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9 janvier 2006 1 09 /01 /janvier /2006 00:00

C’est une simple question de bon sens, enfin de sens commun pour ne pas prêter à sous entendu, mais dans ce naufrage du Klein Familie il y a deux possibilités : où le cargo maltais a coupé la route du chalutier ou c’est l’inverse qui entraîna la perte des 5 marins du palangrier. Nos éminences ont tranché, la deuxième option n’est pas même évoquée.


On comprend l’émoi des familles, de la corporation des marins pécheurs et de tous ceux qui ont vu surgir du néant l’étrave sombre d’un géant des mers.


J’ignore tout des circonstances précises du drame du chalutier cherbourgeois mais je note que 48 heures après qu’il ait été coulé l’autre navire impliqué a déjà été identifié.  Par contre pour le
Bugale Breizh, le chalutier du Guilvinec coulé il y aura bientôt deux ans lors de manœuvres maritimes de plusieurs pays européens le mystère reste entier. Pourtant on imagine sans mal qu’en cas de manœuvres tout ce que la marine compte de système d’enregistrement, de localisation soit en état d’alerte ne serait-ce que pour tirer les enseignements des ces opérations ; alors en prime couler un chalutier qui n’était pas au menu n’aurait dû échapper à la vigilance de nos sous mariniers, ou alors il vaut mieux remplacer le pacha : ce qui ne fut pas le cas.


Qu’un chimiquier maltais aborde un paisible chalutier et c’est toute la planète maritime qui  n’a de cesse de retrouver le voyou des mers mais que la Royale ou son pendant de l’un de nos voisins envoie par le fonds un chalutier bigouden et deux ans plus tard c’est la faute à personne : circulez, il n’y a rien à voir.


A tolérer que les plus vénérables de nos institutions soient protégées des erreurs qu’elles peuvent humainement commettre, nos politiques nourrissent le culte de l’irresponsabilité, dont ils n’ignorent pas qu’un jour ils toucheront les dividendes.

 

 

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