face : l’irréalisme des propositions.

On ne peut s’étonner que les porte-parole de la candidate s’en saisissent pour détourner les regards de sa situation délicate, mais on aurait été plus avisé de ne pas offrir de telles munitions à des adversaires qui n’en espéraient pas tant.

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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 21:32

Bizarre, étrange et certainement fortuît. Le jour même où un député PS, un certain Besson, claque la porte de l’équipe Royal pour d’obscures raisons de chiffrage de son programme électoral, Suez, le groupe énergétique franco belge, rend public le choix de Tricastin sur la Drome, pour y construire une centrale nucléaire, EPR de 3 ème génération.


Dommage que par un édit royal, le PS, racolant sur les terres écolos, se soit interdit de donner dans le nucléaire, EPR ou pas. Même qu’il faut réduire sa part à moins de 50 %.


Question candide : Une centrale, c’est  combien d’emplois ?


Le député de la Drôme , un certain Besson – quel hasard - qui connaît la réponse a, toutes affaires cessantes, abandonné sa place éminente de conseiller de la candidate pour rentrer au pays.

 

Il devait avoir de bonnes raisons personnelles. Car ce n’est certainement pas pour expliquer aux électeurs de la Drome que le PS s’oppose à la construction d’une centrale et à ses milliers d’emplois, qu'il est rentré au pays !

On comprend qu’au PS il y ait de l’électricité dans l’air, même nucléaire, à moins que ce ne soit que pure coïncidence !

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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 10:37

« Moi j’dis que quand la baisse dans les sondages coïncide avec la crise du personnel, faut plus comprendre … faut prier ! »


Les tontons flingueurs s’invitent au conseil national du PS. Cette célèbre apostrophe de Blier aura pu y être échangé hier soir quand les discussions ont porté sur le financement du programme de la candidate.


Eric Besson, le Monsieur « économie » du PS s’en va de son plein gré et laisse l’équipe de Ségolène Royal avec ses chiffres et son projet. Lui, le jospiniste, n’aura peut être pas envie de faire trop parler de lui, si les vents contraires annoncés par les sondages se confirment. Un  fauteuil d’élu de la Drôme contre un séjour dans un panier de crabes : on comprend qu’il ait fait son choix.


Quelles options pour Ségolène Royal ? Car enfin … si tout le monde se vante de la soutenir … c’est de plus en plus du bout des lèvres, même les gamins du stade de rugby l’ont accueilli avec les sifflets et les huées que l’on a entendus.


Dans son camp on n’en finit pas de vanter…à l’instar de Nanard, son inexpérience et l’incompétence de son entourage. Lang et Montebourg rivalisaient d’insolence il y a quelques mois encore avant d’être temporairement ( ?) saisis par la grâce Royale. Dans combien de temps ressortiront-ils les petites phrases assassines qu’ils lui avaient destinées.


A la ringardise de ses propositions selon Lang, Montebourg s’offusquait que l’on ait pu présenter son incompétence pour une qualité. C’était avant un premier retournement de vestes !

A quand le suivant ?

 

 

 

 

 

 

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 21:55

Elle a parlé longuement, avec des trémolos quand il fallait. Elle a rassuré le peuple de gauche, elle ne s’effondrerait pas tel un château de cartes, elle résisterait et tiendrait, n’en déplaise à ses détracteurs.


Il ne reste plus qu’à gagner des électeurs, à convaincre les indécis et à récupérer ceux qui sont partis ailleurs. Et là c’est une autre paire de manche. Une dialectique rougissante, une caricature de la France ça fait du bien aux militants, mais ça ne suscite pas l’adhésion des couches populaires.


La rhétorique de la France au bord de l’abîme sauvée par le docteur Royal, c’est comme la méthode Coué, une technique éculée dont personne n’est plus dupe. Seulement sur une estrade il n’y a pas de contestation, de débat, d’objection.


Le temps viendra où il faudra expliquer que l’on réduit la dette et que l’on distribue des milliards en sucettes… alors le vent tournera, et la magicienne comme à son habitude se dérobera !

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 08:13

Une vision, un projet, des propositions : le quinquennat fait des ravages. Insensiblement le débat politique qui se cristallise autour de la présidentielle dégringole d’une certaine idée pour la France à des mesures comme la protection de l’activité des débitants de tabac.


Imagine-t-on de Gaulle racoler les bistrotiers en leur faisant miroiter une baisse de TVA, imagine-t-on Giscard s’écharpant avec Mitterrand sur la suppression des cotisations sociales attachées aux heures supplémentaires ou Chirac défendant le régime de retraite des cheminots face à le Pen ?


Non, ces gens là avaient une certaine idée de la France et sept ans pour y travailler.


La réalité de 2007 nous met face au désastre du quinquennat. Le président endosse les habits d’un exécutant. Que peut-on faire en 5 ans quand la campagne électorale suivante ne vous laisse que 3 années pleines pour tenir vos engagements, condition sine qua non d’une éventuelle ré élection.


Ce système conduit à l’exposé de mesurettes conjoncturelles dont la juxtaposition est un éloge à l’inventaire de Prévert.


Demain, Villepinte consacrera la dérive quinquennale. Il ne nous restera qu’à cocher la longue liste des sucettes que Mme Royal va offrir aux français et à la comparer à celle déjà proposée par ses concurrents.


Pauvre France et dire que c’est à Chirac que l’on doit d’avoir rabaissé ce moment fort de la politique à une comparaison des catalogues de vépécistes. A quand un site Internet pour nous aider dans notre choix : on suggère www.bestpresident.com

 

 

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 11:55

C’est assurément une réussite que de voir le peuple de gauche pendu à ses lèvres. Que va-t-il en sortir ? Peu importe. Il suffit que le charme opère et par la magie du verbe la chrysalide accouche d’un papillon aux couleurs blanc rosacée, porteur des espérances déçues des militants mystifiés. L’envol vers un destin présidentiel ne tiendrait qu’à ses quelques minutes où l’on communie avec son auditoire, où l’émotion prenant le pas sur la raison le futur se met en marche balayant les doutes qui s’étaient accumulés.


L’alternative sombre est tout aussi possible. C’est un papillon de nuit qui s’extrait de la larve grise. Un de ces papillons qui peine à s’élever, dont le battement d’ailes résonne lourdement, et qui finit sa carrière en grillant sur les lumières avoisinantes.


C’est le destin de ceux qui n’ont pas voulu labourer mais ont cru qu’ils pouvaient en partant de rien récolter ce qu’ils n’avaient jamais semé.


En politique la morale n’est pas toujours au rendez vous : réponse demain !

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 18:56

C’est sans doute le prochain ministre des finances qui en a inspiré le contenu, enfin celui que Ségolène sortirait de sa manche, si d'aventure elle était élue.


Alors prêtons attention à l’avis de DSK tel qu’il s’exprime dans le rapport sur la fiscalité remis à la cheftaine.


Les prélèvements seront figés au niveau courrant. Pas de hausse donc. Mais une répartition de la pression fiscale plus « équitable », une tentative d’alignement de l’IS sur les pays voisins, des taxes écolos et un gadget pour les français qui s’expatrient. Beaucoup de bruit pour rien.

 
En faisant simple, l’éventuel suppression des minorations récentes sur l’IRPP n’aura aucun effet économique, juste psychologique, pas plus que l’impôt citoyen qui est le gadget pour socialo gogo.


Derrière la dialectique à usage interne ce document prône l’immobilisme. Comment pourrait-il en être autrement ? Coincé par l’ouverture des frontières et les risques de délocalisation accélérée les gens raisonnables au PS sont condamnés à maintenir le statu quo fiscal, que pour des raisons électorales ils tentent de masquer avec des gesticulations médiatiques : comme cette clé USB ou cet impôt citoyen qui servent de cache misère à l’absence de propositions fiscales volontaristes.

 

 

 

 

 

 

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 17:05

Une opportunité : celle d’inscrire les fiducies dans notre code civil. Décryptons. La fiducie est au français ce que le trust est à l’anglais : une forme efficace d’organisation du patrimoine, de la succession. Beaucoup de nos voisins ont instauré cette structure capitalistique qui donne flexibilité et efficacité aux détenteurs de capitaux. L’outil est connu des groupes industriels qui, pour en bénéficier, délocalise qui aux Pays Bas, qui au Luxembourg ou en Belgique, pays de l’espace européen.

 

« L’entreprise française » devrait pavoiser. L’assemblée nationale s’apprête aujourd’hui à faire entrer la fiducie dans notre arsenal législatif.

 

Que nenni ! La fiducie est vidée de son contenu. Ce n’est plus le trust à l’anglo saxonne que nos parlementaires vont autoriser, pas même un trustillon. L’avatar franchouillard de la fiducie ne servira que d’épouvantail à socialo. Il n’aurait pas empécher Peugeot, La française des jeux ou Alstom d’aller planquer leurs capitaux dans un pays voisin pour en bénéficier.


Une fois encore nos libéraux s’arrêtent à mi chemin. Ils font mine de déterrer la hache de guerre mais revendique son innocuité comme pour s’en excuser. Le jour où la droite osera revendiquer son libéralisme, elle pourra dire en paraphrasant Mr Sarkozy, que la rupture aura été consommée. En attendant elle nage en pleine contradiction, se donne des verges pour se faire fouetter sans obtenir l’avancée libérale revendiquée.


La formule est ancienne, mais encore d’actualité : la droite la pus bête du monde….

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