12 juin 2006
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Combien d’élèves, combien de maîtres songent-ils en ce jour où se disputent les épreuves du bac que depuis 1550 de générations en générations les candidats planchent pour une baie de lauriers (bacca laurea) ?
L’étymologie rappelle l’anachronisme de ce prétendu sésame qu’aucun des ministres en charge de l’instruction, puis de l’éducation n’a eu le courage de supprimer. Le bachot c’est comme la démocratie : c’est le plus mauvais des systèmes, mais on a rien trouvé de mieux pour le remplacer.
Quant bon an mal plus de 80 % des lycéens reçoivent le viatique qui leur ouvre les portes d’un troisième cycle doit-on soit s’en féliciter, comme tout bon socialiste et laisser les nouveaux bacheliers s’entasser dans des amphis d’apprentis sociologues psychologues et autres politologues ou s’en étonner et orienter les plus entreprenants vers un cursus offrant une employabilité prouvée, comme une saine gestion des ressources humaines nous le recommande.
Le scandale, puisque scandale il y a, c’est de laisser autant d’étudiants entrer dans des filières qui n’offrent guère d’autres perspectives que d’alimenter les files d’attente de l’ANPE. Au nom d’une prétendue liberté de choix on condamne à des impasses les futurs étudiants en « incapacité » de juger les débouchés des carrières qu’ils entament.
Ceints d’une couronne de lauriers ils pourront encore défiler comme avant-hier contre la réforme Fillon hier contre le CPE et demain contre une sélection qui mainte fois abandonnée devra tôt ou tard être instaurée.
L’étymologie rappelle l’anachronisme de ce prétendu sésame qu’aucun des ministres en charge de l’instruction, puis de l’éducation n’a eu le courage de supprimer. Le bachot c’est comme la démocratie : c’est le plus mauvais des systèmes, mais on a rien trouvé de mieux pour le remplacer.
Quant bon an mal plus de 80 % des lycéens reçoivent le viatique qui leur ouvre les portes d’un troisième cycle doit-on soit s’en féliciter, comme tout bon socialiste et laisser les nouveaux bacheliers s’entasser dans des amphis d’apprentis sociologues psychologues et autres politologues ou s’en étonner et orienter les plus entreprenants vers un cursus offrant une employabilité prouvée, comme une saine gestion des ressources humaines nous le recommande.
Le scandale, puisque scandale il y a, c’est de laisser autant d’étudiants entrer dans des filières qui n’offrent guère d’autres perspectives que d’alimenter les files d’attente de l’ANPE. Au nom d’une prétendue liberté de choix on condamne à des impasses les futurs étudiants en « incapacité » de juger les débouchés des carrières qu’ils entament.
Ceints d’une couronne de lauriers ils pourront encore défiler comme avant-hier contre la réforme Fillon hier contre le CPE et demain contre une sélection qui mainte fois abandonnée devra tôt ou tard être instaurée.